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Balkanikum

posté le 29-03-2010 à 17:56:00

Mouammar Kadhafi propose l'éclatement du Nigéria


 

 

Selon les confrères de l'agence Jana, le guide libyen, le colonel Mouammar Kadhafi propose l'éclatement du Nigéria en plusieurs petits Etats pour pallier les récurrentes violences religieuses qui secouent ce vaste pays de l'Afrique de l'ouest. 

 

Le numéro un libyen, Mouammar Kadhafi vient à nouveau de jeter un pavé dans la mare du brûlant dossier des violences religieuses au Nigeria. Dans une déclaration rendue publique lundi par l’Agence de nouvelles de la Jamahiriya (Jana), le vieux colonel propose le modèle yougoslave pour mettre fin aux violences dans ce pays.

 

« Le modèle qui conviendrait le mieux au Nigeria (…) composé de plusieurs peuples, est celui de la Fédération yougoslave », estime M. Kadhafi pour qui, « le problème (…) ne peut pas être résolu en divisant (ce pays) en deux Etats, chrétien et musulman ».

 

Le gouvernement nigérian n’a pas encore officiellement réagi à cette déclaration.

Le 16 mars, le Guide libyen avait suggéré la partition du géant ouest africain en deux Etats chrétien et musulman. Une sortie médiatique qui a bien évidemment suscité de vives indignations de la part des autorités nigérianes. « Ce monsieur (Kadhafi) est un fou qui ignore les réalités du Nigeria », s’était emporté David Mark, président du Sénat nigérian.

 

De même, le Nigeria a rappelé son ambassadeur en poste à Tripoli pour consultations.

 

« Les propos sensibles et souvent irresponsables du colonel Kadhafi, ses attitudes théâtrales et sa grandiloquence chaque fois qu’il en a l’occasion sont trop nombreuses pour être énumérées », avait renchérit, Chief Ojo Maduekwe, le ministre nigérian des Affaires étrangères.

 

Pays majoritairement peuplé de musulmans, au nord et de chrétiens et animistes, au sud, le Nigéria est en proie à des violences interreligieuses. Début mars, plusieurs centaines de personnes ont péri dans des attaques à Jos (Etat du Plateau, centre).

 

Source : afriscoop.net, le 29 mars 2010. 

 

 

 

Excellent guide, dommage qu'il a raté quelques épisodes et l'une ou l'autre étape ! 

 

 

 


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posté le 28-03-2010 à 17:59:33

Le registre des anciens combattants est également tenu secret pour les députés

 

 

Le registre des anciens combattants est en passe de devenir le document le plus secret en Croatie. Il est verrouillé par sept serrures que pas même la Loi sur le droit d'accès à l'information ne peut déverrouiller, pas plus que le droit de consulter les documents secrets dont jouissent les membres du plus haut organe représentatif.

 

Pas même les députés parlementaires n'ont le droit de savoir qui figure dans le Registre des anciens combattants croates. C'est ainsi qu'en a décidé le Comité pour la Constitution auquel s'était adressé Ante Kotromanović, député social-démocrate, après qu'il y a un mois de cela, lors de l'échange parlementaire des questions-réponses, le ministre de la Défense Branko Vukelić eut rejeté sa demande en vue de consulter le registre.

 

Le vice-président du Comité, le social-démocrate Josip Leko, était d'avis que les députés sont habilités à recevoir tous les documents qui sont frappés du sceau du secret, mais que conformément aux dispositions ils ne peuvent les divulguer au public. Ce faisant, Leko avait argué que les députés recoivent régulièrement les rapports de la Cour des Comptes, dont certains sont frappés du sceau du secret, mais qu'ils ne peuvent en parler publiquement que lorsque le Parlement a levé ce secret. 

 

Cependant, la Communauté démocratique croate (HDZ) majoritaire au sein du Comité a accepté l'interprétation du président Vladimir Šeks selon laquelle la Loi sur la protection des données personnelles ne permet pas davantage aux députés de prendre connaissance du contenu du Registre. 

 

 

Registar branitelja tajan i za saborske zastupnike 

 

 

Registar "branitelja" postaje najtajniji dokument u Hrvatskoj. Zaključan je sa sedam brava, koje ne mogu otključati ni Zakon o pravu na pristup informacijama, niti pravo članova najvišeg predstavničkog tijela na uvid u tajne dokumente.

