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Balkanikum

posté le 14-10-2009 à 20:34:55

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Elargissements : vers un doublé croatie - islande 

 


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posté le 13-10-2009 à 20:21:51

60 millions d'euros à la Bosnie pour des projets énergétiques

 

 

L'Allemagne et la Bosnie viennent de signer un accord portant sur l'octroi, par la banque de développement publique allemande, de 60 millions d'euros destinés aux secteurs énergétique et de l'environnement bosniaques. 

 

Soixante millions d'euros, c'est en effet le montant qui vient d'être accordé par la banque de développement publique allemande (KfW) à la Bosnie afin de construire, entre autres, des éoliennes dans le sud du pays. Les deux crédits de 46 et 10 millions d'euros qui seront ainsi alloués permettront également d'améliorer le système d'approvisionnement en eau ainsi que celui de l'évacuation des eaux usées dans la ville de Banja Luka, au nord de la Bosnie. Par ailleurs, quatre autres millions d'euros seront versés à la Bosnie à titre d'aides. 

 

Au cours des dernières années, l'Allemagne a déjà accordé à la Bosnie des prêts d'environ 200 millions d'euros visant à soutenir le développement du secteur énergétique du pays balkanique. 

 

Source : batiactu.com, le 12 octobre 2009. 

 


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posté le 13-10-2009 à 15:54:28

Retour sur l'affaire Miomir Mugoša

 

 

Aujourd'hui pas de traduction de ma part, mais je reviens sur une affaire dont j'avais parlé à deux reprises (1 et 2). (Voir aussi le récit qu'en a fait Reporters sans frontières et qui est à peu près le même). J'y reviens au travers d'un article publié sur le site njegoskij.org, où l'Ambassadeur résidant de France à Podgorica, au Monténégro, un certain M. Bernard Garancher, nous donne quelques éclaircissements, d'ailleurs loin d'être suffisants ni même satisfaisants, mais qui montrent les rapports compliqués entre l'Union européenne et ce petit pays des Balkans.  

 

 

 

 

S.E.M. Bernard Garancher analyse les atteintes aux droits des médias et les dérives de la politique spectacle au Monténégro. 

 

Depuis Podgorica, 14 septembre 2009. 

 

Le 5 août dernier un peu avant minuit, devant le Café "Art" en plein centre de Podgorica, une violente altercation avait opposé le Maire de la capitale, M. Miomir Mugoša (DPS-Parti Démocratique des Socialistes), son fils Miljan - propriétaire de l'établissement et 3ème secrétaire à l'Ambassade du Monténégro à Washington D.C., USA - et leur chauffeur, M. Dragan Radonjić, à deux journalistes du quotidien monténégrin indépendant "Vijesti", en l'occurence MM. Mihailo Jovović et Boris Pejović, pris à parti par le Maire et son entourage alors qu'ils se trouvaient en face du café, sur le boulevard Svetog Petra Cetinjskog, à l'occasion d'un photo reportage d'investigation sur le stationnement illégal des voitures officielles dans le centre-ville. 

 

La nouvelle de l'agression physique et verbale contre les deux journalistes, unanimement condamnée par toutes les ONGs et associations professionnelles comme "un comportement brutal incompatible avec une charge officielle, qui laisse à penser que la violence à l'encontre de la presse est légitime", avait été immédiatement reprise par l'ensemble des agences de presse internationales et l'incident, dans les mains de l'opposition monténégrine, s'était transformé dès le lendemain en "Affaire Mugoša", catharsis de la vieille lutte de clans entre le DPS et ses détracteurs. Alimentant jour après jour, pendant plus d'un mois, les gros titres de la presse nationale en déclarations plus tonitruantes les unes que les autres - où l'atteinte aux droits des médias n'était plus qu'un prétexte à régler des comptes tous azimuts, l'Affaire avait rapidement dérapé en polémique ouverte sur l'éthique de la Commission Européenne (CE), après la révélation des liens contractuels entre S.E. Leopold Maurer, Ambassadeur et Chef de la Délégation de la CE dans le pays, et M. Mugoša, propriétaire-bailleur d'une maison louée à l'Ambassadeur. 

