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La Banque mondiale (BM) a accordé à la Serbie un crédit de 100 millions de dollars destinés à financer une aide aux familles démunies, a annoncé l'institution dans un communiqué cité vendredi par l'agence Beta.

La BM a accordé ce prêt en soutien à l'application d'une nouvelle loi serbe sur l'aide sociale adoptée en mars 2011. La somme octroyée permettra de tripler l'aide aux familles dont les revenus sont insuffisants pour subvenir à leurs besoins, a-t-on ajouté de même source.

Le ministre du Travail et de la Politique sociale, Rasim Ljajic, a déclaré la semaine dernière que 700.000 personnes en Serbie vivaient en dessous du seuil de pauvreté et que 727.000 personnes étaient au chômage sur une population totale d'environ 7 millions d'habitants. L'inflation en Serbie en 2010 s'est élevée à 10,3% en 2010, et le taux de chômage s'élève actuellement à 19,2%.


Source : lefigaro.fr, le 29 avril 2011.

"Pour que les politiciens ne puissent utiliser le cortège protestaire traditionnel de la Fête du travail, cette année il n'y en aura pas !", ont annoncé aujourd'hui les représentants des cinq centrales syndicales lors d'une conférence de presse.  

Comme l'a déclaré Mladen Novosel de l'Union des syndicats autonomes de Croatie (SSSH), s'il est vrai que les standards de vie diminuent chaque jour, que le carburant de même que la nourriture coûtent de plus en plus cher, et que les salaires, pour autant qu'ils arrivent, ne suffisent même pas à couvrir 30 à 40% des besoins fondamentaux, ce n'est pas une raison pour se révolter.


Des négociations et non pas des manifestations

Le chef de l'Union syndicale ouvrière unifiée (URSH), Damir Jakuš, est allé un pas plus loin et il a souligné que les syndicats enfilent les succès ces derniers temps dans le dialogue social avec le gouvernement et le patronat.

"Nous devons obtenir un maximum dans les négociations", a déclaré Jakuš en tentant d'expliquer pourquoi les syndicats sont absents des manifestations, y compris pour la Fête du Travail.

Cela à part, lors de la conférence de presse d'aujourd'hui il a été question de la Journée mondiale sur la sécurité et la santé au travail. On y a fait état que l'année dernière en Croatie presque 14.000 personnes ont été blessées au travail et que 36 travailleurs sont décédés.

Source : index.hr, le 28 mai 2011.

 

 

A propos de la piètre situation des travailleurs en Croatie, voir aussi l'article du Courrier des Balkans sur les assistants à l'Université de Zagreb. 

 

 

Jadranka für immer

 

La propagande nazie destinait le Troisième Reich à durer "mille ans". Jadranka Kosor a jugé tout aussi modestement que ses réformes seront éternelles.

 

Dans son délire mégalomaniaque elle s'est même fait tatouer le V de vječno (éternellement en croate) sur son front dégarni. A moins que ce ne soit le V de la Victoire. 

 

 

 

 

 

Comme d'habitude nous n'approuvons pas entièrement cette nouvelle initiative qu'elle a prise. Mais que pouvons nous y faire ? 

 

 

 

Le photographe belge Jan Kempenaers a réalisé en ex-yougoslavie une série de clichés de monuments, vestiges de l’époque communiste. Dans le paysage, des sculptures abandonnées aux volumétries étonnantes.

Dans le cadre de son projet « Spomenik: The End of History », Jan Kempenaers a photographié en ex-Yougoslavie bon nombre de monuments érigés à la mémoire des batailles de la seconde guerre mondiale par l’ancien régime communiste.

quelques photos sur blog.massivart.ca

Ces jours-ci à New York a eu lieu le vernissage de l'exposition consacrée aux 20 meilleurs designers internationaux d'après un choix opéré par le magazine américain Print. Parmi eux figure Lazar Bodroža, un membre bien connu du label Kosmoplovci et membre plus connu encore du studio Metaklinika. Il est aussi designer graphique, illustrateur et auteur cinématographique.

Une des plus anciennes revues internationales consacrées au design, le bimensuel Print (fondé en 1940), organise chaque année un concours pour désigner les meilleurs jeunes artistes, NVA/20 under 30. Dans une édition spéciale du magazine ont été présentés les lauréats de cette année : Sara Cwynar, Zak Kyes, Brett Tabolt, Jessica Walsh, Hrvoje Zivčić & Dario Dević (Croatie), Francesco Bongiorni, Kim Dulaney, Scott Barry, Lazar Bodroža, Dong Wei, Angela Zhu, Rafaela Dražić (Croatie), Eric Ku, Sarmishta Pantham, Jeseok Yi, Rich Watts & Louise Ma, Ina Jang, Sean Desmond et Jessica Labatte.

Le travail de Lazar Bodroža, classé dans la catégorie Formalists Without Borders / Graphic Decathletes, est décrit comme éclectique, rempli "d'une énergie et inquiétude réjouissantes", qui se sert sans crainte des nouvelles technologies et anachronismes. "Il y a quelque chose de révolutionnaire dans le travail de Lazar Bodroža" lit-on dans l'article de l'édition spéciale, en précisant qu'il ne faut pas s'en étonner puisque Bodroža puise ses influences dans l'héritage de l'avant-garde historique et de la propagande de l'entre-deux-guerres.

Lazar Bodroža est né en 1983 à Belgrade. Il a terminé la Faculté des arts appliqués à Belgrade, orientation graphisme et livre, dans la classe du professeur Rastko Ćirić. Avec Nenad Trifunović il est le fondateur du studio Metaklinika. Lazar Bodroža  est membre du groupe multimédia Kosmoplovci et du collectif Turbosutra. Ses occupations sont le design graphique, l'illustration, le cinéma, l'animation et la bande dessinée. Il est l'auteur du film interactif Über life (Emote productions, 2010), de la BD Zakon (Fabrika knjiga, 2008) et coauteur du court métrage Gorski Vijenac.


Source : e-novine.com, le 26 avril 2011.