Les "regrets" du président croate en Bosnie : remous à Zagreb
Zagreb : Les "regrets" du président croate, Ivo Josipovic, exprimés mercredi à Sarajevo, pour le rôle de son pays dans la guerre en Bosnie (1992-1995), ont été vivement dénoncés vendredi par le parti au pouvoir à Zagreb, a-t-on annoncé officiellement.
Les "regrets" du président croate, Ivo Josipovic, exprimés mercredi à Sarajevo, pour le rôle de son pays dans la guerre en Bosnie (1992-1995), ont été vivement dénoncés vendredi par le parti au pouvoir à Zagreb, a-t-on annoncé officiellement.
"La présidence de la Communauté démocratique croate (HDZ, conservateurs) regrette profondément que, malgré la procédure constitutionnelle, le président Josipovic n'ait pas coordonné avec le gouvernement ses messages sur la politique croate à l'égard de la Bosnie-Herzégovine", souligne le HDZ dans un communiqué.
Le HDZ a ajouté rejeter "avec la plus grande fermeté la partie du discours du président Josipovic où l'on affirme que la République croate avait contribué (...) à la politique" ayant eu pour conséquence "la guerre, des centaines de milliers de morts et de blessés, des millions de déplacés, des économies ravagées et des familles détruites", selon la même source.
Dans un discours prononcé devant le parlement bosniaque, M. Josipovic, un social-démocrate au pouvoir depuis février, a adressé à la Bosnie un message fort de réconciliation.
"Je regrette profondément qu'une telle politique croate (des années 1990, ndlr) ait contribué aux souffrances des gens (pendant la guerre de Bosnie) et aux divisions qui nous font de la peine aujourd'hui encore", avait-il notamment affirmé.
Le HDZ a affirmé par ailleurs que la Croatie, dirigée à l'époque par Franjo Tudjman, mort en 1999, avait été le premier pays ayant reconnu l'indépendance de la Bosnie, en 1992, et qu'elle avait été son "allié (...) dans le combat contre l'agression serbe".
Alliés contre les Serbes bosniaques pendant la plus grande partie de la guerre, Croates et musulmans bosniaques s'étaient cependant combattus en 1993 et en 1994.
"Je pense que j'aurais dû être informée" des intentions de M. Josipovic, a fait valoir le Premier ministre croate, Jadranka Kosor, qui est également présidente du HDZ, après la réunion des dirigeants du parti.
Dans l'après-midi, Mme Kosor a réuni dans son cabinet quatre anciens Premiers ministres croates, qui avaient dirigé les gouvernements du pays entre 1991 et 2000.
Ils ont affirmé de concert que la Croatie n'avait pas participé dans les divisions de la Bosnie pendant le conflit.
"C'est un mensonge absolu et un grand dommage que l'on cause au peuple croate", a déclaré après la réunion Franjo Greguric, chef du gouvernement croate de 1991 à 1992, cité par l'agence Hina.
Source : tdg.ch, le 16 avril 2010.
Si l'OTAN ne modifie pas sa stratégie infructueuse en Afghanistan, la Slovénie songera à retirer ses soldats de ce pays, a annoncé jeudi le président du Gouvernement slovène Borut Pahor.
"Nous comprenons nos alliés et nous n'envisageons pas de nous retirer du jour au lendemain mais nous nous attendons à ce que l'on nous écoute lorsque nous disons que la stratégie actuelle en Afghanistan ne donnera pas de résultats et qu'il faut à nouveau y réfléchir", a déclaré Pahor au cours d'une conférence de presse à l'issue d'une séance gouvernementale, en répondant à la question concernant la participation d'une soixantaine de soldats slovènes engagés en Afghanistan dans l'opération de l'OTAN sous mandat de l'ONU. La majorité des soldats slovènes dans cette opération devrait bientôt s'insérer dans une nouvelle mission - l'entraînement d'un bataillon de l'armée afghane. Pahor a déclaré que ce plan allait se poursuivre, mais que d'ici environ un an le gouvernement décidera si la présence des militaires slovènes en Afghanistan est nécessaire et si elle a un sens.
Pahor a signalé qu'il avait récemment exposé son point de vue lors de la rencontre à Prague avec le président américain Barack Obama et d'autres chefs des pays membres de l'OTAN qui participent dans l'opération en Afghanistan.
Les risques de sécurité en Afghanistan sont en augmentation, la collaboration des unités avec le gouvernement afghan n'est plus ce qu'elle était, et il est donc temps de se pencher sur l'actuelle stratégie de l'OTAN qui ne rencontre pas le succès, a déclaré Pahor. Il n'exclut pas la possibilité que son gouvernement puisse d'ici un an discuter du retrait des soldats slovènes de cette mission.
