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Sve su srušili ali ona će hrabro nastaviti borbu

 

 

 

 

 

In vino veritas

 

 

 

 

plein = pijan 

 

D'après Luka Bebić, le président du Parlement croate, certains médias étrangers insultent ouvertement la Croatie. Je ne sais pas de quels médias il pourrait s'agir puisque notre gentilhomme n'a pas cité de noms. Peut-être est-il question de ces éternels ennemis extérieurs qui ne sauraient vivre sans attenter à la pudeur de cette belle vierge effarouchée répondant au joli nom slave de Na(ta)cha Lijepa. Mais que les mécréants y prennent garde car la charmante demoiselle a comme défenseurs les courageux patriotes croates du HDZ, dont un des plus sanguins est certainement le (lé)preux chevalier Bebić, toujours prêt à enfourcher sa monture (de lunettes) pour faire les gros yeux et mettre en fuite les vils malfaiteurs.

Le Dinamo Zagreb va obliger ses joueurs étrangers - ils sont au nombre de 12 actuellement, originaires du Brésil, Portugal, Argentine, Cameroun, Chili, Slovaquie, République tchèque et Monténégro -, à apprendre le croate. Morana Durcevic, la porte-parole du club champion de Croatie, l'a annoncé ce mercredi : «Notre club est constitué de beaucoup d'étrangers et, à l'exemple des clubs européens, nous avons décidé d'introduire des cours de croate obligatoire dans leurs futurs contrats». Le Dinamo n'a pas encore décidé le nombre de leçons obligatoires ni les sanctions à l'encontre des mauvais élèves.

 

Source : lequipe.fr, le 27 octobre 2010. 

Zagreb - Le Parlement croate s'est réuni mercredi pour débattre d'une motion de censure déposée par l'opposition contre le gouvernement de Jadranka Kosor en raison de la contraction économique et de la corruption.

"Le gouvernement humilie la Croatie et doit partir", a déclaré à l'ouverture du débat Zoran Milanovic, leader de la plus importante formation de l'opposition, le Parti social-démocrate (SDP).

Le vote ne devrait pas, toutefois, mettre en péril la majorité rassemblée autour de l'Union démocratique croate (HDZ, conservateurs pro-européens) qui avec ses partenaires de coalition dispose de 82 sièges dans une assemblée comptant 153 députés au total.

Le soutien d'au moins 77 députés est nécessaire pour le succès de l'initiative, engagée par le SDP.

"Le gouvernement a perdu la crédibilité. Les plus hauts responsables du gouvernement et du HDZ sont inculpés de crimes (de corruption) sérieux (...) ce qui provoque dans tout pays démocratique des tourments et la réaction politique", a affirmé M. Milanovic.

Le Premier ministre, Jadranka Kosor, a rejeté ces accusations et affirmé que l'avenir de son gouvernement ne serait pas décidé avant les prochaines élections, prévues en 2011.

"Tous les membres de ce gouvernement attendront ces élections avec fierté (...) car nous avons fait tout ce qui est possible actuellement", a dit Mme Kosor.

Jadranka Kosor, 57 ans, a pris les rênes du gouvernement croate en juillet 2009, après la démission et le retrait de la politique de son prédécesseur, Ivo Sanader.

Ce dernier, exclu du HDZ début 2010, après avoir critiqué la politique de Mme Kosor, a regagné la semaine dernière son siège au Parlement.

La presse locale estimait ces derniers jours que M. Sanader pourrait attirer dans son camp quelque élus du HDZ, mais le parti a réaffirmé son ferme soutien à Mme Kosor.

M. Sanader, qui est maintenant un élu indépendant, a quitté le débat.

"Même si je pouvais rester, je ne pourrais pas imaginer de renverser la majorité que j'avais créée moi-même", après les élections de 2007, a-t-il déclaré à la presse, selon l'agence Hina.

Frappée par la crise économique mondiale, l'économie croate s'est contractée de 5,8% en 2009. La tendance négative s'est poursuivie en 2010, avec un recul du Produit intérieur brut (PIB) de 2,5% au premier trimestre sur un an et de 2,5% supplémentaires au second trimestre. Le taux de chômage était de 16,4% en août.

Observée par l'Union européenne, à laquelle elle souhaite adhérer vers 2012, la Croatie a redoublé d'efforts ces derniers mois contre la corruption.


Source : romandie.com, le 27 octobre 2010.