VEF Blog

C'est par "d'autres moyens" que l'Etat serbe continue sa campagne criminelle contre l'Initiative anarchosyndicaliste (ASI). Après le procès monté à l'encontre de six anarchosyndicalistes et l'accusation scandaleuse de terrorisme international, raison pour laquelle six jeunes personnes ont croupi en prison pendant presque six mois, après que nos membres de Vršac et deux camarades de l'étranger eurent été arrêtés et soupçonnés pour avoir soi-disant obstrué la justice parce qu'ils avaient osé réclamer justice pour leurs camarades faussement accusés, après la distribution de tracts qui appellent au lynchage d'Ivan Vulović, membre de l'ASI et par ailleurs l'un des six de Belgrade, les forces fascistes para-policières ont poursuivi leurs tentatives de discréditer et de stigmatiser les membres et les amis de l'Initiative anarchosyndicaliste.

Le vendredi 9 avril, dans un immeuble de Belgrade sont apparues des affiches intitulées "Fais la connaissance de ton voisinage ! Apprends à connaître les ennemis de la Serbie." Sur ces affiches figure la photographie de Bojana Đ qui habite dans l'immeuble en question. En dessous on lit un appel au lynchage accompagné d'une liste fabriquée de crimes ainsi que la phrase "Si la justice corrompue ne veut pas les juger, il y en a pour le faire !", de même que la phrase aux accents fascistes et policiers "Nous savons où vous vivez, nous savons quand vous dormez".

Ceci est le dernier acte d'une série de tentatives d'intimidation qui sont organisées par les segments les plus réactionnaires de l'Etat et par les formations para-policières dans le but d'étouffer les initiatives progressistes. La poursuite de la répression de la part de l'Etat ne peut que nous renforcer dans notre conviction que nous nous trouvons sur la bonne voie.

Nous exigeons de l'Etat qu'il dissolve ses forces para-policières, des groupuscules de marionnettes fascistes et nazies qui sont le produit des crimes les plus sombres perpétrés dans ces contrées au cours des vingt dernières années.

A Belgrade
Le 10 avril 2012

Secrétariat de la Confédération syndicale "Initiative anarchosyndicaliste"
section de l'Association Internationale des Travailleurs




Država Srbija nastavlja zločinačku kampanju „drugim sredstvima“ protiv Anarhosindikalističke inicijative. Nakon montiranog procesa protiv šestoro anarhosindikalista i skandalozne optužnice za međunarodni terorizam, zbog koje je šest mladih ljudi čamilo u zatvoru gotovo šest meseci, hapšenja i sumnjičenja naših članova iz Vršca i dvoje drugova iz inostranstva zbog navodnog ometanja pravde jer su se drznuli da zatraže slobodu za svoje lažno optužene drugove, distribucije letaka koje pozivaju na linč člana ASI-ja i jednog od članova beogradske šestorke Ivana Vulovića, parapolicijske fašističke snage su produžile sa pokušajima diskreditacije i stigmatizacije članova i prijatelja Anarhosindikalističke inicijative.

U petak 9. aprila, u jednom beogradskom soliteru pojavili su se plakati sa naslovim „Upoznaj svoj komšiluk! Spoznaj neprijatelje Srbije“. Na plakatima se nalazi fotografija Bojana Đ. koji stanuje u pomenutom soliteru, a ispod nje je poziv na linč sa izmišljenim spiskom „zlodela“ i rečenicom „ako korumpirani sud neće da im sudi ima ko hoće!“ kao i fašističko-policijska preteća rečenica „Znamo gde živite, znamo kada spavate“.

Ovo je poslednji u nizu pokušaja zastrašivanja koji su organizovani od strane najreakcionarnijih segmenata države i parapolicijskih formacija sa namerom da uguše progresivne inicijative. Nastavljanje državne represije može samo učvrstiti naše uverenje da se nalazimo na dobrom putu.

Zahtevamo od države da rasformira svoje parapolicijske snage, marionetske fašističke i nacističke grupe koje su iznikle na najmračnijim zločinima počinjenim na ovim prostorima u poslednjih dvadeset godina.


U Beogradu
12. aprila 2010.

Sekretarijat Sindikalne konfederacije „Anarhosindikalistička inicijativa“,
sekcije Međunarodnog udruženja radnika i radnica

Source : inicijativa.org, le 14 avril 2010.

