Srebrenica : la Republika Srpska accusée de "contestation du génocide"
SARAJEVO - Le bureau du Haut représentant de la communauté internationale en Bosnie (OHR) a accusé mercredi le gouvernement de l'entité serbe bosniaque de déni du génocide de Srebrenica en raison de son intention de procéder à une révision de la liste des victimes de ce massacre.
"Les conclusions du gouvernement de la Republika Srpska (RS) du 19 avril représentent encore une tentative abjecte visant à contester qu'un génocide a été commis en juillet 1995 à Srebrenica (est)", affirme le OHR dans un communiqué.
Il s'agit, selon la même source, d'une "déformation délibérée des faits historiques et juridiques établis" et d'une "dissémination de désinformation avec pour objectif de dissimuler la vérité".
Le gouvernement de la RS avait annoncé lundi son intention de procéder à la révision d'une liste de quelque 7.800 victimes musulmanes du massacre de Srebrenica, établie en 2004 par une commission gouvernementale serbe bosniaque, arguant que cette liste avait été faite "sous la pression" de la communauté internationale.
L'OHR affirme qu'"il ne peut pas y avoir de justification politique, juridique ou morale" à l'initiative du gouvernement de la RS qui est invité à "reconsidérer ses conclusions et à accepter les faits".
Selon les associations de familles de victimes du massacre, qui a été qualifié de génocide par la justice internationale, 8.372 personnes ont été tuées par les forces serbes bosniaques en juillet 1995 dans l'enclave musulmane, peu avant la fin de la guerre de Bosnie (1992-95).
Plus de 6.400 personnes ayant péri dans ce massacre ont été identifiées à ce jour, selon l'OHR.
"Reconnaître et accepter le fait de génocide est essentiel pour la santé de toute société, et particulièrement de celle au nom de laquelle ces crimes ont été commis", a souligné l'OHR.
Dans la journée, le président de la RS, Rajko Kuzmanovic, a déclaré à la presse qu'il regrettait une réaction "aussi énergique" de l'OHR, dirigé par le diplomate autrichien Valentin Inzko.
"L'intention du gouvernement de la RS (...) n'est pas de nier le crime qui a eu lieu, mais seulement de 'réparer' des éléments (de l'enquête précédente, ndlr), pour l'histoire et pour notre avenir", a déclaré M. Kuzmanovic, selon l'agence Fena.
Le président du parlement de la RS, Igor Radojicic, a affirmé pour sa part que l'objectif d'une nouvelle enquête était d'"établir une interprétation objective des événements" de Srebrenica et d'"éliminer des manipulations".
L'initiative du gouvernement serbe bosniaque intervient au moment d'une montée du discours nationaliste dans le pays, avant des élections générales prévues en octobre.
Source : romandie.com, le 21 avril 2010.
Premier dispensaire pour les animaux sauvages
Dans le cadre du Centre de Fauconnerie à Dubrava, à proximité de Šibenik, a été ouvert le premier dispensaire pour soigner les animaux sauvages en Croatie. D'après le propriétaire de ce centre, Emilio Mendušić, le dispensaire qui s'occupe des rapaces existe depuis dix ans déjà mais grâce au travail volontaire.
- Cela fait des années que nous envoyons nos projets à différentes adresses, ce qui a finalement donné lieu à cette structure dans laquelle ont été investis 2,5 millions de kunas. Elle a été aménagée et équipée d'une salle d'opération avec des rayons x, des instruments, des stérélisateurs, des appareils pour les examens hématologiques et biochimiques, a déclaré Mendušić, tout en ajoutant que le dispensaire servirait à toutes les associations qui s'occupent des animaux blessés ou abandonnés.
Le vétérinaire Emil Ofner, médecin permanent du Centre de Fauconnerie, souligne l'importance de ce dispensaire, car selon lui il s'agit de la première structure équipée de la sorte en Europe de l'Est.
Le ministère de la Culture, l'Institut pour la protection de la nature de la République de Croatie, la Ville de Šibenik, le Comitat de Šibenik-Knin ainsi que de nombreuses firmes et fondations ne sont que quelques-uns des sponsors de ce dispensaire.
Source : zamirzine.net, le 21 avril 2010.
Je présente ce texte sur l'anarchisme en Istrie et en Dalmatie malgré que je lui trouve quelques imprécisions, une d'entre elles étant que la période examinée n'est pas suffisamment bien définie.
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