http://balkanikum.vefblog.net/

  VEF Blog

Balkanikum

posté le 06-10-2011 à 12:46:59

Le centre culturel Rex pris pour cible par des fascistes
 

Dans la nuit du 3 au 4 octobre, des inconnus ont bariolé de grafitis injurieux la façade du Centre culturel REX de Belgrade. Les responsables du centre y voient une "offensive synchronisée du pouvoir et des extrémistes".

Les messages qui ont été tracés sur la façade du centre REX visent directement la population LGBT. La façade du bâtiment jouxtant le centre culturel a quant à elle été décorée du graffiti "Qui veut dans le cul recevra sur sa pine".

Pour rappel, ces dernières semaines le Foyer des jeunes CK1 de Novi Sad a également été pris pour cible par des inconnus. A plusieurs reprises des cocktails Molotov et des engins explosifs ont été lancés sur ce centre.


Source : e-novine.com, le 6 octobre 2011.
 


Commentaires

Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
posté le 06-10-2011 à 11:26:56

Sicap et T-Hrvatski Telekom étendent les services de Device Management à Crnogorski Telekom
 


Berne (ots) - Les partenaires de longue date sicap et la société de services de télécommunications T-Hrvatski Telekom ont étendu la portée de la plateforme de gestion des terminaux (Device Management Centre / http://www.sicap.com/en/Device_Management_Centre.58.0.html ) de sicap. Dorénavant, elle dessert les abonnés mobiles de Crnogorski Telekom, basé au Monténégro et second opérateur du groupe dont les clients bénéficient du DMC qui opère en Croatie.

Le partage du DMC de sicap avec Crnogorski Telekom améliorera les gains en rentabilité liés à la mise à jour des paramètres de mobiles configurables par le réseau(OTA).

Cette dernière extension à Crnogorski Telekom souligne la flexibilité du DMC de sicap et confirme la satisfaction de T-Hrvatski Telekom quant aux performances de la plateforme, opérationnelle depuis plus de cinq ans sur le réseau croate.

M. Armin L. Rau, membre du Comité Exécutif et Directeur Général pour la région EMENA chez sicap, a déclaré: "Nous sommes ravis que T-Hrvatski Telekom poursuive l'utilisation transfrontalière de notre DMC. Nous avons avancé ensemble au fil des années, et sommes fiers aujourd'hui de pouvoir régler sans délai les paramètres de plus de 3 millions d'appareils mobiles sur 3 réseaux indépendants."

Selon Mladen Juresa, Directeur du département de déploiement et de planification du développement des services chez T-Hrvatski Telekom: "L'activation de services de manière transparente est d'une grande valeur pour nos clients, qui nous montrent leur reconnaissance en nous restant fidèles et en nous recommandant à leurs amis. Cela nous aide aussi à maintenir la disponibilité de nos services et à accroître la satisfaction de notre clientèle".


À propos de sicap

Sicap est l'un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions personnalisées de téléphonie mobile dans les domaines de lacommunication et des recharges. Chaque jour, la technologie de sicap permet aux opérateurs de téléphonie mobile d'offrir à leurs abonnés une expérience de qualité supérieure, tout en maximisant les nouvelles sources de revenus et en réduisant les charges d'exploitation.

Sicap développe et met en oeuvre des solutions comprenant la facturation et la tarification convergentes, le paiement par téléphone mobile, les services réseau, la configuration des terminaux et la messagerie. Ces solutions couvrent les environnements mobiles, fixes et de réseau IMS, et sont utilisées par plus de 100 opérateurs desservant plus de 800 millions d'abonnés dans 70 pays du monde. Pour tout complément d'informations, veuillez consulter le site http://www.sicap.com


À propos de T-Hrvatski Telekom

T-Hrvatski Telekom (T-HT) est le premier opérateur de télécommunications en Croatie, et est la seule société à offrir l'intégralité de ces services: téléphonie fixe, téléphonie mobile, transmission de données, Internet et communications internationales.

T-Hrvatski Telekom dessert plus d'1,4 million de lignes fixes, près de 3 millions d'abonnés mobiles et 647'000 connexions haut débit à travers ses deux divisions respectivement destinées aux particuliers et aux entreprises.



Source : presseportal.ch, le 6 octobre 2011.

 

 

 


Commentaires

Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
posté le 05-10-2011 à 14:37:41

Demandeurs d’asile : Eviter les propos calomnieux
et la démagogie !

 

 

Chachipe a.s.b.l. est issue de la lutte pour les droits des Roms dans les Balkans et contre les retours forcés. Depuis plusieurs années, nous suivons la situation des Roms serbes et macédoniens qui sont rapatriés de force dans leur pays qu’ils ont souvent quitté depuis des décennies. Nous suivons également le sort des Roms du Kosovo qui sont aujourd’hui rapatriés dans un pays où ils sont traités comme des citoyens de troisième zone.