 

Dans une tentative d'obtenir à l'Assemblée Municipale de Podgorica un vote de défiance contre le Maire Mugoša [1], les partis d'opposition avaient essayé de faire entrer dans le débat les chancelleries étrangères qui, prudemment, pour ne pas tomber dans l'ingérence, étaient restées sur le terrain informel du "développement inquiétant", des relations entre une certaine classe politique monténégrine et les "médias nationaux qui adoptent une attitude critique", essayant par ailleurs de recadrer l'incident dans le contexte, plus important et constructif aux yeux de la communauté internationale (USA et Allemagne en tête), de la nécessité de mettre au plus vite en oeuvre la procédure d'appel d'offres pour la licence de radiodiffusion de TV Vijesti - un engagement des autorités du pays pris en décembre 2008 et qui aurait dû intervenir au plus tard avant le 15 du mois dernier. 

 

[1] Aujourd'hui, lundi 14 septembre, la motion de l'opposition pour la destitution du Maire Mugoša a été rejetée à la majorité des voix ; sur 55 conseillers, 22 ont soutenu la motion, 26 (DPS et 3 indépendants) ont voté contre, et les conseillers du SDP - Parti Social-Démocrate se sont abstenus. 

 

***

 

Dans une longue interview accordée à "Vijesti", publiée avant-hier dans son édition du samedi 12 septembre 2009, S.E.M. Bernard Garancher, Ambassadeur résident de France à Podgorica, est revenu sur les atteintes aux droits des médias et les dérives de la politique spectacle au Monténégro, dont l'affaire Mugoša est un bel exemple en ayant littéralement escamoté le vrai fond du débat et toute la vie démocratique du pays pendant plus d'un mois, sans qu'il apparaisse en sortir quoi que ce soit de concret politiquement, aussi bien pour l'homme de la rue que pour les observateurs internationaux. 

 

Commentant rapidement l'ampleur sans commune mesure prise par l'incident devant le Café "Art" qui est certes inacceptable et symptomatique d'un climat total de défiance, mais sur le fond, rien d'autre qu'un "banal" acte d'agression relevant des Tribunaux ordinaires, l'Ambassadeur Garancher a déclaré qu'il était extrêmement vigilant sur la question des droits des médias au Monténégro - qu'il juge globalement satisfaisante au regard des autres pays de la région, mais que l'orientation donnée à l'Affaire n'était que de "la petite politique monténégro-monténégrine sans aucun intérêt pour les gouvernements européens" à l'image, en France, du traitement paresseux et quasi "irréel" de l'information - à peine une brève ! - par le très influent Courrier des Balkans, bras médiatique "armé" du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes, qui ne rate pourtant jamais une occasion de tirer à boulet rouge sur les apparatchiks monténégrins. 

 

Tout en déplorant le manque flagrant d'ouverture à la critique dont font preuve certains hommes politiques du pays, l'Ambassadeur de France, en diplomate chevronné, a néanmoins poliment mais sans ambiguïté renvoyé les uns et les autres à leur copie - les politiciens monténégrins à trouver, entre eux et sans y impliquer la communauté internationale, des solutions politiques intérieures à leurs disputes de clans et à se concentrer toujours plus sur la consolidation de leur rôle essentiel comme garant des valeurs démocratiques nationales, en particulier au moment où le pays frappe aux portes de l'Union Européenne (UE). [...] 

 

 

 

 

 


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posté le 12-10-2009 à 13:13:22

Que faut-il changer dans la Constitution croate ? 

 

 

En raison de la disposition problématique sur la non extradition des ressortissants croates, la Premier ministre Jadranka Kosor souhaite procéder au plus tôt à des changements constitutionnels. L'opposition souhaite en revanche utiliser les changements afin de remédier à d'autres zones d'ombre dans la Constitution. 