Ne promijeni li NATO svoju neuspješnu strategiju u Afganistanu, Slovenija će razmisliti o povlačenju svojih vojnika iz te države, najavio je u četvrtak predsjednik slovenske vlade Borut Pahor.
"Razumijemo naše saveznike i ne mislimo se povući preko noći, no očekujemo da se čuje i naše mišljenje kako sadašnja strategija u Afganistanu neće uroditi plodom i da o njoj ponovno treba razmisliti", rekao je Pahor na konferenciji za novinare nakon sjednice vlade, upitan o sudjelovanju 60-ak slovenskih vojnika u operaciji NATO-a s mandatom UN-a u Afganistanu. Većina slovenskih vojnika u toj operaciji trebala bi se uskoro uključiti u novu zadaću – uvježbavanje jednog bataljuna afganistanske vojske. Pahor je rekao da se taj plan nastavlja, no da će za otprilike godinu dana vlada odlučiti je li nazočnost slovenskih vojnika u Afganistanu potrebna i ima li smisla.
Pahor je istaknuo da je to svoje stajalište nedavno iznio na susretu u Pragu američkom predsjedniku Baracku Obami i drugim čelnicima zemalja članica NATO-a koje sudjeluju u operaciji u Afganistanu.
Sigurnosni rizici u Afganistanu povećavaju se, suradnja postrojbi s afganistanskom vladom nije kakva je bila prije, pa se treba osvrnuti na sadašnju NATO-ovu strategiju koja ne postiže uspjehe, rekao je Pahor. On ne isključuje mogućnost da bi njegova vlada za godinu dana mogla raspravljati o povlačenju slovenskih vojnika iz misije.
Source : zamirzine.net, le 16 avril 2010.
Voir également l'article sur l'initiative du journal Mladina
Goribor
Goribor est un groupe serbe originaire de Bor, fondé en 1988. Les critiques comparent leur musique avec celle de Joj Division, une musique qui rappelle également les groupes serbes Disciplina kičme et Ekatarina Velika.
Membres :
Discographie :
Jusqu'à présent le groupe a sorti six albums studio. Les cinq premiers, de même que l'album live, ont été édités par le label zagrébois "Slušaj najglasnije“, tandis que le septième datant de 2007, ainsi que le single "Sjajne niti", l'ont été sous le label "Densing ber", également de Zagreb. Seul le dernier album du groupe a été signé par une société d'édition serbe - Automatik.
Albums studio :
Album live :
Quatre arrestations pour avoir révélé une liste controversée de vétérans
Zagreb - La police croate a arrêté quatre personnes suspectées d'avoir diffusé sur internet une liste secrète d'anciens combattants, a annoncé jeudi le journal 24 sata.
Les quatre personnes ont été arrêtées à Karlovac, 50 kilomètres au sud de Zagreb, mercredi soir. La police a confirmé que les arrestations étaient liées à la liste diffusée, mais n'a pas révélé d'autres détails.
La liste des anciens combattants, un secret soigneusement gardé depuis le conflit en Croatie (1991-95) suite à l'indépendance avec Belgrade, a causé un tollé accompagné de suspicions que nombre de ceux qu'elle renferme n'ont jamais vu les combats.
501.000 personnes, ou environ un habitant sur neuf, sont enregistrées comme vétérans sur ce document ayant fait l'objet d'une fuite au sein du ministère de la Défense au début du mois.
D'anciens dignitaires de la Communauté démocratique croate (HDZ) au pouvoir ont confirmé qu'il n'y avait que 326.000 noms lorsque la guerre a pris fin.
Le HDZ, au pouvoir depuis 16 ans sur 19 depuis que la Croatie s'est séparée de la Yougoslavie, continue de s'opposer aux demandes formulées par l'opposition afin que soit formellement publiée la liste des anciens combattants.
Le parti prétend que révéler les noms des personnes qui ont combattu dans l'ex-Yougoslavie pourrait leur causer des ennuis lorsqu'ils voyagent.
Ceux critiques envers la politique gouvernementale à l'égard des vétérans accusent en revanche le parti d'avoir accordé des privilèges à des centaines de milliers de personnes en vue de s'assurer leurs votes. Ils soutiennent que révéler les noms reviendrait à démasquer ceux qui récoltent les bénéfices sans avoir participé aux combats.
Les vétérans bénéficient d'avantages tels que des retraites, des parts dans les compagnies privatisées, des soins de santé privilégiés, des importations hors taxe de voitures ainsi que des transports gratuits, ce qui coûte au budget déjà serré plus de 1,5 milliards de dollars par an.