Alors que les gouvernements occidentaux et la Commission européenne se félicitent de financer des projets de réinsertion, ces déboutés du droit d’asile se retrouvent souvent sans aucune aide. Nombreux sont ceux qui finissent dans des bidonvilles, où ils n’ont accès ni à l’eau, ni à l’électricité et où ils sont exposés à des violences.


Ces oubliés profitent aujourd’hui de la libéralisation du régime des visas pour retourner en Europe, c’est-à-dire, dans un des pays de l’Union européenne, où ils ont grandi et qu’ils ont intégrée comme leur vraie patrie.


Suite aux pressions exercés par plusieurs Etats-membres de l’Union européenne, dont le Luxembourg, les pays des Balkans ont récemment pris une série de mesures visant à limiter le nombre de demandeurs d’asile. Au lieu d’améliorer les conditions de vie des Roms et autres minorités et de leur permettre d’exercer leurs droits, elles visent tout simplement à empêcher les Roms de quitter leur pays.


Alors que l’Union européenne aime à se présenter comme défenseur des droits de l’Homme dans le monde, elle encourage aujourd’hui les Etats des Balkans à violer un des principes de base des droits de l’Homme, la liberté des circulation, qui concède à toute personne, celui de quitter tout pays, y compris le sien (art. 13 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme). Aujourd’hui, les Roms des Balkans sont retournés à la frontière de leur pays ; ils sont sortis des bus et empêchés de poursuivre. Leurs passeports son tamponnés et rendus inutilisables comme document de voyage. Ils sont punis, quand ils sont rapatriés de force.


Tout ceci n’est pas sans rappeler une période particulièrement sombre de notre histoire récente qui a culminé dans le génocide des Juifs et des Roms qui se sont retrouvés côtes à côtes dans les camps de la mort. S’ajoute encore le nettoyage ethnique des Roms du Kosovo et les persécutions récentes.


Personne ne quitte volontairement son pays sans y être poussé. Personne n’abandonne ce qu’il a construit et laisse derrière lui les siens sans avoir de solides raisons. Voilà pourquoi nous sommes consternés et nous dénonçons les propos calomnieux visant à faire des Roms des Balkans des « touristes de l’asile » qui viendraient au Luxembourg pour se remplir les poches et se refaire une santé. Nous dénonçons également la démagogie qui consiste à rendre les demandeurs d’asile roms des Balkans responsables pour le manque de capacités d’accueil pour demandeurs d’asile au Luxembourg.


Nous demandons au gouvernement luxembourgeois d’arrêter la polémique et de mettre fin aux pressions sur les gouvernements des pays des Balkans qui n’ont d’autre résultat que de renforcer le racisme et les discriminations contre les Roms. Nous demandons au gouvernement luxembourgeois de s’abstenir de renvoyer des Roms au Kosovo et dans les autres pays des Balkans et de s’engager, au niveau européen, pour mettre fin aux expulsions forcés des Roms qui refont des Roms des nomades qui errent de pays en pays dans le vain espoir de trouver un jour une terre d’accueil. Nous demandons au gouvernment de s’engager pour le respect des droits des Roms, au Luxembourg et à l’étranger, afin que ce peuple européen qui a tant souffert des affres du XXème siècle puisse finalement tourner la page et retrouver la paix et la sérénité !

 

Chachipe a.s.b.l.



 

 


Commentaires

Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
posté le 05-10-2011 à 12:47:39

Faudra-t-il que les Bosniens revotent ?
 


Voilà tout juste un an qu'ont eu lieu les dernières élections générales et depuis lors la Bosnie-Herzégovine n'a toujours pas formé son gouvernement.


"Jusque quand les citoyens vont-ils la boucler et endurer ?", "Elève la voix", "Nous demandons la démission collective du gouvernement..." "Les ignorants allez-vous en", "La coalition SDA et SDP pour un lendemain mais en moins bien"... ne sont qu'un échantillon des messages adressés aujourd'hui par les citoyens aux politiciens à l'occasion du corso de Tuzla.


Le mouvement de la jeunesse "Revolt" et l'ONG "Puls" de la ville d'Orašje ont organisé une action de rue pour pointer l'échec à former un gouvernement en Bosnie-Herzégovine un an après les élections. "De cette manière nous indiquons que nous n'allons pas nous murer dans la passivité et regarder ce que font les politiciens. 'Revolt' prétend que le peuple doit élever la voix, sortir et exprimer son opinion. L'action laisse entendre que nous observons ce qui se passe dans le pays, que les citoyens ne vont plus se contenter de rester assis à la maison et de regarder au JT où nous en sommes. Au contraire ils vont sortir et dire ce qu'ils pensent et ne plus fermer les yeux sur l'inaction des politiciens", déclare Emir Omeragić, engagé au sein de "Revolt".

