Marko Rakar a quitté le poste de police, l'enquête se poursuit la semaine prochaine
M. Rakar maintient qu'il ne cédera pas les mots de passe qui protègent les données sur son ordinateur.
Aujourd'hui le blogueur Marko Rakar s'est retrouvé pour la troisième fois au siège de la police criminelle de Zagreb, où l'on a examiné presque toutes les sources de données ainsi que le matériel qui lui ont été confisqués.
- La suite la semaine prochaine lorsqu'ils auront pris possession des équipements qui leur sont nécessaires pour accéder à mes données - a déclaré Makar après avoir quitté le siège de la police un peu avant 17 heures.
Les inspecteurs du Pôle de la criminalité économique ont continué aujourd'hui d'examiner ses ordinateurs, qui lui ont été confisqué dans son bureau mercredi, lorsque le blogueur avait été arrêté au motif d'avoir divulgué un secret d'état, en l'occurence d'avoir publié sur internet le Registre des anciens combattants.
M. Rakar maintient qu'il ne cédera pas les mots de passe qui protègent les données sur son ordinateur.
De façon non officielle nous avons appris qu'au cas où M. Rakar continuerait à ne pas collaborer quand il s'agit de la fouille de ses ordinateurs, la police engagera tous les experts dont elle dispose, une aide ayant été requise auprès de deux bureaux d'Interpol.
Marko Rakar napustio policiju, sljedeći tjedan nastavak pretrage
Rakar i dalje tvrdi da neće istražiteljima odati lozinke kojima su mu na računalu zaštićeni podaci.
Bloger Marko Rakar danas je treći put bio u sjedištu kriminalističke policije u Zagrebu gdje su mu pregledali gotovo sve oduzete podatke i opremu.
- Nastavit će sljedeći tjedan kad pribave opremu koja im treba da pristupe mojim podacima - rekao je Rakar nakon što je nešto prije 17 sati izašao iz policije.
Inspektori Odjela gospodarskog kriminaliteta danas su nastavili s pretragom njegova računala, oduzetog iz ureda u srijedu, kada je bloger i uhićen zbog sumnje da je odao službenu tajnu, odnosno na internetu objavio Registar branitelja.
Rakar i dalje tvrdi da neće istražiteljima odati lozinke kojima su mu na računalu zaštićeni podaci.
Neslužbeno doznajemo da će policija, u slučaju da Rakar i dalje ne bude surađivao u pogledu pretraga računala, angažirati sve stručnjake koji joj stoje na raspolaganju, a pomoć je zatražena i od dvaju Interpolovih ureda.
Source : večernji.hr, le 9 avril 2010.
Zagreb - Les autorités croates ont ouvert une enquête sur la publication illégale et anonyme du registre des anciens combattants de la guerre d'indépendance croate (1991-1995), comportant environ 50% de "faux combattants", ce qui a mis en émoi ce pays balkanique.
La liste officiellement considérée comme "un secret d'état" a récemment été publiée par des inconnus sur un serveur internet aux Etats-Unis.
Ce qui attire le plus l'attention est que ce registre avait grossi de manière exagérée ces dernières années au point de dépasser les 500.000 vétérans de guerre, ce qui selon toutes les estimations est le double du nombre véritable d'anciens combattants.
Avec la publication du registre on pourra désormais démasquer les faux vétérans, qui jouissent de grands privilèges grâce à leur supposé statut d'ancien combattant.
Retraites élevées, aides sociales, appartements de l'Etat, voitures, accès privilégié à l'Université pour leurs enfants sont quelques uns de ces bénéfices.
"Dans ce pays il existe une quantité de gens furieux qui croient que c'est moi qui a publié le registre et j'espère que l'on va établir au plus vite que ce n'est pas moi", a commenté un blogueur connu et expert informatique croate, Marko Rakar, lorsqu'il a été remis en liberté après avoir été interrogé par la police en tant que suspect.
L'opposition, y compris l'actuel président Ivo Josipović, réclamait depuis plusieurs années que le registre soit publié afin que l'on puisse commencer à éliminer de la liste des privilégiés les "faux" anciens combattants.
Mais malgré la crise économique qui secoue le pays, les associations des anciens combattants et les conservateurs de la Communauté démocratique croate (HDZ) de la Premier ministre Jadranka Kosor, ex ministre des anciens combattants, s'y sont opposés avec énergie.
