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Balkanikum

posté le 27-10-2011 à 19:44:39

Fin de partie pour le HDZ croate. Néanmoins la présidente du parti, Jadranka Kosor, parle de tout recommencer à zéro. "S'il le faut nous retournerons à la baraque", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse tenue à l'occasion de l'annonciation officielle que son parti faisait l'objet d'une enquête judiciaire. La fameuse baraque dont elle parle, située dans le quartier de Jarun, est le lieu où fut fondé une des plus redoutables mafias nationalistes des Balkans au début des années 90 : le HDZ. 

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Un article de Tomislav Klauški 

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Supprimer le HDZ !

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Si Jadranka Kosor est réellement disposée à retourner dans la baraque, alors c'est bon signe. Cela veut dire qu'enfin le HDZ se supprime en vue de se refonder.

En l'espèce cette fichue baraque devrait être brulée avant qu'il ne soit trop tard. Déjà il en est sorti une organisation criminelle, il conviendrait donc de tout faire pour que cela ne se reproduise pas. Une fois ça suffit. Une fois c'est déjà trop.

Mais soyons bref : avec un pareil passif l'heure est venue pour le HDZ de cesser ses activités. Que le portier éteigne la lumière, que la femme de ménage ramasse les drapeaux... et que Kosor nettoie le coffre-fort. 

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Tous font l'objet d'une enquête.

De fait, tous sont visés par l'enquête : le parti dans son intégralité, son ancien président de même que la campagne de l'actuelle présidente.

Le HDZ est officiellement soupçonné d'avoir financé les campagnes électorales avec des "fonds occultes", c'est-à-dire avec de l'argent puisé dans les entreprises publiques. Chacune de ses victoire électorale est un délit.

Est également comprise dans l'enquête la campagne présidentielle de Jadranka Kosor en 2005. Certes Jadranka Kosor ne l'est pas elle-même bien que comme personne responsable elle ait signé le rapport financier fictif. Mladen Bajić [Le Procureur en chef, N.d.T.], on s'en est déjà rendu compte, n'attrape pas ceux qui sont encore en fonction. Seulement les cadavres politiques.

Justement un pareil spécimen, Ivo Sanader, l'ancien président du HDZ, comparait cette semaine à son premier procès. Le plus banal, celui où il est accusé d'avoir pris une provision auprès de l'Hypo banka. Au moins quatre autres l'attendent, des procès bien plus sensationnels.

Mais alors comment un tel parti peut-il encore exister ? 

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Du chemin de croix à l'enfer

Aujourd'hui Jadranka Kosor a professé de grandes paroles. Elle a parlé du "chemin de croix" que traverse le parti depuis le premier juillet 2009, en cherchant ainsi à donner un lustre de sainteté à ses déboires politiques. Pourtant le HDZ ne s'achemine pas sur tel "chemin de croix", du moins pas dans son avant dernière station, mais plutôt au Purgatoire. Et avec peu ou presque aucune chance d'aboutir au Paradis.

En l'espèce il y a eu trop de vols, de mensonges, de tricheries et de dénis... et bien trop peu de véritable repentir.

Même maintenant que le HDZ se retrouve devant le banc des accusés, et que sa campagne présidentielle fait l'objet d'une enquête, Jadranka Kosor rejette avec indignation la possibilité de remettre son tablier.

Elle se comporte comme si elle n'avait rien à voir avec tout ça : comme si elle n'avait jamais été aux côtés de l'inculpé Sanader au sommet d'un parti sur le point de l'être aussi, et comme si elle n'avait jamais apposé sa signature sur un rapport financier fictif. 

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S'il est vrai que deux chemins débouchent du Purgatoire, le HDZ s'obstine sur le mauvais.

C'est pourquoi l'heure est venue d'abolir un pareil parti. De toutes façons depuis le tout début, dans la fichue baraque déjà, les cartes ont été mal distribuées.

Trop de criminalité et de corruption, trop de crimes et de profits de guerre, de pillage et d'injustice qui au cours des vingt dernières années sont restés impunis. Alors maintenant que les choses sont enfin aux portes du tribunal, une occasion unique se présente pour qu'un pareil HDZ se dissolve tout bonnement. 