 

Ni saborski zastupnici nemaju pravo znati tko se sve nalazi u Registru hrvatskih branitelja. Tako je jučer odlučio Odbor za Ustav kojem se obratio SDP-ov zastupnik Ante Kotromanović nakon što je prije mjesec dana na aktualnom prijepodnevu ministar obrane Branko Vukelić odbio njegov zahtjev da mu se Registar da na uvid.

 

Potpredsjednik Odbora Josip Leko (SDP) zastupao je stav da zastupnici imaju pravo dobiti sve dokumente koji nose oznaku tajnosti, ali da ih, sukladno propisima, ne smiju pustiti u javnost. Leko se pritom koristio argumentom da zastupnici redovito primaju izvještaje Državne revizije, od kojih su neki s oznakom tajnosti, a o njima mogu javno govoriti tek kad Sabor skine tu oznaku.

 

No, HDZ-ova većina u Odboru prihvatila je tumačenje predsjednika Vladimira Šeksa da Zakon o zaštiti osobnih podataka i zastupnicima onemogućuje da se upoznaju sa sadržajem Registra.

 

Source : zamirzine.net, le 27 mars 2010. 

 

 


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posté le 27-03-2010 à 15:26:57

La Croatie débourse 450.000 kunas pour chaque soldat en Afghanistan



L'année dernière on a compté un total de 1009 soldats dans le cadre de toutes les rotations parmi les missions à l'étranger.

Zagreb - La participation des membres des Forces armées au sein des missions de l'ONU, de l'OTAN et de l'UE va coûter pour cette année et l'année dernière environ 650 millions de kunas aux contribuables croates. Environ 90 millions d'euros seront dépensés pour l'équipement, le transport, le logement, la nourriture, l'assurance et le salaire des soldats dont la mission est de préserver la paix à travers le monde. En ce moment, les militaires croates participent à dix missions à travers le monde. Les plus nombreux, presque 300, se trouvent en Afghanistan, ensuite vient le plateau du Golan où 94 militaires font partie d'une rotation.

Ces dernières années, la Croatie a réduit la participation de ses soldats dans les missions de l'ONU, en particulier dans celle où elle participait avec un effectif restreint. A également prit fin la participation à la mission de l'UE au Tchad.

 

L'opération ISAF


L'année dernière on a compté un total de 1009 soldats dans le cadre de toutes les rotations parmi les missions à l'étranger. Cela a engagé des dépenses pour 349 millions de kunas, c'est-à-dire une moyenne de 345.000 kunas par soldat. Le soldat "le plus cher" est celui qui participe à l'opération ISAF en Afghanistan. L'année dernière, 588 soldats au total ont fait partie de cette opération, pour lesquels ont été affectés 266,5 millions de kunas, soit environ 450.000 kunas par soldat. Pour la mission croate de l'ONU la plus nombreuse, celle sur le plateau du Golan, où figuraient 188 soldats, il a été alloué l'année dernière 45,5 millions de kunas, c'est-à-dire à peu près 24.000 kunas par soldat. Outre l'opération ISAF, les soldats croates participent également à la mission de l'OTAN au Kosovo, la KFOR. Neuf millions de kunas ont été alloués en 2009 pour couvrir les frais de cette mission. Cela comprend les frais de nourriture et de logement, les rémunérations pour le travail sur le terrain, l'équipement militaire, le transport, les primes d'assurance et les salaires.

 

Les missions de l'ONU sont moins chères


L'année dernière ont été déboursés 62 millions de kunas pour couvrir les frais de participation dans les missions de l'ONU. Dans ces missions les frais par soldat sont moindres dès lors que les soldats dans les missions de l'ONU paient eux-mêmes la nourriture et le logement sur leur solde journalière ; que les frais sont en partie financés par l'ONU et que l'équipement et l'armement requis sont moins élaborés. Pour les missions au Tchad et en Somalie ont tout de même été déboursés 11,5 millions de kunas.

 

 

Au Golan l'Armée croate va-t-elle envoyer des appelés volontaires pour cause d'économie ?


La Croatie s'est déjà retirée de plusieurs missions de l'ONU de manière à réduire les frais de participation dans les missions, toutefois d'autres économies sont envisagées au sein de l'armée. C'est ainsi que l'on songe, par exemple, à ne plus envoyer à l'avenir sur le plateau du Golan des soldats professionnels équipés du matériel le plus moderne. En effet, toutes les évaluations sur la sécurité indiquent que les dangers pour les soldats dans cette zone sont presque inexistants.