Kosor a promis hier que les responsables de la publication seraient dûment châtiés et elle a assuré qu'elle demanderait l'aide des USA pour les découvrir.
Le scandale et l'enquête en cours tournent également autour du peu de sécurité dont font preuve les documents "secrets" de l'Etat.
Les auteurs de l'infiltration ont assuré sur le site web anonyme qu'ils ont soutiré la documentation au ministère de la Défense et ils ont qualifié son niveau de sécurité d'"honteux".
L'association "Les volontaires de guerre indépendants croates" a annoncé qu'elle allait lancer une pétition publique en vue de destituer le président Josipović, élu en janvier, qu'elle tient pour responsable de la publication du registre, malgré qu'il ait condamné cet acte.
Cependant d'autres tels que l'ancien combattant Branko Borković ont salué la publication de la liste comme quelque chose d'attendu, après s'être plaint qu'auparavant, pas même en tant qu'ancien commandant de brigade, il ne pouvait savoir qui avait participé comme membre de sa brigade.
EFE. Zagreb. Las autoridades croatas han abierto una investigación sobre la publicación ilegal y anónima del registro de los veteranos de la guerra de independencia croata (1991-1995), con cerca de un 50 por ciento de "falsos combatientes", que ha hecho sonar las alarmas del país balcánico.
La lista, oficialmente un "secreto de Estado", fue publicada recientemente por desconocidos en un servidor de internet de Estados Unidos.
Lo que más llama la atención es que ese registro habría crecido sobremanera en los últimos años, hasta superar los 500.000 veteranos de guerra, lo que según todas las estimaciones es el doble del número verdadero de ex combatientes.
Con la publicación del registro se podrá ahora desenmascarar a los veteranos "falsos", que gozan de grandes privilegios gracias a su supuesta condición de ex combatientes.
Elevadas jubilaciones, ayuda social, pisos estatales, coches, ingreso privilegiado en las universidades para sus hijos son algunos de esos beneficios.
"En este país hay un montón de gente furiosa que cree que fui yo quien publicó el registro y espero que lo antes posible se determine que no he sido yo", comentó hoy un conocido blogger y experto informático croata, Marko Rakar, cuando fue puesto en libertad tras ser interrogado por la policía como sospechoso.
La oposición, incluido el actual presidente, Ivo Josipovic, pedía desde hace años que se publicara el registro, para que pudiera iniciarse el proceso de eliminar de las listas de los privilegiados a los ex combatientes "falsos".
Pero a pesar de la crisis económica que sacude al país, las asociaciones de los veteranos de guerra y la conservadora "Unión Democrática Croata" (HDZ) de la primera ministra, Jadranka Kosor, ex ministra de los Veteranos de guerra, se han opuesto enérgicamente a ello.
Kosor prometió ayer que los responsables de la publicación ilícita recibirán el castigo "adecuado", y aseguró que pedirá la ayuda de EEUU para descubrirlos.
El escándalo y la investigación en curso se refieren también a la poca seguridad de la que gozan los documentos estatales "secretos".
Los autores de la filtración aseguraron en el sitio web anónimo que habían sacado la documentación del Ministerio de Defensa y calificaron su nivel de seguridad como "vergonzoso".
La asociación "Los voluntarios de guerra independientes croatas" anunció que incoará una petición pública para la destitución del presidente Josipovic, elegido en enero, por considerarlo responsable de la publicación del registro, aunque él condenó el acto.
Sin embargo, otros, como el conocido ex combatiente Branko Borkovic, elogia la publicación de la lista como algo esperado, tras lamentar que antes, ni siquiera como ex comandante de brigada, podía saber quiénes habían sido incluidos como miembros de su brigada.
Source : laverdad.com, le 8 avril 2010.
A noter que la fameuse page est à nouveau en service après que le propriétaire américain du serveur eut recueilli suffisamment de dons à cette fin.
A noter également la création d'un groupe facebook en signe de solidarité avec Marko Rakar, intitulé "Moi aussi j'ai publié le registre des anciens combattants".
Marko Rakar remis en liberté après une perquisition de son bureau et de son appartement
La police a arrêté le blogueur bien connu Marko Rakak, soupçonné d'avoir publié la liste des anciens combattants. Après que son bureau eut été perquisitionné, Marko Rakar a été amené dans un véhicule de police, mais il a ensuite été remis en liberté, écrit le Večernji list.