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Cela ne suffit pas que de perdre les élections

Ce n'est pas suffisant qu'il perde les élections. Il les a déjà perdues une fois et il est revenu encore pire, encore plus dangereux, encore plus délétère.

Maintenant il convient tout simplement de supprimer le HDZ, d'interdire à ses hauts fonctionnaires d'exercer des charges publiques et de retirer aux simples membres leur carte de parti, qu'ils aillent donc comme simples citoyens se réunir dans la baraque de leur choix pour tout redémarrer à zéro. Bien entendu à condition que quelqu'un prenne la peine de raser la baraque par mesure de sécurité.  

Tant qu'à faire, autant encore raser ça. 

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Source : index.hr, le 27 octobre 2011.

 


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posté le 26-10-2011 à 20:01:48

Note : Vous pouvez retrouvez ce texte sur mon ancien blog car, comme vous le voyez, tout le texte est écrasé en un seul paragraphe. J'ignore pourquoi.

Les hybrides entre chiens et loups sèment la terreur dans l'arrière-pays dalmate

La sècheresse de cet été, qui a infligé d'importants dommages aux agriculteurs, aux bergers et aux éleveurs de gros bétails, restera également dans la mémoire d'Ana Grgas, experte judiciaire chargée d'évaluer les dégâts provoqués par les prédateurs. Sur le territoire qui est de son ressort, le comitat de Zadar, les missions d'expertise ont doublé de juillet à septembre, tout comme les attaques de loups contre les animaux locaux. Cela principalement autour de la magistrale en direction de Pag, Vinjerac, Slivnica. "La sècheresse a chamboulé la chaine alimentaire dans la nature. Les ruisseaux se sont asséchés, les fleuves Zrmanja et Krupa aussi, de sorte que le loup en quête de nourriture et d'eau s'empare de nouveaux territoires. Les braconniers tuent le petit gibier, les villages sont abandonnés, les loups errent à la recherche de nourriture, glanent les odeurs humaines et pénètrent dans des zones habitées", déclare Ana Grgas.

On a beau raconter qu'il y a de plus en plus de loups, qu'ils sont amenés en hélicoptère et relâché dans le karst, les données exactes indiquent pourtant qu'ils ont sensiblement diminué. Dans le rapport sur la situation des loups, qui vient justement d'être publié, il est dit que 21,6% de la population estimée, soit 42 unités, ont été tués entre septembre 2010 et septembre 2011. Autant dire que les loups ont chez nous un sombre avenir ou que l'homme est devenu un loup pour... le loup.

"Les loups sont tués sans qu'il n'y ait de contrôle, ils sont empoisonnés par une mixture de strychnine et de verre, des pièges en fer sont posés, et cela sur des territoires où les êtres humains peuvent également être blessés. Rien de plus normal que de tuer un loup illégalement et que de le suspendre fièrement au milieu du village pour qu'on le voie", explique A. Grgas qui tire son expérience de la pratique.

Jasna Jeremić, employée à l'Institut national pour la conservation de la nature, dément elle aussi qu'il y ait de plus en plus de loups. D'après elle les loups n'ont fait que se regrouper ou s'installer sur de nouveaux territoires, ce qui s'explique avant tout par leur quête de nourriture dont la nature abonde de moins en moins.

"Il est exclu qu'il y ait de plus en plus de loups", affirme résolument J. Jeremić, pour qui le taux élevé de mortalité a provoqué une inflexion du nombre d'effectifs, une permanente décomposition/formation des meutes ainsi que l'absence de véritable partenaire pour fonder une meute.

Dans une étude sur l'existence d'hybrides, les experts de la Faculté vétérinaire de Zagreb ont étudié 203 animaux différents qu'ils ont classé en trois catégories sur base de l'apparence et des caractéristiques externes : le chien, le loup et l'hybride présumé. Sur les dix présumés, trois se sont révélés être des hybrides tandis que les autres étaient de vrais loups. Deux autres hybrides ont été identifiés dans la catégorie des loups bien que par leurs caractéristiques extérieures ils correspondaient à ces derniers.

