Archives en français du Slobodni filozofski !
concernant les revendications pour un enseignement gratuit pour tous en Croatie
Grève des services publics cinq jours avant les élections (locales), le limogeage de (Jadranka) Kosor et de (Ivan) Šuker est demandé
La grève générale débutera définitivement le 12 mai après que huit syndicats qui représentent les employés dans les services publics ont été appuyé lors d'un référendum et cela au niveau de tous les huit syndicats.
86% des membres se sont prononcés en faveur de la grève tandis que 72% des affiliés ont répondu au référendum. Seul a fait exception le Syndicat des médecins croates dont les membres ont ignoré le référendum, autrement dit seuls 46% y ont répondu alors que 50% plus une voix sont requis.
Le vice-président de la Centrale des syndicats croates, Vilim Ribić, a par ailleurs réclamé un remaniement du Gouvernement en raison du mécontentement à l'égard de certains ministres, concrètrement Ivan Šuker et Jadranka Kosor.
C'est ainsi que cinq jours seulement avant les élections locales, qui se tiendront le 17 mai, les syndicats des services publics engageront une grève massive de plusieurs jours.
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Štrajk javnih službi pet dana prije izbora, traži se smjena Kosorice i Šukera
Sindikalni štrajk definitivno poćinje 12 svibnja nakon što je osam sindikata koji predstavljaju zaposlenike u javnim službama dobilo potporu na referendumu i to na razini svim osam sindikata.
86 posto članova izjasnilo se u korist štrajka, dok je na referendum izašlo 72 članstva. Izuzetak je jedino Hrvatski liječnički sindikat, čiji članovi su podbacili u izlasku na referendum, odnosno izašlo je samo 46%, a potrebno je 50% plus jedan glas.
Dopredsjednik Matice hrvatskih sindikata Vilim Ribić je zatražio i rekonstrukciju Vlade zbog nezadovoljstva pojedinim ministrima, konkretno Ivanom Šukerom i Jadrankom Kosor.
Tako će samo pet dana uočih lokalnih izbora, koji će se održati 17. svibnja, sindikati javnih službi stupiti u masovni višednevni štrajk.
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Source : Business.hr, le 5 mai 2009.
Les étudiants ont rassemblé 37.000 signatures
Zagreb - Split : La pétition de soutien aux étudiants qui mènent un blocage des facultés en réclamant un enseignement gratuit a pour l'instant été signée par 37.000 citoyens et, comme le signalent les étudiants, la liste des noms ne cesse de s'allonger de jour en jour.
Les étudiants à la Faculté de philosophie de Zagreb voient des pressions émanant du Ministère de l'éducation derrière le fait que le Collège des recteurs et le Sénat de l'Université n'ont pas appuyé les demandes des étudiants mais demandent au contraire que cesse le blocage et que se poursuivent les cours.
Menaces des doyens
Ils n'ont pas le courage de se manifester en public et préfèrent manoeuvrer les universités afin qu'elles règlent elles-même le problème - a-t-il été dit lors de la conférence pour les journalistes tenue par l'Initiative estudiantine indépendante au travers de laquelle s'organisent les étudiants.
Entre temps, les étudiants ont décidé durant le week-end de se répartir en groupes de travail ; l'un des ateliers dénommé "Comment utiliser les médias de masse" est dirigé par l'activiste et journaliste Zoran Oštrić.
La dizaine d'étudiants avec lesquels nous avons discuté s'accorde sur un point : "Dès que les personnes compétentes offriront une solide garantie que les demandes seront satisfaites, les cours reprendont leur cours normal".
A plusieurs centaines de kilomètres de là, à Split, les étudiants ont voté dans la nuit de vendredi à samedi la poursuite du blocage des facultés occupées malgré que certains doyens aient menacé que les professeurs invités resteront sans salaire à cause de l'interruption des cours, quant aux étudiants ils resteront sans signature.