Le blogueur bien connu et activiste politique Marko Rakar a été relâché hier soir un peu avant minuit du centre de la police criminelle de Zagreb, une dizaine d'heures après avoir été arrêté par la police au motif fondé d'avoir dévoilé un secret officiel, d'avoir enfreint l'article 351 du Code pénal, en l'occurence d'avoir publié sur internet le registre des anciens combattants.
Zbog objave popisa branitelja policija je uhitila poznatog blogera Marka Rakara. Nakon pretresa njegova ureda, Marko Rakar je odvezen u policijskom vozilu, ali je nakon toga pušten na slobodu, piše vecernji.hr
Poznati bloger i politički aktivist Marko Rakar pušten je sinoć malo prije ponoći iz sjedišta zagrebačke kriminalističke policije, desetak sati nakon što ga je policija uhitila zbog osnovane sumnje da je odao službenu tajnu, prekršio članak 351. Kaznenoga zakona, odnosno na internetu objavio Registar branitelja.(www.vecernji.hr)
Source : liderpress.hr, le 8 avril 2010.
IRIB/Hina - Objavljivanje popisa imena osoba koji su navodno bili sudionici Domovinskog rata na internetu je hrvatska premijerka Kosor nazvala "dijelom obavještajnog podzemlja".
Objavljivanje dijela registra veterana na ilegalan način je nasrtaj na pravnu državu, izjavio u Zagrebu hrvatski predsjednik Ivo Josipović, ponovivši da on jeste za objavljivanje registra, ali na zakonit način.
Source : bosnian.irib.ir, le 8 avril 2010. |
Marko Rakar en état d'arrestation !
Marko Rakar, blogueur notoire, qui a été retiré de la liste des conseillers potentiels du président Ivo Josipović pour n'avoir pas payé ses impôts*, s'est rendu lui-même au poste de police, comme il nous l'a annoncé.
"Etant donné que dans certains commentaires sur les portails on me rattachait avec la publication du registre des anciens combattants, avec laquelle je n'ai aucun rapport, j'ai pris peur, et j'ai donc décidé d'aller à la police. J'y suis encore, je n'ai aucun problème et tout est ok", a alors déclaré M. Rakar pour le portail Dnevnik.hr.
Cependant, nous avons reçu il y a peu la nouvelle que Marko Rakar a été arrêté.
Maro Mihočević, l'avocat de Marko Rakar, nous a confirmé que son client a été arrêté, mais il ne peut dire quelles sont les raisons de son arrestation, ni si cela est lié avec le registre des anciens combattants.
De manière non officielle, nous avons appris que Marko Rakar est pour l'instant la seule personne à avoir été arrêtée après que le registre eut été publié, et selon nos informations il est accusé d'avoir divulgué un secret officiel. En même temps, une plainte pénale contre x a été déposée visant des personnes issues du ministère des Anciens combattants, de la Défense et de l'Intérieur pour avoir transmis des informations de façon non autorisée.
* Après que sa société d'informatique eut fait faillite (N.D.T)
Marko Rakar uhićen !
Marko Rakar istaknuti bloger, koji je zbog afere s neplaćanjem poreza skinut s liste savjetnika predsjednika Josipovića, jutros je, kako nam je rekao, sam otišao na razgovor na policiju.
'Budući da su me u nekim komentarima na portalima povezivali s objavom
registra branitelja, s kojom ja nemam veze, postalo me strah, pa sam
odlučio sam doći na policiju. Još sam uvijek tu, nema nikakvih problema i
sve je ok', izjavio je tada za Dnevnik.hr Rakar.
No prije nekoliko trenutaka dobili smo informaciju da je Marko Rakar
uhićen.
Maro Mihočević, odvjetnik Marka Rakara potvrdio nam je da je njegov
klijent uhićen, ali kaže kako ne može govoriti o razlozima njegova
uhićenja, kao ni o tome ima li to veze s Registrom branitelja.
Neslužbeno saznajemo da je Marko Rakar jedini za sada uhićen nakon
objave registra branitelja, a kako doznajemo tereti ga se da je objavio
službenu tajnu. Istodobno su podignute kaznene prijave protiv nepoznatih
osoba iz ministarstva branitelja, obrane, unutarnjih poslova koje su
neovlašteno dale podatke.
Source : pollitika.com, le 7 avril 2010.
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