Les étudiants ont rassemblé 37.000 signatures
Zagreb - Split : La pétition de soutien aux étudiants qui mènent un blocage des facultés en réclamant un enseignement gratuit a pour l'instant été signée par 37.000 citoyens et, comme le signalent les étudiants, la liste des noms ne cesse de s'allonger de jour en jour.
Les étudiants à la Faculté de philosophie de Zagreb voient des pressions émanant du Ministère de l'éducation derrière le fait que le Collège des recteurs et le Sénat de l'Université n'ont pas appuyé les demandes des étudiants mais demandent au contraire que cesse le blocage et que se poursuivent les cours.
Menaces des doyens
Ils n'ont pas le courage de se manifester en public et préfèrent manoeuvrer les universités afin qu'elles règlent elles-même le problème - a-t-il été dit lors de la conférence pour les journalistes tenue par l'Initiative estudiantine indépendante au travers de laquelle s'organisent les étudiants.
Entre temps, les étudiants ont décidé durant le week-end de se répartir en groupes de travail ; l'un des ateliers dénommé "Comment utiliser les médias de masse" est dirigé par l'activiste et journaliste Zoran Oštrić.
La dizaine d'étudiants avec lesquels nous avons discuté s'accorde sur un point : "Dès que les personnes compétentes offriront une solide garantie que les demandes seront satisfaites, les cours reprendont leur cours normal".
A plusieurs centaines de kilomètres de là, à Split, les étudiants ont voté dans la nuit de vendredi à samedi la poursuite du blocage des facultés occupées malgré que certains doyens aient menacé que les professeurs invités resteront sans salaire à cause de l'interruption des cours, quant aux étudiants ils resteront sans signature.
Marche estudiantine à Split
Qui plus est, soutenus par les étudiants de la Faculté de philosophie de Zagreb, les Splitois ont décidé que lundi à 9h00 ils entameraient une marche estudiantine sur le trajet des facultés bloquées.
_______________
Studenti skupili 37.000 popisa podrške
Zagreb - Split : Peticiju potpore studentima koji provode blokade fakulteta tražeći besplatno obrazovanje dosad je potpisalo 37 tisuća građana, a kako kažu studenti, lista imena svakim je danom sve duža.
Na zagrebačkom Filozofskom fakultetu studenti činjenicu da Rektorski zbor i Senat Sveučilišta nisu podržali zahtjeve studenata, već traže prestanak blokade i nastavak odvijanja nastave, objašnjavaju pritiskom Ministarstva obrazovanja.
Prijetnje dekana
Ne usude se izaći u javnost, nego radije instruiraju sveučilišta kako da sama riješe problem - rečeno je na konferenciji za novinare Nezavisne studentske inicijative preko koje se studenti organiziraju.
U međuvremenu, studenti su se preko vikenda odlučili podjeliti u radne skupine, a jednu je radionicu naslovljenu s "Kako koristiti masovne medije" vodio i društveni aktivist i novinar Zoran Oštrić.
Desetak studenata s kojima smo razgovarali jedinstveni su u jednome : "Onoga časa kada mjerodavni ponude čvrsto jamstvo da će se njihovim zahtjevima udovoljiti, nastava će se ponovo normalno odvijati".
Nekoliko stotina kilometara dalje, u Splitu, studenti su u noći s petka na subotu izglasali nastavak blokade okupiranih fakulteta unatoć prijetnjama pojedinih dekana kako će gostujući profesori zbog prekida nastave ostati bez plaća, a studenti bez potpisa.
Studentski marš u Splitu
Stoviše, podržani studentima Filozofskog fakulteta u Zagrebu, Splićani su odlučili u ponedjeljak u 9 sati krenuti u višesatni studentski marš na ruti blokiranih fakulteta.
_____________
Source : Jutarnji list, le 2 avril 2009.