Par exemple l'Autriche, principale nation présente sur le Golan, envoie sur ce territoire les soldats pris parmi les réservistes. Etant donné que par manque d'argent la Croatie n'a pas encore organisé ce segment des Forces armées, on considère la possibilié d'envoyer des appelés volontaires dans une telle mission après qu'ils auront achevé leur entraînement. En tout état de cause cela réduirait nettement les frais. Etant donné la complexité de la mission opérant en Afghanistan, il sera difficile de parvenir à de plus grandes économies. D'après les plans, pour l'année en cours on pourrait arriver à regrouper plus sensiblement les soldats dans ce pays, et cela en retirant les membres des forces spéciales présentes à Chancharan pour les redéployer à Mazar-el-Charif ou Kaboul.  

 

 

 

Za vojnika u Afganistanu Hrvatska plaća 450.000 kn



Prošle je godine u sklopu svih rotacija u misijama u inozemstvu bilo ukupno 1009 vojnika

ZAGREB - Sudjelovanje pripadnika Oružanih snaga u misijama Un-a, NATO-a i EU hrvatske porezne obveznike prošle i ove godine stajat će oko 650 milijuna kuna. Oko 90 milijuna eura potrošit će se za opremanje, prijevoz, smještaj, hranu, osiguranja i plaće vojnika čija je zadaća čuvanje mira širom svijeta. U ovom trenutku hrvatski vojnici sudjeluju u ukupno deset misija širom svijeta. Najviše ih je, gotovo 300, u Afganistanu, a potom slijedi Golanska visoravan gdje su u jednoj rotaciji 94 vojnika.


Posljednjih nekoliko godina Hrvatska smanjuje sudjelovanje svojih vojnika u UN-ovim misijama, posebno u onima u kojima je sudjelovala s malim brojem. A završilo je i sudjelovanje u misiji EU u Čadu.

 

Operacija ISAF


U prošloj godini u sklopu svih rotacija u misijama u inozemstvu bilo je ukupno 1009 vojnika. Na to je utrošeno 349 milijuna kuna, odnosno prosječno 345.000 kuna po vojniku. “Najskuplji” vojnik je onaj u operaciji ISAF-a u Afganistanu. Prošle godine u toj operaciji ukupno je bilo 588 vojnika, za što je izdvojeno 266,5 milijuna kuna, odnosno oko 450.000 kuna po vojniku. Za najbrojniju hrvatsku UN-ovu misiju, na Golanskoj visoravni, gdje je bilo 188 vojnika, prošle je godine izdvojeno 45,5 milijuna kuna, odnosno oko 24.000 kuna po vojniku. Uz operaciju ISAF, hrvatski vojnici sudjeluju i u NATO-ovoj misiji KFOR na Kosovu. Za troškove te misije 2009. izdvojeno je 9 milijuna kuna. U to su uključeni troškovi hrane i smještaja, naknade za rad na terenu, vojna oprema, prijevoz, premije osiguranja i plaće.

 

UN-ove misije jeftinije


Za troškove sudjelovanja u UN-ovim misijama prošle je godine plaćeno 62 milijuna kuna. U tim misijama troškovi po vojniku su niži jer vojnici u UN-ovim misijama hranu i smještaj sami plaćaju iz svojih dnevnica, troškove djelomično sufinancira UN, a potrebna oprema i naoružanje su manje složeni. Za misije u Čadu i Somaliji prošle je godine, pak, plaćeno 11,5 milijuna kuna.

 

Na Golan radi uštede HV šalje dragovoljce ročnike ?


Kako bi smanjili troškove učešća u misijama Hrvatska se dosad povukla iz nekih UN misija,no unutar vojske postoje razmišljanja o daljnjim uštedama. Tako se razmišlja da se, primjerice, na Golansku visoravan u budućnosti ne šalju profesionalni vojnici opremljeni namordernijom opremom. Naime, sve sigurnosne procjene govore da su opasnosti za vojnike na tom području gotovo nikakve.

Primjerice Austrija, vodeća nacija na Golanu na to područje šalje svoje vojnike iz djelatne pričuve. Kako Hrvatska zbog nedostatka novca nije još ustrojila taj segment Oružanih snaga, postoje ideje da se u takvu jednu misiju pošalju dragovoljni ročnici nakon završene obuke. To u svakom slučaju znatno smanjilo troškove. Zbog složenosti operacije u misiji u Afganistanu teško će se pronači mjesta za veće uštede. Prema planovima tijekom ove godine tek bi moglo doći značajnijeg grupitanja hrvatskih snaga u toj zemlji i to na način se iz Chancharana povuku pripadnici specijalnih snaga na područje Mazar-e Sharifa ili Kabula.

