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Balkanikum

posté le 08-05-2011 à 21:23:08

Croatie: un ex-général condamné par le TPI proclamé héros par des anciens combattants
 


Une association d'anciens combattants de la guerre en Croatie de 1991-1995 a glorifié en tant que "héros" samedi un ancien général croate condamné récemment par le Tribunal pénal international (TPI) pour crimes de guerre à une longue peine de prison.

Mladen Markac a été proclamé "héros de la guerre croate pour la patrie"—comme le conflit de 1991-1995 est appelé en Croatie—pour "tout ce qu'il a fait pour l'établissement et la préservation de l'Etat croate libre et indépendant", a indiqué le président de cette association, Mladen Pavkovic.

La plaquette portant cette inscription a été remise à l'épouse de Markac, Mirjana, à Djurdjevac (est), ville natale de l'ex-général à la veille de son 56e anniversaire.

Elle représente aussi "un soutien moral au général Markac" après le verdict "inapproprié, drastique et politique" du TPI, a indiqué l'Association d'anciens combattants, personnes handicapées et veuves de la guerre pour la patrie (UBIUDR) de Koprivnica (nord) dans un communiqué.

 
Selon M. Pavkovic, ce geste de l'UBIUDR est soutenu par une centaine de groupes similaires.

Le TPI a condamné en avril Markac et un autre ex-général croate, Ante Gotovina, à des peines de prison de 18 et 24 ans respectivement. Un troisième inculpé a été acquitté.

Les deux ex-généraux ont été condamnés pour leur rôle dans des crimes de guerre commis contre des Serbes dans l'opération "Tempête", menée en août 1995 par les forces croates contre les séparatistes serbes de Croatie, soutenus par Belgrade. Cette opération avait précipité la fin de la guerre d'indépendance croate (1991-1995).

Au cours de cette opération, Markac était à la tête de la police spéciale.

Les verdicts contre les ex-généraux Markac et Gotovina ont choqué la Croatie. Les dirigeants politiques croates ont contesté le jugement du TPI selon lequel les deux condamnés ont participé à une "entreprise criminelle commune", tandis que des milliers de personnes ont protesté dans tout le pays contre ce verdict.



Source : portail-femme.com, le 8 mai 2011.

 

 


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posté le 08-05-2011 à 18:55:05

Alice au pays des Eurocrates

 

 

Après avoir salopé le dossier croate dans toutes ses grandes largeurs en compagnie de ses petits copains et copines (Štefan Füle, Doris Pack, Vladimir Drobnjak et toute la bande), la petite Alice Swoboda a décidé de passer de l'autre côté du miroir.

 

Jusque là pas de problème, chacun(e) est libre de ses actes. Le problème c'est que notre petite Alice n'a pas attendu d'avoir 12/13 ans comme toutes les bonnes petites p... qui se respectent, ni même d'avoir 14 ans en faisant de sa petite timide. Non ! Il a fallu qu'elle passe de l'autre côté une fois la bonne soixantaine tapée. Mais peu importe l'âge, ce qui nous intéresse c'est l'expérience qu'elle en a retiré. C'est pourquoi nous avons décidé de l'interviewer: 

 

- Alors Alice c'était comment de l'autre côté du miroir, au pays des Eurocrates ? 

 

 

 

 

 

- Merci Alice pour autant de franchise. Nous aurions espéré un peu plus de poésie, mais bon ce sera pour la prochaine fois... 

 

 

 


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posté le 08-05-2011 à 14:36:46

Cinéma
 
de 
 


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posté le 08-05-2011 à 00:07:05

Collectif Grubb
 
La discrimination au quotidien
 

Belgrade - «C’est lourd. C’est très difficile d’être toujours vu comme un Rom», dit Ibrahim, principal chanteur de GRUBB, en parlant de la discrimination subie en Serbie. Calme malgré tout, Ibrahim aurait bien des raisons d’être en colère.

Comme bien des jeunes roms ne souffrant d’aucun retard cognitif, mais qui maîtrisent mal le serbe et qui vivent dans la pauvreté, il a été placé dès le début de sa scolarisation dans une école primaire dite «spéciale», c’est-à-dire pour enfants ayant une déficience intellectuelle. Mal à l’aise dans cet environnement, il a abandonné l’école vers 12 ans.

Mais grâce au projet de RPoint, cet homme de 19 ans est retourné sur les bancs d’école et il complétera sa formation primaire dans quelques semaines.

Même si son apparence est impeccable, Ibrahim vit dans l’extrême pauvreté à Belgrade. Sa famille habite dans une maison faite de carton, de plastique et de bois dans un petit bidonville rom, sans collecte d’ordure, ni eau courante. Le pire, c’est que son quartier doit être rayé de la carte à la fin mai pour faire place à des immeubles.