Four arrested for leaking controversial Croatian veterans list
Zagreb - Croatian police have arrested four people suspected of leaking a secret list of war veterans to the internet, the daily 24 casa newspaper said Thursday.
The four were arrested in Karlovac, 50 kilometres south of Zagreb, on Wednesday night.
Police confirmed that the arrest was linked to the leaked list, but gave no other details.The list of veterans, a closely guarded secret since the days of Croatia's 1991-95 war for independence from Belgrade, caused an outrage amid suspicions that many on it have never seen combat.
There are 501,000 people, or around one in every nine inhabitants, listed as veterans in the document leaked from the Defence Ministry earlier this month.
Former officials from the ruling Croatian Democratic Union (HDZ) confirmed that there were only 326,000 names when the war ended.
The HDZ, in power during 16 of the 19 years since Croatia split from Yugoslavia, continues to oppose demands by the opposition to formally publish the list of veterans.
It argues that revealing the names of people who fought in the former Yugoslavia could create problems for them when they travel.
Critics of government veterans policies, however, have accused the party of granting privileges to hundreds of thousands of people to secure their votes. They say revealing the names would expose many who reap benefits even though they never served in combat.
Veterans enjoy perks such as pensions, shares in privatized companies, privileged health services, duty-free car imports and free public transport, costing the country's already strained budget more than 1.5 billion dollars annually.
Source : earthtimes.org, le 15 avril 2010.
Scandalo Veterani
Lo scoop arriva via internet. E la Croazia scopre che il registro dei veterani della guerra degli anni ’90, finora sempre tenuto segreto, conta oltre mezzo milione di nomi. Una cifra impensabile, dietro cui emergono concessioni e privilegi indebiti
Uno dei segreti croati meglio custoditi – l’elenco di quanti godono dello status di veterani della guerra patriottica, com’è definito nel Paese il conflitto scoppiato con la dissoluzione della ex Jugoslavia, e durato con alcune interruzioni dal 1991 al 1995 – è stato pubblicato su Internet.
Erano le 19 di martedì 6 aprile quando l’elenco è apparso in rete all’indirizzo www.registarbranitelja.com, e la notizia è stata immediatamente ripresa anche dal tg della tv croata. Dopo appena mezz’ora la pagina web era stata cancellata, ma è stato trovato facilmente il sistema per poter risalire indirettamente a quelle informazioni.
È apparso subito chiaro che si trattava di un evento politico eccezionale, dalle conseguenze difficilmente prevedibili. E lo scandalo è evidente perché la Croazia non ha mai avuto 501.666 combattenti, tanti quanti sono quelli registrati sulla lista ufficiale dei veterani di guerra, elenco che il governo di Zagabria ha dichiarato “documento classificato”, rifiutando sempre come tale di renderlo pubblico.
L’ex presidente croato Stipe Mesić in più occasioni ha ribadito ironicamente, commentando il dato di oltre mezzo milione di soldati, che se si fosse trattato di una cifra reale, la Croazia avrebbe vinto la guerra in due giorni.
Sulla pagina web che ha pubblicato il registro, viene indicato che lo scoop è stato possibile grazie ad un attacco di hackers al server del ministero della Difesa. Ma allo stesso dicastero questa versione viene smentita, e si suppone piuttosto che qualcuno dei funzionari abbia sottratto i dati e li abbia copiati illegalmente. A prescindere da come il documento sia finito on line, è emerso piuttosto un elemento su cui a ragione nel Paese si è sempre dubitato: molti inseriti nella lista non erano in servizio militare durante la guerra oppure è stato loro assegnato un periodo di anzianità molto più lungo di quello reale.
Di per sé il nome sul registro dei combattenti non sarebbe un problema se non fosse che lo status di veterano assicura parecchi privilegi. Molti in questo modo hanno accumulato benefici rilevanti: pensioni, abitazioni, facilitazioni doganali o persino l’esenzione da varie tasse che i cittadini comuni sono tenuti a pagare.
Nella società croata è diffuso un comprensibile rispetto per quanti hanno difeso il Paese nel momento in cui era minacciato. E nessuno si è mai opposto ai vantaggi di cui godono i veterani. Tuttavia è un fatto che sulla lista compaiano troppe persone che non dovrebbero esserci. E in un momento di gravi difficoltà economiche, in cui lo Stato ha introdotto una “tassa di crisi”, va fortemente aumentando l’insoddisfazione dei cittadini, tanto più a fronte di privilegi senza fondamento.
Ecco perché negli ultimi tempi si erano fatti sempre più frequenti gli inviti a pubblicare il registro dei veterani, per far sì che divenissero pubblici i nomi sulla lista, facendo emergere quelli abusivi.