 

Ce lundi, au Château du Ban [le siège du gouvernement], la Premier ministre Jadranka Kosor entamera avec les représentants de l'opposition des discussions portant sur les changements constitutionnels. La coalition au pouvoir souhaite faire passer les changements constitutionnels d'ici la fin de l'année, mais l'opposition dit qu'il n'est point besoin de se précipiter. Nous n'avons pas de temps pour attendre, allons résoudre les affaires, a rétorqué la Premier ministre Jadranka Kosor à l'opposition après que celle-ci eut envoyé un message à l'issue d'une réunion de la dénommée "coalition cocorico", c'est-à-dire un entretien ayant eu lieu entre les chefs du Parti-social-démocrate (SDP), du Parti populaire croate (HNS) et de l'Assemblée démocratique istrienne (IDS). "Une des raisons pour lesquelles nous changeons la Constitution tient au mandat d'arrêt", a déclaré Kosor. 

 

Bruxelles rappellera à l'ordre la Croatie d'ici deux jours dans le rapport de la Commission européenne en raison de Branimir Glavaš, du docteur Ognjen Šimić et d'autres fugitifs, et réclamera une modification de la disposition sur la non extradition des ressortissants croates qui se dérobent à la justice. 

 

Quitte à faire des changements, autant que ce soit avec honnêteté

 

Le président du SDP, Zoran Milanović, a répondu à la Premier ministre qu'il ne s'agit pas de remettre à plus tard les changements constitutionnels ni en aucun cas de faire traîner les choses, mais que tout simplement eux souhaitent des changements constitutionnels d'un meilleur niveau ainsi qu'un débat public. "L'histoire autour du mandat d'arrêt n'a aucun lien avec notre problème que nous avons avec les listes d'électeurs confuses, avec le problème de la double nationalité, avec le problème de la Loi sur le lieu de résidence", a déclaré Milanović. 

 

Etant donné que les changements constitutionnels requièrent une majorité qualifiée des deux tiers, d'où l'appui de l'opposition, celle-ci a décidé de conditionner son vote à la mise en ordre définitive des listes d'électeurs, qui selon elle sont source de tous les problèmes lors d'élections. 

 

 

 

Što sve mijenjati u Hrvatskom ustavu ? 

 

 

I zbog spornog propisa o neizručivanju državljana Hrvatske, premijerka Kosor želi što prije promijeniti Ustav. Oporba pak želi promjene iskoristiti i za ispravak drugih nedoumica u Ustavu. 

 

O ustavnim promjenama premijer Jadranka Kosor razgovarat će ovog ponedjeljka (12.10) u Banskim dvorima s predstavnicima oporbe. Vladajuća koalicija želi ustavne promjene izglasati do kraja godine, a opozicija ističe kako nema potrebe za žurbom. Nemamo vremena za čekanje, idemo stvari rješavati, poručila je premijerka Jadranka kosor opoziciji nakon poruke sa sastanka tzv kukuriku koalicije, odnosno razgovora čelnika SDP-a, HNS-a i IDS-a. "Jedan razlog zbog kojih mijenjamo Ustav je i uhidbeni nalog", kazala je Kosor. 

 

Bruxelles će za dva dana u izvještaju Europske komisije opomenuti Hrvatsku zbog Branimira Glavaša, doktora Ognjen Šimića i drugih bjegunaca te zatražiti promjenu odredbe o neizručivanju odbjeglih hrvatskih državljana. 

 

Kad se već mijenja, onda pošteno

 

Predsjednik SDP-a Zoran Milanović odgovorio je premijerki kako se ne radi o odgodi ustavnih promjena i nikakvu odugovlačenju, nego da oni jednostavno žele kvalitetnije promjene Ustava i javnu raspravu. "Priča sa uhidbenim nalogom nema nikakve veze sa našim problemom, koji imamo sa nesređenim biračkim popisima i sa problemom dvojnog državljanstva, sa problemom Zakona o prebivalištu", kazao je Milanović. 

 

Obzirom da je za ustavne promjene potrebna dvotrećinska većina, dakle i potpora opozicije, oni su svoj glas odlučili uvjetovati konaćnim sređivanjem popisa biraća, koji je po njima izvor svih problema na izborima. 

 

Source : dw-world.de, le 12 octobre 2009. 

