En tant que citoyens de la République de Croatie, la déclaration de Jadranka Kosor nous inspire de la honte
L'antenne croate de l'Initiative de la Jeunesse pour les Droits de l'Homme déclare dans un communiqué public diffusé aujourd'hui qu'elle juge inadmissible la déclaration faite par la Premier ministre Jadranka Kosor, lorsque à l'occasion de la commémoration de l'opération Tempête elle a salué la mémoire d'Ante Gotovina et de Mladen Markač, tous deux condamnés en première instance par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), en raison de crimes contre l'humanité et violation des lois et coutumes de la guerre.
Non seulement cette déclaration nuit-elle aux relations entre la République de Croatie et la République de Serbie ainsi qu'aux relations entre les citoyens de la République de Croatie et ceux d'origine serbe, mais elle nuit également à la réputation générale de la République de Croatie dans le monde. En tant que citoyens de la République de Croatie nous nous sentons humiliés par cette déclaration car nous n'acceptons pas qu'au nom des institutions officielles de la République de Croatie on nie les pires crimes et violations des droits humains et que l'on foule les sentiments des victimes.
Cette déclaration n'est pas conforme aux valeurs fondamentales des sociétés démocratiques qui reposent sur le respect des droits de l'homme et sur l'Etat de droit.
L'opération Tempête fut légitime dans sa partie visant à libérer le territoire croate de l'occupation et à permettre le retour de centaines de milliers de citoyens croates sur ce territoire.
Cependant il n'existe pas de justification pour les crimes et il n'appartient pas aux représentants des institutions d'en chercher une. Tous les crime ainsi que la politique criminelle méritent d'être condamnés le plus fermement et il faut entièrement s'en prémunir.
Nous appelons la Premier ministre J. Kosor à adresser des excuses officielles à toutes les victimes de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité qui ont été commis durant et directement après l'opération Tempête. Le reste n'est que tentative de relativiser les crimes et de s'écarter des idéaux de l'Etat de droit et du respect des droits humains.
Source : zamirzine.net, le 9 août 2011.
Le BELEX15 s'est replié de presque 6%
Belgrade - Presque toutes les actions des entreprises cotées à la Bourse de Belgrade ont enregistré aujourd'hui une nette chute. Ainsi l'indice des actions les plus liquides, le BELEX15, a-t-il fléchi de 5,85%.
De la sorte se poursuit la tendence notée lors de la dernière journée de transaction de la semaine dernière, lorsque le BELEX15 avait clôturé avec un recul de 5,18%.
Le BELEX15 a chuté de 5,85% et terminé à 639,33 points. Pour sa part le BELEXline chute de 4,11% et clôture à 1.216,44 points. Le volume de transaction a été solide : 81 millions de dinars (794.185 euros).
[...]
Source : b92.net, le 8 août 2011.
Comment ceinturer la bête ?
Chers lecteurs, je sais que vous pensiez que la monstruosité d'Utoya allait enfin pouvoir se dissiper dans les brumes d'une actualité sans cesse renouvelée, mais hélas voilà qu'un autre massacre de plus grande dimension encore revient planer de toute son ombre funeste. Je veux bien entendu parler du massacre ethnique d'Oluja. Ce massacre ethnique remis à l'ordre du jour par la Premier ministre croate, qui a l'instar de son comparse Anders Behring Breivik considère que de telles extrémités sont justifiées lorsqu'elles peuvent servir à délivrer leur message "politique", vous laisse presque tétanisés, et je le comprends.
Immédiatement je vous ai sentis frappés d'horreur et de stupéfaction en entendant les monstruosités que s'ont capables de concevoir et de formuler certains esprits dérangés comme Jadranka Kosor, mais néanmoins vous êtes restés assez maître de vous que pour vous demander ce qui peut bien être fait pour empêcher ces malades de sévir à nouveau. Dans le cas de Breivik, il n'y a plus rien à faire, vous le savez, puisqu'il a été arrêté. En revanche sa comparse, celle qui se fait l'apologiste de tueries encore plus effoyables, est toujours en liberté.
Elle est en liberté et bien entendu elle en profite pour inculquer à la jeunesse croate les procédés qu'a utilisés son comparse venu du Nord dans l'espoir que les plus faibles d'esprit lui obéiront un jour et se soumettront à ses desseins. Encore plus froide et plus cyborg que son allié scandinave, elle sera d'autant plus difficile à neutraliser. Nous en sommes bien conscients mais ce n'est pas pour cela que nous devons nous décourager. Il existe heureusement des moyens pour empêcher ce monstre d'ambition de nuire et d'inculquer à la jeunesse croate le goût des massacres de masse. Un de ces moyens que je vous propose est d'écrire aux ambassades occidentales installées à Zagreb pour demander à leurs représentants de s'interposer et d'empêcher à tout prix l'apologie et la commission de crimes sanguinaires tels qu'en a connus la Croatie à la fin du 20ème siècle et plus récemment tels qu'en a connus la pauvre Norvège qui ne méritait certainement pas cela.
Chers lecteurs, soyez vigilants et ne perdez pas confiance, il est encore possible de maîtriser et de ceinturer la bête qui se cache en Jadranka Kosor, à condition de reprendre l'initiative.
"Aucune campagne électorale ni lutte pour le pouvoir ne peuvent servir de base pour glorifier ceux qui ont commis des crimes de guerre. Cela est une politique très irresponsable", a souligné aujourd'hui tard dans l'après-mid le président serbe Boris Tadić dans un communiqué spécial.
Tadić a ainsi condamné le plus fermement la déclaration de la Premier ministre croate, Jadranka Kosor, qui a remercié les généraux Ante Gotovina et Mladen Markać lors de la commémoration de l'opération Oluja à Knin. Tadić a souligné que ce duo avait commandé l'opération qui a causé la souffrance de victimes innocentes et l'exode de plus de 200.000 Serbes de la Krajina.
"Je pense qu'il est très important que toute personne accusée de crimes de guerre, y compris les généraux croates qui ont été condamnés en première instance, se trouvent à La Haye", lit-on dans le communiqué. Il est ajouté que la déclaration de Jadranka Kosor ne contribue pas au développement de relations de bon voisinage entre la Serbie et la Croatie, lesquelles tentent d'élever à un niveau supérieur leur coopération après les graves affrontements qui ont marqué l'ultime décennie du siècle dernier.
Belgrade n'a pas glorifié les crimes de guerre
"Ces conflits ont laissé un grand nombre de personnes victimes, portées disparues et chassées de leurs foyers", a insisté Tadić.
Le président serbe considère qu'il ne faut jamais glorifier les crimes de guerre.
"Les représentants de l'Etat démocratique de Serbie, lequel en coopérant avec le Tribunal de La Haye a livré 46 personnes accusées de crimes de guerre, n'ont jamais fait cela", indique Tadić au final.
Source : index.hr, le 7 août 2011.
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