 

Les citoyens ont également eu l'occasion de "revoter" et de distinguer qui sont les meilleurs et les pires politiciens, mais aussi de dire s'ils redonneraient leur voix aux mêmes personnes qu'il y a un an.


Comme le dit l'étudiant Amar Mehmedinović : à cause de la mauvaise situation en Bosnie-Herzégovine les jeunes gagnent leur vie en Afghanistan et d'autres endroits du genre afin de créer d'une manière ou l'autre leurs conditions d'existence. "Les jeunes prennent leur baluchon et s'en vont d'ici, ce qui est dément. Probablement que les politiciens n'en ont que faire et cela va rester ainsi. Les jeunes s'en vont parce qu'il n'y a aucune perspective ici, ils ne comptent pas étudier vu qu'après avoir fini la faculté ils n'ont pas les conditions pour vivre", estime cet étudiant de l'Académie des arts dramatiques de Tuzla.


Un retraité de Tuzla partage son avis : "Les politiciens ne regardent qu'eux-mêmes, leur intérêt, ils n'ont cure de la Bosnie-Herzégovine. La seule chose qu'ils savent dire est que l'Europe est fautive pour tout, mais moi je suis indigné de voir que les gens ne réagissent pas à de telles actions, qu'ils ne leurs montrent pas les dents." De fait les uns sirotent leur café et se gaussent de la cause défendue par un groupe épars, d'autres balaient tout cela d'un geste de la main et puis il y a ceux qui ne s'en donneront même pas la peine.


Notons encore que "Revolt" a récemment procédé à une analyse portant sur le travail du Gouvernement du Canton de Tuzla. L'analyse a révélé que depuis que le pouvoir a été formé dans le canton, huit mois plus tôt, le degré de réalisation des programmes politiques des partis au pouvoir laisse à désirer. C'est donc en vain que l'on cherchera à se réjouir du travail de la coalition au pouvoir.



Source : oprevolt.com, le 4 octobre 2011.

 

 

 


Commentaires

Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
posté le 04-10-2011 à 21:39:27

Bel exemple d'action directe
 
 

Une association locale de la ville croate de Slavonski Brod a récemment demandé que la rue portant le nom de Mile Budak soit rebaptisée. Durant la deuxième Guerre mondiale, Budak était ministre de la formation, de la religion et des affaires étrangères de l'État indépendant de Croatie, inféodé à l'Allemagne national-socialiste et a promulgué les lois racistes du régime oustachi qui ont ouvert la voie à l'élimination des Juifs de Yougoslavie. La demande de l'association ayant été rejetée par le conseil communal, la jeunesse antifasciste croate a pris les choses en main.


Le texte de leur communiqué.

Après que les politiciens eurent craché à la face des habitants de Slavonski Brod en décidant de maintenir en l'état actuel la rue Mile Budak, symbole du régime oustachi, il fallait s'attendre à voir naître une réaction. La décision qui a d'abord suscité l'indignation d'une bonne partie de l'opinion publique [croate] et certainement d'un grand nombre d'habitants de Slavonski Brod a été l'amorce d'une action directe.

Puisque les politiciens qui visiblement retirent un profit direct à rendre hommage à un criminel fasciste n'ont pas décidé de changer le nom de la rue comme le leur demande l'opinion, les antifascistes de Slavonski Brod s'en sont chargés. Lundi matin les sympathisants du mouvement oustachi ont dû faire la grimace en voyant que leur rue chérie leur avait fait faux bond. Comme nous l'avons appris auprès des antifascistes locaux, photos à l'appui, les plaques portant les noms du criminel ont été peinturlurées et l'une d'elle a même été escamotée. Nous ne doutons pas un instant qu'après tant d'années de honte et de regards baissés ce fut un plaisir que d'arpenter cette rue ce matin.

Cette action prouve à merveille que bien des choses dépendent de nous et qu'il ne faut guère s'attendre à beaucoup de la part des politiciens, y compris de ceux qui se déclarent "antifascistes" à l'échelon national mais qui au niveau local s'en tiennent à leurs avantages personnels, comme c'est le cas du parti de Vesna Pusić. Les antifascistes de Slavonski Brod ont lavé l'honneur de leur ville par cette action et ont clairement fait savoir que ce genre de chose n'aura plus sa place à l'avenir.


Source : e-novine.com, le 4 octobre 2011.
 


Commentaires

Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article