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Balkanikum

posté le 30-09-2011 à 13:00:18

Qui cherche le plus à étouffer la révolte des travailleurs de Tuzla ?

 

 

Une centaine de travailleurs d'une dizaine d'entreprises du secteur de la métallurgie implantées dans le Canton de Tuzla ont manifesté jeudi devant le gouvernement du Canton de Tuzla, en demandant au pouvoir exécutif de les aider en ce qui concerne le cumul du temps d'ancienneté au travail, l'assurance santé, l'amendement de la Loi sur la TVA ainsi que le versement d'aides.


Faute d'être parvenu à un accord, les représentants des ouvriers métallurgistes du Canton de Tuzla ont quitté déçus la réunion avec le ministre compétent. Dans les grandes lignes il leur a été expliqué que le gouvernement du Canton de Tuzla ne peut venir en aide aux firmes privatisées, ce à quoi les travailleurs ont répondu : "Nous n'avons pas voulu la privatisation. Le gouvernement du Canton de Tuzla a privatisé son capital, et maintenant il nous ignore. Ca ne peut plus continuer ainsi."


L'ancienneté au travail n'est plus cumulée depuis 1997 pour la plupart des métallurgistes du Canton de Tuzla, raison pour laquelle ils ne peuvent accéder à la retraite. Les travailleurs ne disposent même pas d'assurance santé car en ce domaine les dettes des entreprises se chiffrent en millions.


"Nos demandes sont concrètes, claires et nettes. Cela ne peut plus continuer ainsi. Nous ne touchons pas de salaire, nous n'avons pas de cumul du temps d'ancienneté, nous n'avons pas d'assurance santé... L'eau nous est arrivée jusqu'au cou et il faut trouver d'urgence une solution pour ces travailleurs", a déclaré le président du Syndicat des métallurgistes du Canton de Tuzla, Mušan Vildić.


Les travailleurs ont quitté mécontents l'agora en face du gouvernement du Canton de Tuzla. Leurs représentants ont annoncé la poursuite de la lutte en faveur des droits des travailleurs. De nouvelles manifestations n'ont pas non plus été exclues.



Source : josd.org, le 29 septembre 2011.

 


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posté le 29-09-2011 à 21:56:01

Hécatombe de poissons à Gospić

 

 

Gospić - Des pierres nues et pleines de boue qui jonchent le lit de la rivière de la Lika asséchée ainsi que la puanteur insupportable de poissons morts que rongent peu à peu les vers. Tel est l'aspect de la rivière de la Lika à peine à cinq kilomètres du centre de la capitale de la Lika - entre le pont de la localité de Budak et le nouveau pont en direction de la gare de péage de Gospić.


Lorsque l'on s'engage dans le lit, la scène est encore plus effrayante. Dans plusieurs lacs, ou plutôt mares, qui remplissaient la partie la plus profonde du lit, les tout derniers poissons livrent un ultime combat perdu d'avance. Il n'y a plus d'oxygène dans les mares, leur survie n'est donc plus qu'une question d'heure.

 

Les poissons mourants n'attirent plus ni hérons ni corbeaux déjà repus. Cette agonie des poissons, des crabes et autres animaux de la faune marine dure depuis plusieurs jours, de même que la complète indifférence des services compétents de Gospić.  


L'hécatombe sans précédent est causée par la sécheresse, c'est-à-dire par les hautes températures de l'air en été qui n'ont pas faibli durant les premiers jours de l'automne.

 

 

Source : jutarnji.hr, le 29 septembre 2011. 

 

 

 


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posté le 29-09-2011 à 21:15:53

Croatie/crimes de guerre: vers une loi rejetant les procédures en Serbie



Zagreb - Le gouvernement croate a soumis jeudi au parlement à Zagreb un projet de loi rejetant les procédures engagées par la justice serbe contre des ressortissants croates soupçonnés de crimes de guerre en Croatie pendant la guerre de 1991-1995.

Le projet de loi, qui doit être adopté par les députés, déclare nul et non avenu tout acte juridique de l'ancienne Yougoslavie et de la Serbie visant des ressortissants croates qui sont soupçonnés, inculpés ou condamnés pour crimes de guerre commis en Croatie pendant le conflit.

Le texte stipule que seule la justice croate est compétente en ce qui concerne les ressortissants croates soupçonnés de crimes de guerre, tout en soulignant que la coopération avec le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), chargé de juger les hauts responsables soupçonnés de crimes de guerre, ne serait pas remise en cause.

Tous ceux qui ont commis des crimes de guerre pendant le conflit en Croatie doivent répondre de leurs actes, a déclaré le Premier ministre croate, Jadranka Kosor, au cours d'une réunion de son cabinet.

Mais aucun pays n'a le droit (...) d'intervenir dans des questions qui relèvent de la juridiction exclusive de chacun des pays souverains, a-t-elle souligné.

Le projet de loi est proposé par la coalition au pouvoir à deux mois des élections législatives, prévues en Croatie début décembre.

Je n'y vois aucun sens, sauf éventuellement pour la campagne électorale en Croatie, a déclaré dans une première réaction de Belgrade le secrétaire d'Etat serbe à la Justice, Slobodan Homen.

L'initiative du gouvernement croate intervient aussi peu après l'envoi par la justice serbe à un groupe de responsables ou d'anciens responsables politiques et de vétérans croates des actes d'accusation pour génocide et révolte armée.