 

 

 

 


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posté le 11-10-2009 à 13:06:11

Une ferme d'élevage de thons croate réalise une étape majeure en direction d'un élevage durable du thon rouge de l'Atlantique

 

 

Zadar : Une étape décisive a été atteinte dans le projet d'élevage en milieu fermé du thon rouge de l'Atlantique destiné à la commercialisation sur les sites de l'Adriatique exploités par Kali Tuna, une société croate spécialisée dans le thon d'élevage, en collaboration avec les laboratoires de l'Université de Split. Des océanographes de l'Université de Split ont confirmé que la gamétogenèse avait été obtenue et que de nombreux oeufs de thon avaient été déposés dans les cages installées au large des côtes croates. 

 

Au cours de l'expérience, plus de 800 unités de géniteurs ont été conservées dans une cage spéciale depuis le printemps 2006. Les poissons ont frayé au début de l'été 2009. La majorité des oeufs a été remise à l'eau, tandis qu'une partie a été collectée pour être portée à éclosion dans un laboratoire de Split. 

 

Ces dernières années, les prélèvements intensifs dans les contingents de thons rouges de l'Atlantique d'élevage, dont le cours peut atteindre 25 USD la livre sur le marché aux poissons de Tsukiji, à Tokyo, ont considérablement fragilisé l'avenir de cette espèce. 

 

La clé d'un élevage durable du thon réside dans la domestication du thon rouge de l'Atlantique dans le cadre d'un processus d'élevage reproduisant le cycle naturel du poisson en milieu fermé, comme cela a déjà été expérimenté avec le saumon d'autres espèces. Cette technique implique un élevage en captivité et un engraissage avec de petites espèces de poissons pélagiques peu pêchées. Les océanographes et les éleveurs de thons européens, japonais et australiens essaient depuis plusieurs années de maîtriser le cycle de reproduction en captivité, une tâche particulièrement difficile en raison du manque de connaissances sur l'accouplement du thon. A ce jour, certaines expériences ont produit des résultats concluants, notamment celles menées à l'Université de Kinki, au Japon, et par Clean Seas, en Australie, toujours dans des environnements clos et artificiels. 

 

 

 

 

 

"Le fait que les thons aient frayé sans traitement hormonal ni assistance humaine représente un événement unique", explique le Dr Ivan Katavić, ancien ministre assistant de la pêche et de l'aquaculture de Croatie et actuel responsable de laboratoire à l'institut d'océanographie et d'aquaculture de l'Université de Split. "Notre projet consistait à décoder les habitudes de reproduction du thon rouge de l'Atlantique. Notre but était de créer un cycle de vie en milieu fermé pour l'élevage du thon afin d'atténuer la pression qu'exerce la pêche intensive sur cette espèce dans les océans du monde entier. Le résultat que nous avons atteint représente une avancée majeure dans cette direction. La combinaison des techniques mises au point par Kali Tuna est plus longue que celle de la plupart des autres fermes. Les bonnes pratiques d'élevage, combinées à la qualité du site, ont permis à Kali Tuna de répondre aux exigences physiologiques des géniteurs et d'obtenir un cycle de reproduction en captivité." 

 

Oli Valur Steindorsson est le directeur général de Kali Tuna. Né dans le village de pêcheurs d'Akranes, en Islande, M. Steindorsson a passé un an à Tokyo dans le cadre d'un échange universitaire, où il a étudié la langue et la culture japonaise. Il a commencé à travailler dans le secteur des poissons et fruits de mer japonais à l'âge de 17 ans, d'abord en tant que salarié, avant de créer sa propre société de commerce de poissons et fruits de mer dix ans plus tard. "Nous continuons de concentrer nos efforts sur la création d'un processus durable de cycle de vie en milieu fermé pour l'élevage, permettant de produire des poissons sains et de grande qualité, avec un impact sur l'environnement réduit au maximum. Le cadre naturel de l'événement nous permet désormais d'envisager un moyen particulièrement rentable d'élever le thon rouge d'Atlantique", a ajouté M. Steindorsson. 

 

Source : prnewswire.co.uk, le 7 octobre 2009. 

 


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