 

Source : hap.bloger.hr, le 27 mars 2010. 

 

 

 

L'argent dans l'enseignement et non pas dans l'armée

 

Justement, on apprend que le président croate Ivo Josipović vient d'annoncer l'envoi de 29 instructeurs supplémentaires en Afghanistan après avoir rencontré le Secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, à Bruxelles. 

 

 


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posté le 26-03-2010 à 16:40:07

Ivo Josipović favorable à ce que la Croatie et la Serbie se lancent en commun dans des projets d'infrastructure

 

 

Zagreb/Belgrade : Le président croate Josipović a accordé une interview au journal Danas de Belgrade.  A cette occasion il a conclu que sa première rencontre avec le président serbe Boris Tadić a ouvert la voie pour que l'on recherche de justes solutions aux problèmes accumulés. Leur solution se fera au bénéfice des deux peuples et pays. 

 

Interrogé sur ce qu'il entendait par le partenariat européen qui a été annoncé entre les deux pays, le président de la Croatie a expliqué que cela concernait avant tout l'appui mutuel sur le chemin en direction de l'Union européenne. Quoique la Croatie doive rejoindre l'Union un peu plus tôt, toute les questions en suspens entre les deux pays seront résolues selon les principes européens du droit et de la justice. 

 

La sortie de la crise économique dans les deux pays se fera plus rapidement et plus facilement si le commerce et la coopération économique se développent, d'autant plus si l'on se lance dans des projets communs envers des pays-tiers et dans des projets d'infrastructure d'envergure européenne, a déclaré Josipović. 

 

Se prononçant sur les accusations mutuelles entre la Croatie et la Serbie pour génocide devant la Cour internationale de Justice et sur la possibilité d'un accord extrajudiciaire, le président a rappelé que les accusations découlent de certains problèmes, lesquels résultent des événements guerriers. Selon lui, lorsque seront résolus les problèmes qui ont provoqué la plainte, s'effacera également la nécessité des accusations. 

 

Parlant de la frontière entre les deux pays sur le Danube comme de l'une des questions en suspens, Josipović a signalé qu'il existe deux modèles de démarcation. Il a déclaré que si les pays ne peuvent s'accorder sur les critères qui seront appliqués, il faut tout de suite porter l'affaire devant la Cour internationale de Justice ou devant un arbitrage ad hoc. 

 

 

Ivo Josipović: Hrvatska i Srbija zajedno u infrastrukturne projekte
 


ZAGREB / BEOGRAD - Predsjednik Ivo Josipović dao je intervjuu beogradskom dnevniku Danas. Ovom prilikom zaključio je da je njegov prvi susret sa srbijanskim predsjednikom Borisom Tadićem otvorio put traženju pravednih rješenja za nagomilane probleme. Rješenje istih bit će na dobrobit obiju zemalja i naroda.

Upitan što podrazumijeva najavljeno europsko partnerstvo dviju zemalja, predsjednik Hrvatske objasnio je kako se to odnosi prije svega na međusobnu potporu na putu ka Europskoj uniji. Bez obzira što će Hrvatska u Uniju ući nešto prije, sva otvorena pitanja između dvije zemlje rješavati će se na europskim načelima prava i pravde.

Izlazak iz ekonomske krize će u obje zemlje biti lakši i brži ako se razvije trgovina i ekonomska suradnja, pa i ako se krene u zajedničke projekte prema trećim državama i u infrastrukturne projekte koji su europskog značenja, kazao je Josipović

Govoreći o međusobnim tužbama Hrvatske i Srbije za genocid pred Međunarodnim sudom pravde i mogućnosti izvansudske nagodbe, hrvatski predsjednik podsjetio je kako su tužbe proizišle iz određenih problema, kao rezultat ratnih događanja. Smatra kada se riješe problemi koji su uzrokovali tužbu, otpasti i potreba za tužbama.

Govoreći o granici između dvije zemlje na Dunavu kao jednom od otvorenih pitanja, Josipović je istaknuo kako su dva moguća kriterija razgraničenja. Kazao je ako se države ne mogu dogovoriti koji će kriterij primijeniti, odmah predmet treba iznijeti pred Međunarodni sud pravde ili pred ad hoc arbitražu.

 

Source : see.biz.eu, le 26 mars 2010.  