J. Jeremić précise que les cinq hybrides du milieu naturel sont des hybrides résultant d'une combinaison entre louves et chiens et que le seul hydride issu d'une captivité est un hydride entre un loup et une chienne.

"Sur les cinq hybrides du milieu naturel, quatre provenaient de la Dalmatie et un de la Lika. Le phénomène des hybrides (trois pour-cent de la population totale des loups) en Croatie, particulièrement en Dalmatie, dénonce la structure sociale détériorée des loups, prévient J. Jeremić. Il y a quatre ans, à Žegar/Obrovac un loup a été tenu en captivité par Vojo Radmilović qui était alors propriétaire d'une ferme de chèvres. D'après son propre aveu, il l'a accouplé avec une femelle charplanina qui a mis bas des chiots. Aujourd'hui personne ne souhaite en parler à Žegar parce que tout le village a fait les frais du loup retenu, nous a déclaré un vieil habitant de Žegar. Et il ajoute qu'aujourd'hui les hybrides errent parce que le propriétaire de la ferme a depuis lors quitté la Croatie et que les chiens se sont dispersés dans la forêt.

Une fin tragique

L'experte judiciaire Ana Grgas est au courant de cette histoire sur les hybrides entre chiens et loups. Elle pense avoir constaté un massacre qui est justement l'œuvre d'un tel hybride et de plusieurs autres chiens lorsqu'elle avait procédé à un examen des lieux à Muškovci

"Le mouton était sans tête, la laine arrachée et dispersée tout autour, une scène dont je ne suis pas souvent témoin. Les loups ne laissent pas de tels cadavres et lorsque j'arrive pour une expertise je sais immédiatement qui a attaqué la chèvre ou le mouton", explique Grgas. Outre la confirmation d'hybrides dans la nature, il faut s'inquiéter que les petits des loups dans la nature soient capturés et maintenus captifs et aussi s'inquiéter du phénomène des hybrides en captivité. On les vante comme de parfaits gardiens et du bon matériel génétique pour les éleveurs et les amateurs de combats de chiens. Ces combats de chiens, notamment en Bosnie-Herzégovine et dans les parties périphériques des trois comitats de Dalmatie, sont justement là où finissent le plus souvent les hybrides. Sur le marché noir ils peuvent être vendus à partir d'un millier d'euros.

Jasna Jeremić prévient que les effets pervers sont proprement imprévisibles.

"Retenir des animaux sauvages en captivité de façon changeante et inappropriée aboutit au stress et à la névrose. Confrontés à d'autres chiens ils essayeront d'établir la structure de la meute et d'affirmer leur domination, parfois avec des conséquences mortelles. L'idée d'obtenir par le croisement de meilleurs chiens de garde et des animaux de compagnie est loin de la vérité", note Jeremić, qui insiste que les hybrides peuvent se révéler plus agressifs que les loups dont le sang est pur. Le plus souvent ils ont des instincts de chasseurs très prononcés et en famille ils peuvent regarder les enfants comme des proies faciles.

Un habitat scindé à cause de la construction d'un axe routier

La difficulté de trouver un partenaire adéquat pour s'accoupler, déclare l'experte, tient à toute une quantité de facteurs. Avant tout il est question de l'augmentation de la population de chiens et de chiens errants sur les territoires qu'occupent les loups. Ensuite vient la mortalité accrue des loups et ensuite la scission d'habitats à cause de la construction de voies routières et du petit nombre des passages pour animaux. Ainsi sont détruits les habitats pour nombre d'animaux. Faute de partenaire, explique Jeremić, les loups peuvent s'accoupler, hormis les chiens, avec leur parenté (frère et sœur ou parent avec progéniture). La fréquence des anomalies augmente alors, telles que l'albinisme constaté parmi une meute à Mosor.

Source : alertonline.org, le 18 octobre 2011.

