Une ville serbe va se doter de 60 éoliennes
Belgrade - Des représentants de Pančevo ont conclu jeudi un accord avec l'entreprise Wellbury wind energy, basée en Autriche, pour la construction de 60 éoliennes dans les environs de cette ville située à 20 km au nord-est de Belgrade, a rapporté l'agence Beta.
La valeur de l'accord conclu se chiffre à 200 millions d'euros, a précisé Beta.
Les 60 éoliennes, d'une hauteur de 100 mètres et dont le diamètre des hélices sera de 46 mètres, seront édifiées à l'est de Pančevo, en bordure de la route reliant cette ville à Kovin.
Les travaux devraient commencer début 2010, a-t-on ajouté de même source.
Pančevo, dont la zone industrielle représente une menace constante pour ses habitants en terme de pollution, est l'une des premières villes serbes à se tourner vers les sources d'énergie renouvelable.
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Source : Romandie.com, le 14 mai 2009.
Les ONG balkaniques s'organisent pour la protection des ours
Les bases pour la création d'un réseau de surveillance et de protection des ours de l'Europe du Sud-Est, sur le modèle de l'association grecque "Arktouros", ont fait l'objet de discussions ce week-end à Zagreb entre ONG balkaniques.
Des délégués d'Italie, Croatie, Slovaquie, Macédoine et Serbie ont décidé de signer un protocole d'actions communes pour déterminer la méthode à suivre par chaque pays pour un suivi efficace des ours, échangeant points de vue et expériences. L'ours brun, le plus répandu dans les Balkans, est sous stricte protection, mais risque toutefois de disparaître en raison de mauvais entretien des biotopes, mais aussi de la chasse autorisée et prohibée.
Selon des données de 2008, on a répertorié en Grèce 140 ours bruns, en Croatie 800, en Bulgarie 800, en Slovénie 500, en Albanie 250 et en Serbie 50-60.
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Source : ana-mpa.gr, le 13 mai 2009.
"La version serbe du racisme"
La tentative faite par la ville de Niš afin de rendre hommage au chanteur rom Šaban Bajramović s'est transformée en manifestation d'intolérance ethnique. Les habitants de cette rue ont organisé la signature d'une pétition que plusieurs centaines de personnes ont signée.
La musique éclatante et la voix qui ont été écoutées aussi bien au-delà des frontières serbes n'ont visiblement pas suffit pour que l'artiste rom Šaban Bajramović se voie attribuer une rue dans sa propre ville. Les raisons des réactions tumultueuses sont difficiles à cerner sur ce point : est-ce que les citoyens sont mécontents parce que Bajramović est un Rom ou bien parce qu'il était enclin au style de vie bohème ou tout simplement parce que suite au changement du nom de la rue il leur faut changer leurs documents personnels ?
"Personne n'a réagi aux incidents"
Le coordinateur de la Ligue pour la décade des Roms de Niš, Osman Balić, déclare pour la Deutsche Welle qu'une bonne intention s'est muée en franche intolérance ethnique : "En réalité, nous avons montré à quel point nous sommes prêts pour la différence, jusqu'où va cet éloignement ethnique, moral et culturel, même si durant toutes ces années il avait semblé que nous n'en étions pas si loin. Ainsi, nous avons eu une manifestation de racisme, une forme des plus bénignes du racisme, une version balkanique, serbe, du racisme. De fait, il s'agit de racisme."
Bien qu'à première vue le problème soit local, le directeur exécutif du Comité des juristes pour les droits humains, Milan Antonijević, signale que le problème ne touche pas seulement la ville de Niš et que la faute ne peut être imputée uniquement à un groupe de citoyens : "Le plus facile est d'accuser les citoyens, cependant nous ne résolvons rien par là. Parce que, l'atmosphère qui est créée dans la société ne concerne pas seulement la population rome, mais aussi d'autres groupes marginalisés. Des incidents similiaires, nous en avons eu aussi auparavant contre lesquels personne n'a réagi adéquatement."
Les politiciens sont embarrassés
Osman Balić prétend que le problème des actions racistes contre les Roms s'est posé partout en Serbie et que les politiciens ont également agi avec confusion : "Chez nous ils n'ont pas eu, comme on dit, le courage ou le cran de dire aux citoyens qu'il s'agit de racisme. Et cette cohabitation va tellement loin qu'aux prochaines élections nous pouvons assister, par la venue au pouvoir, à une collaboration avec des groupes racistes et nazis extrémistes en Serbie."
En Serbie, visiblement, seuls les Roms peuvent faire en sorte qu'un grand nombre de personnes descendent dans la rue. Les citoyens réagissent avec placidité aux nouvelles concernant les colossales affaires politiques et financières et personne ne songerait à manifester à cause de cela. En revanche, si des Roms s'installent dans votre secteur ou si un Rom reçoit une rue, alors des pétitions, des rassemblements et des gardes nocturnes sont garanties. La veuve de Šaban Bajramović, Milica, annonce pour cette raison vouloir quitter Niš pour un milieu plus tolérant. Nous avons demandé à Osman Balić combien de temps la recherche pour un milieu plus tolérant peut durer : "J'ignore où cela peut se trouver, pas en Serbie, pas dans les Balkans. Nous sommes tout simplement un territoire contaminé et beaucoup de temps passera avant que vous ne trouviez un lieu sûr dans lequel il n'y ait ni chauvinisme ni nationalisme."
Que Milica en soit consciente, nous le constatons lorsqu'elle annonce qu'elle partira très probablement chez sa fille qui vit... au Danemark.
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"Srpska verzija rasizma"
Pokušaj grada Niša da se ulicom oduži pjevaču Šaban Bajramović pretvorio se u manifestaciju etničke netrpljivosti. Stanovnici te ulice organizirali su potpisivanje peticije koju je podržalo više stotina ljudi.