 

 

 


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posté le 26-03-2010 à 15:18:46

Ci-dessous est repris le fameux article du journaliste Tim Judah paru dans The Economist, où il a forgé le terme de Yougosphère. Viennent ensuite une traduction en français du Courrier International et une autre en serbo-croate.

 

 

Former Yugoslavia patches itself together
Aug 20th 2009
 

Entering the Yugosphere


Almost 20 years after political bonds were severed by war, day-to-day links between companies, professions and individuals are quietly being restored.


At a recent summit of the cold-war relic called the Non-Aligned Movement, Serbia’s president, Boris Tadic, remarked that companies from former Yugoslav republics should join forces to bid on construction projects or specialised military-equipment contracts. His Croatian counterpart, Stipe Mesic, responded approvingly. Companies from “our countries”, he said, were too small to compete in other markets by themselves.

On the face of it, these comments were both obvious and inconsequential. The firms are indeed small by global standards. Yet the use of the term “our countries” by the leader of one ex-Yugoslav republic to refer to everyone in the group, enemies as well as friends, points to a bigger change. From Slovenia to the Macedonian border with Greece, most people in the region still have a lot in common, even if they do not talk about it much. Every day the bonds between them, snapped in the 1990s, are being quietly restored. Yugoslavia is long gone; in its place a Yugosphere is emerging.

This huge shift in the daily life of the western Balkans is happening without fanfare. Few people have even noticed it. Those within the sphere take it for granted. Those outside are blithely ignorant. Perhaps that is not surprising. Good news is no news: the preparatory meeting to set up a south-east European firefighting centre, part of the Regional Cooperation Council, is hardly worth mentioning even in Sarajevo (where it took place), let alone anywhere else.

Yet it is precisely the fact that soldiers who were fighting one another not long ago now train together, or that firemen co-operate on a routine basis or that everyone from vets to central bankers meets with almost dreary regularity which constitutes the good news. That Regional Co-operation Council in Sarajevo has been patiently ploughing through a mass of dull, necessary work. It is a process, not an event.

The Yugosphere has its roots in shared experience, in trade and in business. Most former Yugoslavs - Bosnians, Serbs, Montenegrins and Croats - speak the same language with minor variations. Many Macedonians and Slovenes still speak or understand what used to be called Serbo-Croat as a second language. Within most of the region, people can travel freely using just their identity cards.

They like the same music and the same food. Political, religious and ethnic differences persist of course. But every summer thousands of young people come together at the Exit music festival in Novi Sad in Serbia, and big stars from across the region have no trouble packing in audiences wherever they perform. Much to the irritation of Croatian music executives, the mobile phones of many young Croats hum with the latest Serbian tunes. Pan-Balkan opinion polls show a certain commonality of outlook: people have similar fears, worries and hopes. Gallup’s Balkan Monitor, for example, released a survey in June that showed a drop in those wanting to emigrate in every state in the west Balkans.

Almost a third of Montenegro’s trade is with Serbia. Bosnia is Serbia’s largest export market and Croatia’s second largest. Serbia is Macedonia’s largest trading partner. In small economies, expansion generally means doing more business with the neighbours. Delta from Serbia, Mercator from Slovenia and Konzum from Croatia all run supermarkets and have been opening new shops in each other’s backyards. Like more and more companies of the former Yugoslavia, they treat the region as one. Serbia’s leading daily, Politika, has a domestic edition and a slightly different “ex-Yu” one. A typical recent Serbian headline announced the planned “conquest” of Croatia, not by armed force but by Cipiripi, a Serbian chocolate spread.

Some people always knew it would be thus. During the darkest days of the Yugoslav wars, criminals traded everything from guns to cigarettes across the front lines. What was known as “turbofolk” music was popular everywhere, even with its often nationalistic connotations. Now everyone else has caught up with the criminals and their turbofolk-singing molls. Serbs’ biggest gripe about Croatia today has nothing to do with territory or refugees but the informal barriers which, they say, make it easier for Croatian companies to work in Serbia than vice versa.

Croats look stony-faced if you ask them about the Yugosphere. But not because they do not want it. They merely dislike the name, because it reminds them of the state they broke away from. No one else seems to mind, though. Even the former Yugoslavia’s Albanians, who live mostly in Kosovo and Macedonia (and who are odd ones out in many ways), are not exempt from the Yugosphere’s influence. An advertising executive from Albania says he could never market Italian milk successfully in Kosovo because, for Kosovars, Slovene milk is the gold standard.