 


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posté le 26-10-2011 à 10:35:44

Sale passe pour la Bosnie-Herzégovine

Zdravko Grebo, professeur à la Faculté de droit de Sarajevo, et Miodrag Živanović, professeur à la Faculté de philosophie de Banja Luka, se sont entretenus sur la crise qui frappe la Bosnie-Herzégovine, cela au cours de l'émission "Most" diffusée par la Radio Slobodna Evropa.

Extraits :

Sommes-nous au creux de la vague ou bien la Bosnie-Herzégovine peut-elle encore davantage s'enfoncer ? A cela Zdravko Grebo répond :

Il y a deux ou trois ans je me suis exprimé sur une chaine de télévision et j'ai prétendu que la Bosnie-Herzégovine vivait ses derniers jours. Non pas parce que cela me plaisait, ni parce que je le souhaitais, mais parce que déjà alors tout indiquait que notre habileté à s'autodétruire était sans limite. Si vous me demandez maintenant si la Bosnie-Herzégovine a touché le fond, je ne peux pas vous répondre ; certes je suis infiniment triste mais aucunement résigné. Actuellement nous traversons la plus mauvaise passe de la Bosnie-Herzégovine, seulement comme nous sommes infiniment doués pour nous enfoncer peut-être allons nous encore descendre d'un pallier. Ceci est bien entendu sarcastique. Néanmoins cette passe que traversent les Bosno-herzégoviniens, pour autant qu'ils existent, est en quelque sorte une situation catastrophique dans laquelle les gens ne savent pas ce qui va les attendre le lendemain matin.

"Non seulement la Bosnie-Herzégovine n'existe-t-elle pas en tant qu'Etat mais malgré tout ce qui nous avons vécu de triste elle n'existe pas non plus comme société. Nous vivons dans une sorte de chaos, d'effroi, où chacun ne sait à quoi s'attendre le lendemain. Je ne suis pas sûr que la Bosnie-Herzégovine existe en tant qu'édifice constitutionnel et juridique. C'est une façade qui tient tant bien que mal à coups de subterfuges et de supercheries depuis un an, lorsque se sont déroulées les élections. Un effroyable chaos gardé sous contrôle par la communauté internationale est maintenu en l'état. Comme je vois les choses, jamais dans son histoire la Bosnie-Herzégovine n'a été aussi mal en point, et je ne vois pas comment elle pourrait aller mieux demain. Demain nous serons à nouveau nez-à-nez avec le chaos, avec le dragon planté au milieu du feu et qui nous dit : "Vous n'allez pas mourir aujourd'hui, mais vous allez devoir vivre sous cette pression", rajoute Grebo.

A la même question, Živanović répond : Il y a quelques années j'ai moi-aussi avancé que la Bosnie-Herzégovine ne pouvait se maintenir sous une telle forme. Aujourd'hui je m'exprimerais autrement. A présent cette Bosnie-Herzégovine qui n'existe point convient à tous les politiciens. Nous sommes en présence de ce que j'appellerais le paradoxe bosno-herzégovinien : plus le peuple va mal et plus les élites politiques se portent bien. Les élites politiques voient d'un bon œil l'absence de pouvoir au niveau étatique. Il s'est avéré que les parties de la Bosnie-Herzégovine peuvent tout aussi bien fonctionner sans les organes de l'Etat. Les entités, les cantons et les municipalités - tout cela fonctionne. D'ailleurs le pouvoir à l'échelon fédéral fonctionne depuis 15-16 ans en affaires courantes et n'a rien entrepris pour le bien de ses citoyens."

Quand on lui demande si on pourrait assister en Bosnie-Herzégovine à une révolte des ventres creux, Grbo répond :

"Tous les matins, lorsque je me réveille, je suis heurté par cette passivité, par cette léthargie chez des gens qui ont véritablement été menés dans l'impasse, menés à la destruction de leur propre dignité humaine. En vieillissant je deviens plus las, je deviens légaliste, je n'inciterais pas à des changements violents toutefois, si j'étais un peu plus jeune, j'encouragerais les gens à descendre dans la rue et à prendre les choses en main car le niveau de perversion du corps politique a dépassé toute mesure et la seule façon pour changer les choses est que les jeunes, les syndicats, les chômeurs, les retraités... constituent un front et disent : assez de manipulations, nous voulons maintenant diriger nos vies. Cela peut-il se faire ? J'en doute. Même des actions moins radicales n'aboutissent pas parce que comme je l'ai dit au début nous avons un don immense pour l'écroulement. Nous sommes encore aptes à crouler.