Sjajna muzika i glas koji se čuo i izvan granica Srbije nisu bili dovoljni kao razlog da romski umjetnik Šaban Bajramović dobije ulicu u svom gradu. Uzroke burnih reakcija je pri tome teško utvrditi : jesu li građani nezadovoljni jer je Bajramović Rom ili pak zato što je bio sklon boemskom načinu života ili jednostavno zato što zbog promjene imena ulice moraju mijenjati osobne dokumente ?
"Na incidente nitko nije reagirao"
Koordinator Lige za dekadu Roma iz Niša Osman Balić za Deutsche Welle kaže kako se jedna dobra namjera pretvorila u otvorenu etničku netrpljivost : "Zapravo, pokazali smo koliko smo spremni za različitosti, koliko je velika ta etnička, moralna i kulturna udaljenost, iako se svih ovih godina činilo da nismo tako daleko. Dakle, imali smo manifestaciju rasizma, neke najbenignije forme rasizma, jedne balkanske, srpske verzije rasizma. Zaista se radi o rasizmu."
Iako je problem na prvi pogled lokalni, izvršni direktor Komiteta pravnika za ljudska prava Milan Antonijević kaže kako ovo nije problem samo grada Niša te da se krivnja ne može pripisati samo grupi građana : "Najlakše je otkriviti građane, međutim time ništa ne rješavamo. Jer, atmosfera koja je stvorena u društvu ne odnosi se samo na romsku populaciju, već i na druge marginalizirane grupe. Slične incidente smo imali i ranije na koje nitko nije adekvatno reagirao."
Političari su zbunjeni
Osman Balić ističe da se problem rasističkih akcija protiv Roma događao širom Srbije, i da su i tada političari nastupali - zbunjeno : "Kod nas nisu imali, kako se ono kaže, hrabrosti ili petlje reći građanima da je to rasizam. I ta kohabitacija ide tako daleko da mi na sljedećim izborima možemo zbod dolaska na vlast doživjeti suradnju i s rasističkim i s ekstremnim nacističkim grupama u Srbiji."
U Srbiji očito samo Romi mogu biti razlog izlaska većeg broja ljudi na ulice. Građani mirno reagiraju na vijesti o kolosalnim političkim i financijskim aferama i nikome ne pada na pamet da zbog toga prosvjeduje. Ali, ako u vaš kraj dosele Romi ili jedan Rom dobije ulicu - peticije, okupljanja i noćna dežurstva su zajamčena. Udovica Šabana Bajramović Milica zbog toga najavljuje odlazak iz Niša u tolerantniju sredinu. Osmana Balića pitamo koliko ta potraga za tolerantnijom sredinom može potrajati : "Ne znam gdje se to može naći, ne u Srbiji, ne na Balkanu. Mi smo jednostavno kontaminirano područje i proći će puno vremena da biste pronašli sigurno mjesto na kojem nema šovinizma i nacionalizma."
A da je toga svjesna i Milica Bajramović pokazuje i njezina izjava da će se najvjerojatnije odseliti kod kćerke koja živi u - Danskoj.
Autor : Ivica Petrović
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Source : dw-world.de, le 12 mai 2009.
Liens : Šaban Bajramović vu par Miljenko Jergović
Sarajevo se souvient des enfants tués durant la guerre de Bosnie
Samedi, des milliers de personnes se sont rassemblées à Sarajevo pour commémorer la mort d'environ 1500 enfants, tués durant le siège de la capitale bosniaque pendant la guerre.
Des sirènes ont retenti à Midi et Sarajevo a été complètement silencieuse pendant une minute.
Aussi, un monument à la mémoire des jeunes victimes a été érigé dans un parc du centre-ville.
Le monument est l'oeuvre d'un artiste local et constitue une masse pyramidale en verre.
L'oeuvre représente un château de sable inachevé, jeu d'enfant interrompu par la mort.
Le monument repose sur un anneau métallique fait de douilles fondues, amassées pendant et après la guerre dans la capitale de Sarajevo.
Source : Branchez-vous.com, le 11 mai 2009.
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Otvaranje spomen-obilježja 9.maja
Gradonačelnik Sarajeva Alija Behmen sa saradnicima primio je delegaciju Udruženja roditelja ubijene djece opkoljenog Sarajeva 1992.-1995 godine i obavijestio ih o mjerama koje se poduzimaju na dovršavanju Spomen-obilježja djeci ubijenoj u opsjednutom Sarajevu između 1992. i 1995 godine.
Gradonačelnik je obavijestio roditelja da će, s obzirom na tempo i rokove potrebne za građevinske i arhitektonske radove, Spomen-obilježje biti otvoreno 9. maja, na Dan pobjede nad fašizmom, saopćeno je iz Službe za odnose s javnošću Grada Sarajeva.
Usto, delegacija roditelja obaviještena je i o mjerama koje će Gradska uprava poduzeti na održavanju, nadzoru i čuvanju spomenika nakon što bude otvoren.
Gradonačelnik i delegacija roditelja usuglasili su se da zvanični naziv spomen-obilježja bude "Spomen-obilježje ubijenoj djeci opkoljenog Sarajeva 1992.-1995."
U otvorenom razgovoru, sugovornici su se složili da je i spomenik i ideju obilježavanja najmlađih žrtava opsade Sarajeva potrebne zaštiti od spekulacije i manipulacija.
U tom smislu i gradonačelnik i roditelji pozivaju i medije i javnost da suzdržavajući se od neodgovornog komentiranja svi zajedno pokažemo pijetet prema žrtvama i zajedničkoj tragediji svih građana Sarajeva i Bosne i Hercegovine.
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Source : Sarajevo-x.com, le 9 mai 2009.
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