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Jadranka Kosor, Premier ministre croate, a salué la mémoire de deux ex-généraux croates, Ante Gotovina et Mladen Markac, condamnés pour crimes de guerre par la justice internationale, lors d'une cérémonie commémorant une opération militaire ayant mis fin à la guerre en Croatie.

 

 

 

 

 

 

"J'adresse une salutation particulière à tous les défenseurs croates, à tous les généraux croates, et particulièrement aux généraux croates Ante Gotovina et Mladen Markac", a-t-elle déclaré. Elle a été longuement applaudie après avoir évoqué le souvenir des anciens généraux.

 

 

 

 

 

Les anciens généraux Gotovina et Markac ont été condamnés, en première instance, en avril à 24 et 18 ans de prison respectivement, par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis contre des Serbes lors de cette opération. Les deux hommes ont fait appel de ce verdict.

 

 

 

 

Source : europe1.fr, le 5 août 2011. 

 

 

Le 27 juillet 2011, l'Action antifasciste de Bosnie-Herzégovine a célébré le 70ème anniversaire de l'insurrection antifasciste menée par les citoyens et les peuples de Bosnie-Herzégovine.

C'est en placardant des affiches et en installant des calicots que les activistes de dix villes de Bosnie-Herzégovine (Bihać, Bugojno, Gradiška, Konjic, Mostar, Prijedor, Sarajevo, Stolac, Tuzla, Zenica) ont rappelé à leurs concitoyens l'époque la plus glorieuse de notre histoire commune : la lutte contre le fascisme.

L'insurrection contre le fascisme ne fut pas qu'une simple résistance au génocide perpétré par les fascistes suivant la devise "Diviser pour régner", mais elle a signifié bien plus que cela. La lutte contre le fascisme fut une lutte de libération nationale et sociale. Notamment pour libérer les femmes de l'esclavage instauré par plusieurs siècles de patriarcat.

Remportée au prix d'un nombre incroyable de victimes, la victoire sur les fascistes, qui divisaient les gens exclusivement en fonction de la nation, de la religion et de la "race", a jeté les bases pour une période de cinquante années de progrès et de paix, une période qui fut inédite dans l'histoire des peuples des Balkans.

Les succès enregistrés dans les domaines de la culture et de l'art (lorsque pour la seule fois de l'histoire nous avons vogué au rythme des courants modernes de l'histoire), ceux dans l'enseignement, dans la protection des droits des peuples, des minorités et des travailleurs, ceux dans la politique extérieure... disent à eux seuls la force de l'idée et de la pratique antifascistes.

Le fait que les premiers actes terroristes commis en Bosnie-Herzégovine, en prélude à la sanglante guerre fratricide qui a suivi, visèrent les monuments antifascistes, symboles de communion, de liberté, de paix et de progrès, en dit tout aussi long sur les organisateurs, sur les auteurs, ainsi que sur leurs intentions.

Hélas, ce que les fascistes locaux ne sont pas parvenus à réaliser durant la période 1941-45, ils l'ont obtenu durant celle de 1991-95.

Leur combat a eu pour résultat : 100.000 morts, 500.000 chômeurs, trois territoires (étables ?) ethniquement purifiés, trois peuples (troupeaux ?) divisés, brouillés, au ventre creux, illetrés et sans perspective aucune, mais aussi la criminalité, la corruption, l'état végétatif vide d'espoir.

Les petits peuples des Balkans, les simples citoyens et les paysans se sont dressés en 1941 contre des rapports forts semblables à ceux qu'on observe aujourd'hui en Bosnie-Herzégovine. Dans cette lutte, en dépit de la force formidable dont pouvaient se prévaloir les fascistes, le clergé rétrograde et les capitalistes, ils ont remporté la victoire.


La force est en nous. La force réside dans la communion et la solidarité.

Pour rappel : "Un autre monde est possible, mais il ne va pas se faire par lui-même".

Tu peux être un astre, rallie l'Action antifasciste de la Bosnie-Herzégovine.


Source : mladi-antifasisti.hr, le 30 juillet 2011.

Zagreb - La Croatie a importé mercredi les premières quantités de gaz par un nouveau gazoduc venu de Hongrie, qui constitue la seconde voie d'approvisionnement du pays, a indiqué l'opérateur local Plinacro.

Il s'agit d'un moment historique pour l'avenir énergétique de notre pays (...), car après avoir importé du gaz pendant 33 ans par une seule liaison, avec la Slovénie, une nouvelle voie d'approvisionnement est en marche, souligne Plinacro dans un communiqué.

Ce nouveau gazoduc assure des capacités supplémentaires d'importation de gaz en Croatie et permet une diversification des sources d'approvisionnement, selon la même source.

Le gazoduc permettra aussi à la Croatie d'exporter à l'avenir du gaz vers l'Europe centrale. Un des projets stratégiques du pays est de construire un terminal de regazéification de gaz naturel liquéfié (GNL) à Krk (nord-ouest).