In daily life, of course, many people live happily in more than one sphere. Kosovars watch television in Albanian but enter the Yugosphere when they trade with Serbia or go on holiday in Montenegro. Bosnians of all stripes eat the same things and do a lot of business together. But football brings out their differences, just as it does in many countries. Bosnian Serbs support Serbia’s national football team, Bosnian Croats Croatia and only the Bosniaks (Bosnian Muslims) support Bosnia.

The trick over the next few years will be to consolidate what people have in common, keep their governments focused on that, and try to bring the region’s politics and business more closely aligned both throughout the Yugosphere and, ideally, with the rest of Europe, too. The European Union was founded to cement peace on the continent and in the Yugosphere that job is not yet finished.
 
Source : economist.com

 

***

 

La Yougoslavie est morte, vive la Yougosphère !


Les affaires, les bonnes habitudes d’antan et une vision commune de l’avenir ont réconcilié les ennemis d’hier. Les bisbilles d’aujourd’hui portent sur les barrières commerciales et les équipes de foot, mais guère plus.

Les entreprises des républiques de l’ex-Yougoslavie devraient unir leurs forces pour participer aux appels d’offres concernant les projets de construction ou d’équipement militaire spécialisé. C’est ce à quoi les a exhortées le président de la Serbie Boris Tadic lors d’un récent sommet de cette relique de la guerre froide qu’est le Mouvement des non-alignés. Faute de s’unir, les entreprises de “nos pays”, a renchéri son homologue croate Stipe Mesic, ne feraient pas le poids sur les marchés extérieurs.

En soi, ces remarques ne font qu’exprimer une évidence : ces entreprises sont effectivement de taille modeste à l’échelle mondiale. Mais l’emploi de l’expression “nos pays” par le dirigeant de l’une des anciennes républiques yougoslaves pour parler de toutes les composantes de l’ex-fédération, amis comme ennemis, traduit un changement majeur. De la Slovénie à la frontière entre la Macédoine et la Grèce, la plupart des habitants de la région renouent peu à peu les liens qui ont été rompus dans les années 1990. En lieu et place de la Yougoslavie disparue, une “yougosphère” prend forme.

Cette révolution quotidienne se déroule sans tambour ni trompette. Ainsi, la réunion préparatoire à la création d’un centre de pompiers d’Europe du Sud-Est, dans le cadre du Conseil de coopération régionale, mérite à peine d’être mentionnée, même à Sarajevo, où elle s’est tenue, et à plus forte raison ailleurs. Pourtant, ce dont il faut se réjouir, c’est précisément du fait que des soldats qui s’étaient affrontés il n’y a pas si longtemps s’entraînent désormais ensemble, ou que des pompiers coopèrent systématiquement, ou que tous, des anciens combattants aux banquiers centraux, se rencontrent avec une régularité de métronome ou presque. Le Conseil de coopération régionale, à Sarajevo, planche patiemment sur une montagne de dossiers aussi ennuyeux que nécessaires. C’est un processus, pas un événement.

 

Pour les Kosovars, il n’est de bon lait que slovène


La yougosphère plonge ses racines dans une expérience commune du commerce et des affaires. La plupart des ex-Yougoslaves (Bosniaques, Serbes, Monténégrins et Croates) pratiquent la même langue, avec de légères variantes. Nombre de Macédoniens et de Slovènes parlent ou comprennent le serbo-croate. Dans la majeure partie de la région, il est possible de circuler librement d’un pays à l’autre avec une simple carte d’identité. On y aime la même musique et la même nourriture.

Des différences politiques, religieuses et ethniques persistent, évidemment. Mais, chaque été, des milliers de jeunes se rassemblent au festival de musique Exit, à Novi Sad, en Serbie, et des vedettes venues des quatre coins des Balkans n’ont aucun mal à faire salle comble, où qu’elles se produisent. Le Monténégro réalise près du tiers de son commerce extérieur avec la Serbie. La Bosnie représente le premier marché d’exportation de la Serbie et le deuxième de la Croatie. La Serbie est le premier partenaire commercial de la Macédoine.