Source : oprevolt.com, le 23 octobre 2011.

 


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posté le 18-10-2011 à 22:03:38

Re-note : Chers lecteurs, ce blog me joue beaucoup de mauvais tours pour revenir dessus, c'est pourquoi je suis revenu, temporairement je l'espère, sur une ancienne adresse.

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Saša Janković, le médiateur serbe (intermédiaire entre les citoyens et l'administration), a sévèrement critiqué la pratique d'envoyer les enfants assister de manière organisée à des événements qui par leur nature ne sont faits pour leur âge, comme cela vient d'être le cas à Jagodina.

Vidéo de l'incident auquel se réfère le médiateur serbe, lorsque les pales d'un hélicoptère ont fait voler des panneaux publicitaires à l'occasion d'un exercice de l'unité antiterroriste du ministère de l'Intérieur serbe. 

D'après e-novine, une vingtaine d'enfants ont été blessés. Heureusement ils s'en sortent avec des éraflures.

Une enquête est en cours. 

 


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posté le 18-10-2011 à 14:40:21

Shell part à la recherche de pétrole en Bosnie-Herzégovine
 
 

"Nous demandons à Shell que presque chaque millimètre de la Fédération de Bosnie-Herzégovine soit étudié. Il s'agit de 26 mille kilomètres [carrés] de territoires qui seront explorés sur base de la documentation élaborée entre 1970 et 1990", a déclaré Erdal Trhulj, ministre de l'énergie, des mines et de l'industrie de la Fédération de Bosnie-Herzégovine, cité par le journal Oslobođenje.

Le gouvernement de la Fédération de Bosnie-Herzégovine s'est décidé à signer avec le géant pétrolier hollandais un contrat portant sur l'étude de terrains. Le but est de vérifier les résultats concernant les réserves pétrolières, des résultats remontant à plusieurs décennies.

Ces résultats préliminaires avaient permis d'établir que, par exemple, sur le territoire de Tuzla, il existe quatre emplacements où l'on trouve du pétrole, cela à une profondeur variant entre mille et mille trois cent mètres.

Il est certain qu'il ne s'agit pas de grandes réserves de pétrole. Le gouvernement fédéral n'en estime pas moins que cela vaut la peine d'établir s'il existe des réserves de combustible fossile et si les quantités suffiraient à l'exploitation commerciale qui serait confiée à de grosses entreprises.

"Que Shell consente à se lancer dans le travail avec le gouvernement fédéral, de même qu'à financer par ses propres moyens les recherches pendant deux ans, est en soi un bon signe", affirme optimiste le ministre Trhulj, laissant entendre qu'une telle compagnie ne se risquerait pas à une pareille opération si elle ne pensait pas que cela puisse aboutir.

D'après le ministre, qui se réfère aux recherches menées, il est possible de tomber sur de gros gisements de pétrole et de gaz dans les Dinarides, à une profondeur allant de 5 à 8 mille mètres.

Il existe également des réserves de pétrole sur le territoire de la Republika Srpska mais elles sont inférieures à celles qui existent probablement sur le territoire de la Fédération de Bosnie-Herzégovine, affirme le ministre.

Les résultats obtenus à ce jour révèlent qu'il existe là-bas du pétrole en quatre emplacements, ajoute-il. Il est de bonne qualité mais sans être en grande quantité. Cependant le groupe pétrolier russe Zaroubejneft, déjà présent sur place en tant que propriétaire de la raffinerie de Bosanski Brod, pourrait montrer de l'intérêt pour l'exploitation.


Source : business.hr, le 18 octobre 2011.  
 


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