Un groupe d'élèves de la ville de Negotin a pris les choses en main. Ils ont reblanchi les graffitis haineux dans le centre-ville.

Des brosses et des peintures ont été achetés grâce aux faibles moyens que l'assemblée du lycée de Negotin, au travers de l'ONG Zaječarska inicijativa, a reçus pour le projet Snaga u nama (La force en nous).  Ensuite les bacheliers du lycée, auxquels se sont rapidement joints les élèves des autres écoles secondaires, se sont attelés au travail. La partie masculine de l'équipe a reblanchi à la chaux un mur d'une vingtaine de mètres carrés, alors que les filles les ont peinturlurés par des couleurs gaies selon leur propres motifs.

"Notre motivation était de montrer à nos concitoyens que les jeunes ne sont pas seulement destructeurs, mais au contraire bien plus créatifs. Notre désir était de faire quelque chose d'utile et de joli pour notre ville. L'idée est venue d'elle même, étant donné que nous avions reblanchi à la chaux un mur défiguré par des messages nationalistes et chauvinistes qui appelaient à la vengeance et glorifiaient des organisations d'extrême droite. Pour nous l'essentiel était que le mur reblanchi paraisse désormais beau et qu'il éveille un sentiment d'amour, de paix et de liberté", déclare Ana Jelenković, une bachelière du lycée de Negotin qui, tout en se préparant pour des études d'architecture, a imaginé la peinture murale et illustré le mur en compagnie de ses collègues Iva Bogdanić et Iva Milovanović.

"On souhaitait montrer que l'on tient à la ville dans laquelle on vit. C'était une nouvelle expérience pour nous et une brillante occasion pour se réunir puisque l'on s'est séparé des ordinateurs et des sièges et qu'on en a profité à l'extérieur dans un travail en commun. On a déjà reçu les premières félicitations de nos concitoyens qui nous conseillent de continuer avec de telles activités", ajoute le bachelier Stefan Veselinović.

Peinture en main, allez la Serbie !

Source : e-novine.com, le 13 avril 2010.


Rem : sur la première photo on peut lire le message "Louer Mladic pour Srebrenica serbe. Nacionalni Stroj !" (Nacionalni stroj étant une organisation d'extrême droite).

Le journaliste Željko Peratović évoque l'affaire Marko Rakar sur son blog

 

 

En Croatie il existe un nouveau cas de censure. Le blogueur Marko Rakar a été arrêté (07.04.2010) parce qu'il est soupçonné d'être lié à la publication sur internet du Registre des anciens combattants ayant pris part à la Guerre pour la patrie. Il est donc soupçonné d'avoir révélé des documents classés secrets, a indiqué mercredi le ministère de l'Intérieur. 

 

Marko Rakar, mon cher ami, fut l'un des rares à m'avoir aidé en 2007, après mon arrestation, et en 2009 il fut l'un de ceux à s'être rendu à ma conférence de presse avant que ma famille ne s'en aille pour la Suisse. Il déclara que le ministre de la police, Tomislav Karamarko, me harcèle et que mon affaire lui rappelle Le Procès de Kafka. Désormais il se retrouve dans le même pétrin que moi. 

 

Source : peratovic.blog.hr, le 9 avril 2010. 

 

 

***

 

Rappelons également l'affaire Damir Fintić, pas si lointaine. Un journaliste qui fut lui aussi pris pour cible par les autorités croates, décidément parmi les plus agressives d'Europe vis-à-vis de la blogosphère. 

 

 

 

 

Le Frask Festival 2010 à Zagreb 

 

 

Les vendredi 7 et samedi 8 mai prochains se déroulera la deuxième édition du FRASK, festival régional de théâtre universitaire francophone qui réunira à Zagreb huit troupes venues de Ljubljana, Sarajevo, Belgrade, Novi Sad, Skopje, Zadar et Zagreb ainsi qu’une jeune compagnie professionnelle lyonnaise, La Nouvelle Fabrique, invitée d’honneur du festival.

 

Lien sur http://frask.over-blog.com/ 

Le guide pour les chercheurs scientifiques étrangers accueillis en Croatie

 

 

Une nouvelle édition du guide pour les chercheurs étrangers vient d'être publiée. Ceux-ci y apprendront tout sur les procédures administratives qui leur permettront de s'installer et de travailler en Croatie, mais aussi d'en apprendre un peu plus sur la vie quotidienne. 

 

Le guide d'EURAXESS  [ document PDF - en anglais ]