Les chaînes de supermarchés, comme le serbe Delta, le slovène Mercator et le croate Konzum, ont toutes ouvert des magasins sur le territoire national des uns et des autres. A l’image d’un nombre grandissant d’entreprises de l’ex-Yougoslavie, elles considèrent la région comme un marché unique. Le premier quotidien serbe, Politika, publie une édition nationale et une autre, légèrement différente, destinée à l’“ex-You”. Un gros titre typique a annoncé, dans la version serbe, la “conquête” prévue de la Croatie, non par les forces armées, mais par Cipiripi, une pâte à tartiner chocolatée produite en Serbie. Le principal grief des Serbes à l’égard des Croates n’a plus rien à voir avec des questions territoriales ou le problème des réfugiés, mais avec les barrières commerciales non officielles, qui, à les en croire, favorisent plus les firmes croates installées en Serbie que l’inverse.

Si on les interroge sur la yougosphère, les Croates réagissent avec froideur. Non pas parce qu’ils n’en veulent pas : ils détestent simplement ce nom, qui leur rappelle l’Etat dont ils ont fait sécession. Mais personne d’autre ne semble s’en formaliser. Même les Albanais de l’ex-Yougoslavie, qui vivent pour la plupart au Kosovo et en Macédoine (et qui sont différents des autres peuples par de nombreux aspects), n’échappent pas à l’influence de la yougosphère. Un publicitaire d’Albanie assure ainsi qu’il ne réussirait jamais à commercialiser du lait italien au Kosovo parce que, pour les Kosovars, le lait slovène est la référence.

Dans la vie de tous les jours, nombreux sont ceux qui évoluent avec bonheur dans plusieurs sphères. Les Kosovars regardent la télévision en langue albanaise, mais ils entrent dans la yougosphère quand ils font du commerce avec la Serbie ou passent leurs vacances au Monténégro. Les Bosniaques de tous horizons [musulmans, catholiques croates et orthodoxes serbes] mangent les mêmes choses et font beaucoup d’affaires entre eux. Mais le football fait ressortir leurs différences, comme dans d’autres pays. Les Serbes bosniaques soutiennent l’équipe nationale de Serbie ; les Croates bosniaques, celle de Croatie ; seuls les Bosniaques musulmans soutiennent la Bosnie.

Dans les prochaines années, le problème sera de consolider ce que les peuples ont en commun, de faire en sorte que les gouvernements travaillent en ce sens et d’essayer de parvenir à un meilleur alignement politique et économique dans l’ensemble de la yougosphère et, dans l’idéal, ­également avec le reste de l’Europe. L’Union européenne a été fondée dans le but de cimenter la paix sur le continent ; dans la yougosphère, la tâche n’est pas encore terminée.

Source : courrierinternational.com, le 01 octobre 2009.

 

 

***



Povezivanje naroda sa prostora Jugoslavije
20.  avgust 2009.

 

Stvaranje Jugosfere


Nakon skoro 20 godina ratom prekinutih političkih veza, povezivanje kompanija, poslovnih ljudi i pojedinaca neprimetno se obnavlja.

Na nedavnom samitu Pokreta nesvrstanih predsednik Srbije Boris Tadić je istakao da firme bivših republika SRFJ treba da udruže snage radi zajedničkog nastupa na inostranim građevinskim i specijalizovanim vojnim projekima. Njegov hrvatski kolega je to potvrdio i rekao da su preduzeća iz „naših zemalja“ isuviše mala da bi samostalno mogla da konkurišu na inostranim tržištima.

Konstatacije dva predsednika su delovale kao nešto što je sasvim prirodno i očigledno. Međutim, obraćanje skupu predsednika jedne od bivših republika SFRJ terminom „naše zemlje“, predstavlja veliki zaokret. Na prostoru od Slovenije do granice Makedonije sa Grčkom, većina ljudi i dalje ima dosta toga zajedničkog, bez obzira da li se o tome javno govori ili ne. Veze koje su prekinute devedesetih godina prošlog veka svakodnevno se ponovo uspostavljaju. Jugoslavija kao država je prestala da postoji, ali umesto nje nastaje Jugosfera.

Ova velika promena u svakodnevnom životu na zapadnom Balkanu se dešava bez velike pompe. Mali broj ljudi je to uopšte zapazio. Narod unutar sfere uzima to zdravo za gotovo, kao nešto što se podrazumeva samo po sebi. Ostali, koji se ne nalaze izvan tog kruga, kao da situaciju potpuno ignorišu. Možda to nije iznenađujuće jer, dobra vest u stvari i nije vest. Pripremni sastanak za uspostavljanje vatrogasnog centra za jugoistočnu Evropu u okviru regionalnog saveta za saradnju u medijima jedva da je spomenut. Čak i u samom Sarajevu gde je održan.