Marche estudiantine à Split
Qui plus est, soutenus par les étudiants de la Faculté de philosophie de Zagreb, les Splitois ont décidé que lundi à 9h00 ils entameraient une marche estudiantine sur le trajet des facultés bloquées.
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Studenti skupili 37.000 popisa podrške
Zagreb - Split : Peticiju potpore studentima koji provode blokade fakulteta tražeći besplatno obrazovanje dosad je potpisalo 37 tisuća građana, a kako kažu studenti, lista imena svakim je danom sve duža.
Na zagrebačkom Filozofskom fakultetu studenti činjenicu da Rektorski zbor i Senat Sveučilišta nisu podržali zahtjeve studenata, već traže prestanak blokade i nastavak odvijanja nastave, objašnjavaju pritiskom Ministarstva obrazovanja.
Prijetnje dekana
Ne usude se izaći u javnost, nego radije instruiraju sveučilišta kako da sama riješe problem - rečeno je na konferenciji za novinare Nezavisne studentske inicijative preko koje se studenti organiziraju.
U međuvremenu, studenti su se preko vikenda odlučili podjeliti u radne skupine, a jednu je radionicu naslovljenu s "Kako koristiti masovne medije" vodio i društveni aktivist i novinar Zoran Oštrić.
Desetak studenata s kojima smo razgovarali jedinstveni su u jednome : "Onoga časa kada mjerodavni ponude čvrsto jamstvo da će se njihovim zahtjevima udovoljiti, nastava će se ponovo normalno odvijati".
Nekoliko stotina kilometara dalje, u Splitu, studenti su u noći s petka na subotu izglasali nastavak blokade okupiranih fakulteta unatoć prijetnjama pojedinih dekana kako će gostujući profesori zbog prekida nastave ostati bez plaća, a studenti bez potpisa.
Studentski marš u Splitu
Stoviše, podržani studentima Filozofskog fakulteta u Zagrebu, Splićani su odlučili u ponedjeljak u 9 sati krenuti u višesatni studentski marš na ruti blokiranih fakulteta.
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Source : Jutarnji list, le 2 avril 2009.
Sous les parapluies ils ont voté le blocage de la faculté
Les étudiants de l'Hrvatski studiji, environ 300 d'entre eux, ont voté cette nuit à 2h20 le blocage de la faculté, et cela sous la pluie étant donné que, selon eux, il ne leur a pas été permis d'entrer dans les locaux de la faculté. Les professeurs de la faculté ont déclaré que dans la journée d'hier il y a eu une tentative de pénétrer par la force dans la faculté, des bousculades et comportements violents, ce que démentent néanmoins les étudiants.
La Dr Jelena Jurišić appartenant à l'Hrvatski Studiji a déclaré que durant la bousculade quelqu'un lui aurait tiré les cheveux et que les portes de la faculté sont restées verrouillées.
Les étudiants qui se révoltent n'ont pas clairement dit qui ils sont, en d'autres termes ils n'ont pas donné leurs noms et prénoms. Ils ne sont guère nombreux, à peine une cinquantaine, ce qui est très peu en comparaison avec les 1500 que compte notre faculté. Aujourd'hui à 13h00 nous avons une séance extraordinaire. Si les étudiants qui bloquent la faculté dépassent les cinquante pour-cent, nous verrons alors pour la suite - a déclaré Jurišić.
D'un autre côté, les étudiants affirment qu'il n'y a eu aucune violence et qu'ils ont tout enregistré sur des enregistrements vidéos.
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Pod kišobranima izglasali blokadu fakulteta
Studenti Hrvatskih studija, njih 300-tinjak, noćas u dva sata i dvadeset minuta izglasali su blokadu fakulteta i to na kiši jer im, kažu, nije bio dozvoljen ulazak u prostorije fakulteta. Profesori s fakulteta rekli su kako je tijekom jučerašnjeg dana bilo pokušaja nasilnog ulaska na fakultet, naguravanja i nasilničkog ponašanja, no studenti to opovrgavaju.