«Mais on a peu à peu construit une maison avec mon père ailleurs, légalement, explique Ibrahim. Le toit et les murs sont complétés, mais nous n’avons, pour le moment, pas assez d’argent pour la terminer. Malgré tout, on ira là lorsqu’on se fera expulser.» Certains de ses voisins n’ont pas ce luxe. Ils devront se construire une cabane dans un autre terrain vague, peut-être sous un pont ou près d’une usine désaffectée... en attendant la prochaine expulsion.

Comme tous les jeunes roms, Ibrahim a été soumis à des insultes dans la rue, à des regards de méfiance de la part de nombreux Serbes. «Cela m’a rendu très agressif. J’étais devenu une petite peste», se remémore-t-il.

La violence est un phénomène que connaissent bien les jeunes roms. Datcho l’a vécue à l’école. Après avoir répondu à des insultes raciales d’un autre élève, il a dû se battre. Toutefois, il ne s’attendait pas à ce que la classe au complet lui saute dessus!

Découragé par cet incident, il a voulu décrocher, même s’il obtenait de très bonnes notes. «Mes parents ne voulaient pas que j’abandonne, et c’est finalement une enseignante en pleurs qui m’a convaincu de rester», dit-il. «J’étais le seul gitan de ma classe. Mais par la suite, les choses se sont bien déroulées.»


L’éducation, un défi

En plus d’un système d’éducation peu accueillant, les Roms doivent aussi combattre leurs propres démons pour faire en sorte que leurs jeunes n’abandonnent pas l’école avant l’âge de 15 ans.

«Les parents ne veulent pas envoyer les enfants trop longtemps à l’école, parce qu’ils veulent qu’ils travaillent pour ramener des sous à la maison. Il faut parler d’indépendance économique pour les convaincre», explique Refika Mustafic, une enseignante qui a créé un centre d’aide aux devoirs pour des Roms à Nich.

«Le problème est plus sérieux chez les filles. Les parents veulent les marier jeunes, souvent vers 16 ans et ils ont peur de perdre le contrôle si elles fréquentent l’école», ajoute-t-elle.

Nenad Vladisavljev, travailleur social qui a longtemps représenté l’Association des étudiants roms de Serbie souligne toutefois que des pas de géant ont été accomplis: «En 2000, il y avait une vingtaine de Roms fréquentant l’université dans tout le pays. Aujourd’hui, ils sont 200.»

Une fois éduqué, faut-il encore trouver un emploi, une tâche qui relève de l’exploit pour les Roms de Serbie. Avec la chute du communisme, leurs conditions sont devenues exécrables en raison de la situation économique catastrophique dans ce pays bombardé par l’OTAN en 1999, mais aussi à cause de la montée de l’extrême droite et de l’ultra nationalisme.

Dans ce contexte, les Serbes sont réticents à embaucher des Tsiganes.

«Un boulanger était prêt à engager des Roms que nous avions aidé à former, mais seulement pour la nuit, parce qu’il disait que ses clients allaient le boycotter s’ils les voyaient», dit Danilo Matijevic, coordonnateur de l’ONG RPoint.

Devant cet état de fait, les Roms haussent les épaules. S’effacer, ne pas faire de vague, c’est pour eux une question de survie.


Source : canoe.com, le 7 mai 2011.

Collectif GRUBB : le droit de rêver

 


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posté le 07-05-2011 à 22:57:01

Ils en ont trouvé trois. 

Ouf, il était temps ! 

 

 

Pour ne pas être en reste avec l'hystérie collective occidentale, le Jutarnji list (le panzer de la crétinisation des masses en Croatie) s'est mis en tête de dénicher des wahhabites. Malheureusement comme ils n'ont pas pu en trouver en Croatie, et on peut être sûr qu'ils auraient payé le prix fort pour en dégotter ne fut-ce qu'un seul, il leur a fallu se rendre en Slovénie. Et là, ouf, ils en trouvé trois ! Trois vrais de vrais avec la barbe et prêts à parler devant la caméra. Mieux encore, dans une orgie de barbarie, l'un d'entre eux aurait dit regretter la mort de Ben Laden. 

 

C'est horrible à entendre mais au moins cela met fin au suspense. Cette fois le doute n'est plus permis : les Croates sont eux aussi menacés par le fléau planétaire wahhabite qui a promis que sa vengeance serait terrible. 

 

 

 

 

 

 

Ouille Seigneur, pourquoi nous as-tu abandonné dans leurs griffes ? 

 

 


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