Međutim, činjenica je da vojnici koji su donedavno ratovali sada treniraju zajedno, da vatrogasci rutinski sarađuju i da se svi od veterinara pa do bankara redovno poslovno sastaju. To je jedan proces koji je upravo i cilj saveta za regionalnu saradnju.

Koreni Jugosfere leže u zajedničkom iskustvu, trgovini i poslovanju, jer većina bivših jugoslovena - bosanci, srbi, crnogorci, makedonci i hrvati govore istim jezikom sa veoma malim razlikama. Mnogi makedonci i slovenci i dalje govore ili razumeju jezik koji je bio poznat pod nazivom srpsko-hrvatski ili hrvatsko-srpski. Unutar većeg dela regiona, ljudi mogu slobodno da putuju samo sa ličnom kartom.

Stanovnici regiona vole istu muziku i istu hranu. Političke, religijske i etničke razlike naravno i dalje postoje, ali razne manifestacije, kao što su EXIT festival u Novom Sadu, svakog leta okupljaju na hiljade mladih ljudi koji se bez obzira na to povezuju. Koncerti zvezda narodne muzike odvijaju se u uvek punim halama i stadionima širom jugosfere. „Narodnjake” mladi koriste kao muziku za mobilne telefone.

Pan-Balkanska svest ima određene zajedničke karakteristike. Ljudi dele iste brige, iste strahove i nade. Nedavno istraživanje u svim zemljama zapadnog Balkana je pokazalo da se blago smanjio broj građana koji žele da emigriraju.

Skoro trećina trgovine Crne Gore odvija se sa Srbijom. Bosna je istovremeno i najveće izvozno tržište Srbije, a drugo po važnosti za Hrvatsku. Srbija je najveći trgovinski partner Makedonije. Ništa čudno, s obzirom da ekspanzije manjih tržišta obično podrazumevaju privrednu saradnju sa susedima. Delta iz Srbije, Konzum iz Hrvatske i Merkator iz Slovenije međusobno otvaraju supermarkete jedni kod drugih. Kao i druge kompanije ex-Jugoslavije i one tretiraju ovaj region kao jednu celinu. Srpski dnevni list Politika ima redovan „ex-Yu” odeljak. Nedavni naslov u srpskim novinama je najavljivao „osvajanje” Hrvatske, ali ovaj put ne oružjem već svima poznatom čokoladicom Cipiripi.

Pojedini krugovi ljudi su oduvek znali da će biti tako. Čak i u najmračnija vremena građanskog rata u Jugoslaviji, kriminalci su preko borbenih linija trgovali svim i svačim, od oružja do cigareta. Poznata „turbofolk” muzika bila je svuda popularna, bez obzira na njenu često nacionalističku konotaciju. Sada se priključuju i ostali. Najveći problem Srbije sa Hrvatskom danas nije vezan ni za teritorije ni za izbeglice već za neformalne barijere koje, kako kažu, omogućavaju hrvatskim kompanijama lakši pristup i rad na srpskom tržištu nego obrnuto.

Osim u Hrvatskoj gde se na pomen jugosfere može naići na skamenjena lica, u ostalim državama vlada blaga ravnodušnost. Čak i jugoslovenski albanci koji većinom žive na Kosovu i Makedoniji nisu izopšteni iz jugosfere. Na primer, jedan poslovni čovek iz Albanije tvrdi da na Kosovu nikada ne bi mogao uspešno da se bavi prodajom italijanskog mleka, iz prostog razloga što za građane te pokrajine slovenačko mleko predstavlja najviši standard.

Ljudi svakodnevno žive u više sfera. Albanci sa Kosova gledaju televiziju na albanskom, ali ulaze u jugosferu čim započnu trgovinu sa srbima ili kad odu u Crnu Goru na more. Bosanci svih nacionalnosti konzumiraju istu hranu i dosta međusobno posluju. Jedino fudbal ističe razlike kao, u ostalom, i u drugim zemljama. Bosanski srbi podržavaju srpski nacionalni tim, bosanski hrvati Hrvatski, a samo bosanci (bosanski muslimani) navijaju za Bosnu.

U godinama koje dolaze treba isticati ono što je ljudima zajedničko, usredsrediti vlade država u regiji na taj cilj i nastojati da se politika i poslovanje prvenstveno u Jugosferi, a zatim i prema ostatku Evrope, što više približe. EU je osnovana kako bi se osigurao mir na kontinentu, a u Jugosferi taj posao još nije dovršen.



Source : nasayugoslavija.org

 

 

 


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