Dr sc. Jelena Jurišić s Hrvatskih studija rekla je kako ju je tijekom naguravanja netko počupao za kosu, te da su vrata fakulteta ostala zaključena.
Studenti koji se bune nisu jasno rekli tko su, odnosno nisu rekli svoje ime i prezime. Njih nema puno, svega pedesetak što je u usporedbi s 1500, koliko naš fakultet broji studenata, jako malo. Danas u 13 sati imamo izvanrednu sjednicu. Ukoliko je studenata koji blokiraju fakultet više od pedeset posto onda ćemo vidjeti što dalje - rekla je Jurišić.
S druge strane studenti tvrde da nije bilo nikakvog nasilja te da sve imaju zabilježeno na videosnimkama.
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Source : Jutarnji list, le 29 avril 2009.
Les étudiants ont occupé le bâtiment de la Faculté de droit de Split
Les étudiants de la Faculté de droit de Split ont occupé ce matin le bâtiment de la faculté et se sont ainsi joints à leurs collègues dans le pays où ils protestent depuis sept jours déjà en réclamant un enseignement gratuit pour tous.
Les membres de l'Initiative estudiantine indépendante ont informé les journalistes qu'aura lieu à 10h dans le bâtiment de leur faculté une conférence de presse durant laquelle ils divulgueront une proclamation un peu plus étoffée avec leurs revendications.
Le Doyen de la Faculté de droit, le prof. Boris Buklijaš, se trouve avec les étudiants depuis l'aube et il leur a publiquement offert un appui devant les médias dans leurs tentatives, tout en ajoutant que la Croatie est un pays démocratique et qu'il est permis aux étudiants de revendiquer leurs droits de cette façon. Les étudiants de la Faculté de droit de Split se sont préparés pour la manifestation : à l'étage du bâtiment a été installée une dénommée "cellule de crise" où se trouvent des couvertures, de la nourriture et des boissons pour les étudiants qui se tiennent de garde dans la faculté. Cela leur a été autorisé par le conseil de la faculté et par le doyen Buklijaš lui-même qui a déclaré pour les médias que durant les heures de la nuit se trouveront aux côtés des étudiants de jeunes assistants qui ont été désignés par la faculté.
Les étudiants espèrent que leur lutte, désormais longue de sept jours, portera ses fruits et qu'enfin les futures générations étudieront selon leurs souhaits indépendamment des ressources financières de leurs familles.
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Studenti zauzeli zgradu splitskog Pravnog fakulteta
Studenti splitskog Pravnog fakulteta zauzeli su jutros fakultetsku zgradu i tako se pridružili svojim kolegama u zemlji koji već sedmi dan prosvjeduju tražeći besplatno školovanje za sve.
Članovi Nezavisne studentske inicijative novinare su izvjestili da će se u 10 sati u zgradi njihova fakulteta održati tiskovna konferencija na kojoj će objaviti sada veći poznati studentski proglas sa svom zahtjevima.
Dekan Pravnog fakulteta prof Boris Buklijaš od ranog je jutra sa studentima te im je javno pred medijima dao podršku u njihovim nastojanjima dodavši da je hrvatska demokratska zemlja i da je studentima dopušten i takav način traženja prava. Studenti splitskog Pravnog fakulteta pripremili su se za prosvjed, na katu zgrade u nekoliko je prostorija napravljen tzv. "križni štab" u kojem se nalaze pokrivači, hrana i piće za studente koji dežuraju na fakultetu. To im je omogućilo fakultetsko vijeće i sam dekan Buklijaš koji je za medije izjavio da će tijekom noćnih sati uz studente biti mladi asistenti koje je odredio fakultet.
Studenti se nadaju da će njihova, sada već sedmodvena borba, uroditi plodom i da će konaćno buduće generacije studirati ono što žele bez obzira na platežna moć njihovi roditelja.
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Source : Business.hr, le 27 avril 2009.
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