« Le processus visant à faire la lumière sur le sort des personnes
disparues pendant ce conflit est trop lent », a déclaré Barbara
Hintermann, chef des opérations du CICR pour l’Europe et l’Amérique du
Nord, en marge de l’inauguration aujourd’hui à Zagreb d'une exposition
de photos intitulée Chroniques de vies disparues.
« Nous lançons un appel aux deux gouvernements pour qu’ils accélèrent le
processus. Les familles des personnes disparues attendent depuis trop
longtemps. Elles ont besoin de savoir ce qu’il est advenu des leurs si
elles veulent pouvoir accepter la perte d’un proche, faire leur deuil et
aller de l’avant. Ignorer le sort d’un fils, d’un frère ou d’un père
suscite une douleur insurmontable », a-t-elle ajouté.
Chroniques de vies disparues, l’exposition qu'inaugure aujourd’hui le
Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans la capitale croate, a
déjà été présentée dans d’autres capitales et grandes villes
d’ex-Yougoslavie.
L’exposition de photos a été lancée en même temps qu’un livre portant le
même titre. L’écrivain Rory MacLean et le photographe Nick Danziger y
décrivent les souffrances interminables de 15 familles de disparus
originaires de différentes régions des Balkans occidentaux.
Produits en 2010 pour rendre hommage aux personnes disparues dans les
Balkans occidentaux et pour saluer le courage de leurs familles, le
livre et l’exposition ont aussi pour objectif de rappeler aux autorités
des Balkans occidentaux qu’elles doivent faire bien davantage pour
fournir aux familles des disparus des réponses claires sur le sort des
êtres qui leur sont chers.
Depuis 1991, des familles ont signalé au CICR la disparition d'au moins
34 770 personnes partout en ex-Yougoslavie. Près de 20 ans plus tard, on
n'a toujours pas retrouvé la trace de 14 610 d'entre elles, dont près
de 2 400 ont disparu pendant les hostilités qui se sont déroulées en
Croatie entre 1991 et 1995.
Source : cicr.org, le 4 novembre 2010.
Slavenski šarm
She's so svakako !
La preuve que le Gouvernement croate s'occupe de bigoudis, de recettes de gâteaux, de Paris Hilton et de ses semblables... pendant que le chômage est à 18-19%.
(Rem : Non en disant cela je n'ai rien contre Paris Hilton. Au contraire, probablement est-ce le personnage qui se rapproche le plus de l'explication générale de la femme. Autant dire une aide précieuse dans ce monde cruel qui manque singulièrement de repères. D'ailleurs si cette charmante personne veut bien se donner la peine de faire encore un petit effort, peut-être saurons-nous enfin d'où nous venons et surtout... vers quoi nous allons.)
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