L’attuale presidente della Repubblica, Ivo Josipović, durante la sua campagna elettorale aveva promesso la pubblicazione del registro dei veterani, ma una volta insediato la sua richiesta ufficiale era stata rifiutata, con la motivazione del divieto di pubblicazione di dati sensibili, pena la violazione della legge.
La premier Jadranka Kosor, in passato a lungo ministro incaricato dei veterani di guerra, ha reagito duramente alla pubblicazione, definendola “un’evidente violazione della legge” e chiedendo immediatamente un’inchiesta su come l’elenco sia potuto finire in Internet. Addirittura, già il giorno dopo la pubblicazione, la polizia ha arrestato una persona.
Curiosamente si tratta dell’esperto informatico Marko Rakar, assunto durante la campagna elettorale dell’attuale presidente della Repubblica, Josipović. La polizia ha confermato il suo arresto, pur dichiarandosi in dubbio se sia proprio lui la persona che per 6 dollari ha acquistato il dominio su un server dello stato americano del Kansas, mettendo on line lo scottante elenco ufficiale croato.
Il partito di governo, Unione democratica croata (HDZ) – al potere in Croazia dal 1990, eccetto per la breve interruzione dal 2000 al 2003, che ha visto alternarsi il centrosinistra – intenzionalmente ha tollerato la proliferazione illegale dello status di veterano, ampliando in questo modo il proprio bacino elettorale. Le associazioni di veterani sono sempre state schierate con l’HDZ, considerandosi lo zoccolo duro del partito. Proprio per questo la formazione politica, come accusa l’opposizione, si sarebbe sempre fermamente opposta alla pubblicazione dei nomi.
Benché pubblicato incompleto, il registro avrà sicuramente serie conseguenze sulla politica croata. Il presidente Josipović, a ventiquattrore dalla notizia apparsa su Internet, si è detto convinto dell’opportunità di renderlo pubblico, pur rimarcando l’inopportunità di rivelarlo in questo modo.
Ora il governo dovrà fare i conti finalmente con ciò che per anni è stato nascosto sotto il tappeto. Sarà necessaria infatti una revisione di questo smisurato elenco, e la pressione dell’opinione pubblica appare così forte che chiunque volesse opporvisi verrebbe sicuramente screditato.
Source : balcanicaucaso.org, le 8 avril 2010.
POLITIQUE-CROATIE:
Anciens
combattants ou profiteurs ?
par Vesna Peric Zimonjic
ZAGREB, 24 avril
(IPS) - En Croatie, un scandale vient d'éclater qui indique que
près d'un résident sur huit s'est fait enregistrer comme vétéran de la
guerre pour toucher des allocations à vie payées par les autorités
croates.
Depuis le
début de ce mois-ci la liste des anciens combattants a été publiée sur
Internet. Cette liste contient un total de 501.666 noms de personnes
qui se sont inscrites en tant que vétéran de la guerre dans un pays qui
compte seulement 4,5 millions d'habitants. On ne sait pas qui est
derrière cette fuite ayant débouché sur la publication de la liste mais
l'auteur explique avoir fait un tel geste pour « aider à distinguer les
vrais anciens combattants des faux ».
Les anciens combattants
coutent à l'État un milliard d'euros, ils bénéficient d'une petite
pension à vie, de la gratuite des transports publics et des avantages
fiscaux. Ils ont également droit à des actions gratuites dans les
entreprises privatisées et ont une priorité lors de l'achat d'une maison
ou des bourses d'études pour leurs enfants.
"Il est impossible
qu'autant de gens se soient battus pendant la guerre", a déclaré le
Croate Tomislav Vrcelj vétéran de la guerre. "Napoléon avait levé un
demi-million de soldats pour aller combattre en Russie, c'était l'une
des plus grandes armées de l'histoire. Si nous étions si nombreux, nous
aurions dû nous réunir jusqu'à Nis ». La ville serbe de Nis se trouve à
plus de 700 kilomètres au sud de la capitale croate.
Le
gouvernement croate n'a pas apprécié la publication de cette liste. Le
président croate Ivo Josipovic a déclaré dans un communiqué qu'il n'y a
plus de controverse au sujet de ceux qui ont réellement participé à la
guerre et que "la liste pouvait être rendue publique mais d'une manière
aussi illégale ».
La plus importante association d'anciens
combattants du pays estime qu'il y a « une chasse aux sorcières » et
estime que la publication de la liste n'aide pas à distinguer les vrais
combattants des faux.
Depuis la publication de cette liste, de
nombreuses affaires de corruption ont déjà été mises en lumière, comme
le cas de personnes qui ont tenté, à coup de milliers de dollars,
d'ajouter leurs noms sur la liste.
Source : ipsnouvelles.be, le 26 avril 2010.
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