Le nouveau gazoduc, construit à partir de 2009 et qui pourra transporter le gaz dans les deux sens, est long d'environ 290 kilomètres, dont 80 en territoire croate et 210 km en Hongrie. Il va de Slobodnica (est de la Croatie) à Varosfold (centre de la Hongrie).

Sa capacité est de 6,5 milliards de m3 par an, soit le double de la consommation moyenne annuelle croate au cours des dernières années. Par ailleurs, la Croatie produit environ 60% de ses besoins en gaz, les 40% restants étant importés de Russie.

L'investissement s'est élevé à 395 millions d'euros, dont 75 millions d'euros pour la partie croate.

Considéré comme un important projet énergétique par la Commission européenne, le gazoduc permettra également d'approvisionner la Bosnie voisine, au sud.

Source : romandie.com, le 4 août 2011.
 

Le Mouvement de la jeunesse "Revolt" et l'Organisation unie pour le socialisme et la démocratie (JOSD) ont tenu ensemble une tribune libre à Tuzla, le samedi 30 août. Y ont été exposés à la jeunesse des villes de Tuzla et de Sarajevo les principes d'action de la JOSD ainsi que son document intitulé "Sept raisons de manifester en Bosnie-Herzégovine".

La tribune a été inaugurée par le président de "Revolt", Gordan Isabegović. Dans une brève introduction il a expliqué ce qu'est "Revolt" et s'est dit satisfait de la collaboration entre les deux organisations. Isabegović a par ailleurs souligné que "Revolt" est la seule organisation politique non parlementaire à Tuzla qui critique avec cohérence les pouvoirs quels qu'ils soient, y compris l'actuelle coalition dans le canton de Tuzla (SDP-SDA). Isabegović s'est insurgé contre l'inertie des ONG qui ont critiqué l'ancien pouvoir mais qui ne disent mot sur les lacunes dont fait preuve l'actuel.

Le secrétaire du groupe local de la JOSD à Tuzla et Srebrenik, Hajrudin Bajraktarević, s'est ensuite adressé à l'assistance. Bajraktarević a déclaré que le groupe local de la JOSD a été baptisé "Irac" en l'honneur du commandant du détachement de partisans de la Majevica, le héros national Ivan Marković. Il a aussi insisté que le socialisme n'est nullement une relique du passé mais la condition fondamentale pour que continue de progresser la civilisation humaine. La pensée de Marx n'est en rien une relique du 19ème siècle ; selon Bajraktarević jamais elle n'a été une pensée politique et économique plus actuelle.

C'est ensuite au secrétaire général de la JOSD, Nedim Klipo, qu'est venu le tour de prendre la parole. Il a présenté les principes de la JOSD et a expliqué la structure interne de l'organisation, c'est-à-dire ses contours statutaires. Les camarades Goran Marković et Vuk Bačanović ont quant à eux présenté à l'assistance le document "Sept raisons de manifester en Bosnie-Herzégovine".

Le camarade Marković s'est notamment attardé sur le volet de l'impôt progressif ainsi que sur les lacunes de la législation du travail en Bosnie-Herzégovine, notamment dans ses entités. Sachant qu'en Bosnie-Herzégovine il existe plus de 500.000 chômeurs et que l'Etat est au bord de la faillite, Marković a réfuté les affirmations selon lesquelles le régime fiscal existant, qui fait que les plus riches et les plus pauvres sont imposés à hauteur de 10%, serait profitable parce qu'il encourage l'investissement et ainsi contribue à créer des emplois. Concernant les demandes pour l'introduction d'une régulation des banques commerciales existantes ainsi que la mise en place d'entités bancaires en Bosnie-Herzégovine susceptibles de développer l'économie locale, le camarade Marković a expliqué que la JOSD ne préconise pas un protectionnisme insensé ni l'isolement de la Bosnie-Herzégovine, mais qu'une telle politique est en phase avec ce que proposent d'autres "internationales" avec lesquelles collabore la JOSD. La JOSD faisant partie de la grande lutte anticapitaliste internationale.

Lucien Perpette, l'un des organisateurs et participants de la grève générale massive organisée en Belgique en 1961, est intervenu au terme de d'assemblée, cela devant la Quatrième internationale avec laquelle la JOSD entretient des liens d'amitiés. Le camarade Perpette s'est dit ravi de voir que ce sont exclusivement des jeunes qui ont assisté à la tribune et il a appelé à une lutte politique organisée pour subvertir les rapports sociaux et économiques qui reposent sur l'exploitation de la majorité par une minorité.

Des camarades de Radnička borba de Zagreb étaient également présents à la tribune.

 

 

 

 

 

Photos étranges 

 

Le corps d'une femme repêché sur une plage de Croatie, ce qui ne modifie en rien le comportement des personnes à proximité. Je ne juge pas, mais je trouve ces photos saisissantes. La dernière en particulier est d'une profonde tristesse. Le site ne précise pas s'il s'agit d'une parente, d'une amie... 

 

Source : jutarnji.hr