L'envoi des ces actes d'accusation par Belgrade a été qualifié de harcèlement par Mme Kosor.

La proclamation en 1991 par la Croatie de son indépendance de la Yougoslavie a été suivie d'une guerre entre les forces de Zagreb et les sécessionnistes serbes soutenus par Belgrade. Ce conflit a fait quelque 20.000 morts.



Source : romandie.com, le 29 septembre 2011.

 


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posté le 29-09-2011 à 12:13:35

Il n'y a pas qu'au Kosovo que ça chauffe !
 

Deux cocktails Molotov ont été lancés dans la nuit du mercredi au jeudi contre le Foyer des jeunes CK13 à Novi Sad.

Comme le rapporte l'agence de presse Beta, vers trois heures du matin des inconnus ont jeté par dessus la clôture de cette institution des cocktails Molotov qui ont atteri dans la cour. Les engins explosifs se sont enflammés mais le personnel présent sur les lieux est parvenu à les éteindre.

On ne déplore pas de blessés et les dégâts matériels ne sont pas encore estimés, a fait savoir le centre.

Le Foyer des jeunes CK13 est un centre culturel alternatif qui est souvent pris pour cible par les extrémistes, toutefois ceci est la première fois qu'on assiste à une attaque à la bombe.

Il est situé en plein centre de Novi Sad.


Source : abrasmedia.info, le 29 septembre 2011.
 


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posté le 28-09-2011 à 17:07:45

Cameroun: condamné à trois ans de prison pour un texto «homo»

 


A la veille de l'élection présidentielle, plusieurs ONG ont lancé un appel international pour que la répression contre les homosexuels cesse enfin.

 

 

Un simple SMS. En mars 2011, à Yaoundé, Roger Jean-Claude Mbede a envoyé un texto à une connaissance pour fixer un rendez-vous. Une fois sur place, la personne qu'il attendait est arrivée sous escorte de la police. Il a été arrêté sur le champ et condamné depuis à trois ans de prison après avoir confessé son homosexualité en garde à vue.

Depuis, la répression sur les homosexuels semble s'accentuer au Cameroun à la veille de l'élection présidentielle. Selon plusieurs ONG, «plus de 12 personnes ont été arrêtées pour "délit d'homosexualité» dernièrement et donc «l'un d'entre eux a été condamné à 3 ans de prison simplement pour avoir envoyé un texto à un autre garçon».

L'avocate camerounaise Alice N'Kom, représentante de l'Association pour la défense des droits des homosexuel(le)s au Cameroun a lancé un appel international pour mettre fin à cette situation via le mouvement LGBT en ligne AllOut.org qui a recueilli plus de 50 000 signatures. Elle estime assister «impuissante, à une véritable chasse aux homosexuels orchestrée par la police» pour «délit d'homosexualité» et veut espérer que le Président Paul Biya y mettra fin. En France, Robert Badinter demande au «gouvernement français, en tant qu'un des principaux partenaires et bailleurs de fonds du Cameroun, de soutenir cet appel».
Tensions électorales

Amnesty International et Human Rights Watch ont eux envoyé une lettre ouverte au président sortant Paul Biya pour protester contre les tortures subies par ces hommes arrêtés et pour s'inquiéter que «le Cameroun envisage d'accroître la peine encourue en cas de rapports homosexuels entre adultes consentants à 15 ans de réclusion, assortie d'une amende pouvant aller jusqu'à 2 millions de francs CFA (environ 3 000 euros)». Actuellement, la peine maximale est de 5 ans.

Dans plusieurs pays africains, les périodes électorales favorisent régulièrement la repression contre les minorités, notamment homosexuelles. En Ouganda, la proposition de loi condamnant à la peine de mort les gays est ainsi régulièrement reproposée selon le contexte sociétal, les gays étant souvent considérés commes les boucs-émissaires idéaux. «Il y a toujours eu des arrestations au Cameroun, mais il y en a de plus en plus en ce moment, pourquoi maintenant?, se demande le sociologue camerounais installé aux Etats-Unis Charles Guebogo. «Je pense que c'est pour gagner en popularité. Avec les élections à venir, c'est comme si on les livrait au peuple pour calmer sa colère contre le pouvoir».

Pour Yves Yomb, directeur d'Alternatives-Cameroun, organisation de défense des droits de l'homme basée à Douala, «la question de l'homosexualité est instrumentalisée. Lorsque l'Union européenne a décidé récemment de soutenir financièrement des associations LGBT, le gouvernement a dit que c'était du gâchis, de l'argent jetée par la fenêtre et que cela ne respectait pas la souveraineté du Cameroun.»

L'autocrate Paul Biya tient la présidence depuis 29 ans et il va être réélu dans un fauteuil le 9 octobre, l'opposition étant pratiquement inexistante. Pour le politologue Achille Mbembe, interrogé par SlateAfrique, «toute manifestation publique est durement réprimée. Des entraves de divers ordres - brimades, intimidations, coups - sont opposées à tout effort d'organisation oppositionnelle». Le principal parti d'opposition au Cameroun, le Social democratic front (SDF) a dénoncé mardi des fraudes dans la constitution des listes électorales.



Source : liberation.fr, le 28 septembre 2011.
http://allout.org/

 


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