Communiqué à l'occasion de l'activité policière lors de la manifestation des travailleurs de "Zastava elektro" en face de l'agence pour la privatisation le 11 août
Durant la manifestation des travailleurs de "Zastava elektro" le 11 août 2009, en face de l'Agence pour la privatisation, laquellle manifestation avait bénéficié de l'appui organisationnel du "Mouvement pour la liberté" (Pokret za slobodu), les policiers ont contrôlé les papiers d'un grand nombre de jeunes qui étaient venus soutenir la manifestation, tout en leur demandant s'ils étaient membres du Mouvement pour la liberté.
L'un après l'autres ils furent menacés d'être interpellés s'ils continuaient à participer à la manifestation. Rapidement après, les policiers ont assailli de dos un jeune, sans aucune raison, qui était assis par terre en guise de protestation pacifique face au cordon placé à l'entrée de l'Agence pour la privatisation. Durant cette action ils lui ont abimé ses lunettes. Les manifestants qui étaient à proximité l'ont défendu contre cette agression, et ensuite contre son arrestation ; en effet, la police a affirmé que le jeune les avait agressés ! En outre, des provocateurs de la police en civil et en uniforme ont durant toute la manifestation répandu des contre-vérités parmi les travailleurs à propos des groupes qui étaient venus soutenir la manifestation, le but étant d'introduire la division parmi les manifestants.
Le pouvoir a clairement montré le 11 août face à l'Agence pour la privatisation qu'il ne redoute rien de plus que notre solidarité. Bien que le soutien des activistes n'ait pas fondamentalement agi sur le caractère massif de la manifestation, celle-ci s'est transformée en un message politique très redoutable pour les puissants en Serbie - à savoir que la lutte des travailleurs n'est pas guidée par l'égoïsme et l'avidité, autrement dit que nous n'avons pas pour objectif unique de résoudre nos problèmes existentiels. Pour les tenants du pouvoir il leur convient mieux lorsque les groupes de travailleurs en raison de leurs problèmes individuels rappliquent devant les salles gouvernementales pour implorer l'aide des ministres. L'établissement d'un lien solidaire entre les manifestations de travailleurs est très dangereux pour le pouvoir, et cela pour deux raisons : parce que dans un échange mutuel d'expériences les travailleurs sont mieux à même de mesurer la catastrophe économique dans laquelle nous a menés la spoliation de la privatisation, et en particulier parce que tous ensemble, et chacun d'entre nous individuellement, nous avons bien plus de chances de réussir si nous nous appuyons les uns sur les autres, et non pas sur les ministres, leurs promesses et leurs intrigues. La manifestation de "Zastava elektro" a été soutenue par nombre de groupes de travailleurs issus de Zrenjanin et de Belgrade, de même que par plusieurs collectifs de gauche. Le pouvoir a montré son point faible, et maintenant il importe que pour chaque prochaine manifestation nous soyons encore plus nombreux, plus unis et plus obstinés.
Le Mouvement pour la liberté
Source : kontra-punkt.info, le 13 août 2009.
Antičević-Marinović : nous sommes un état séculier et en vertu de la loi on peut afficher - le blason et le drapeau
A l'issue de la conférence du SDP [le Parti social-démocrate], la députée parlementaire du SDP Antičević-Marinović a commenté pour les journalistes la demande faite par le président [de la République de Croatie] afin que les croix soient retirées de toutes les institutions publiques, tout en soulignant que le vrai chrétien et authentique croyant porte la croix - la croix de vie - tous les jours sur son dos.
"Le plus facile est de suspendre les croix aux murs. C'est se décharger et cela n'a aucun lien avec le véritable christianisme", a déclaré Antičević-Marinović, tout en ajoutant qu'il serait bien que l'on purifie, pour ainsi dire, les institutions publiques des pots-de-vin et de la corruption de manière à ce que la croix puisse avoir sa place suspendue avec dignité.
Je pense qu'il est temps que l'on cesse avec un certain opportunisme et de compenser de la sorte tout ce qui avait été prohibé dans le passé, a-t-elle signalé.
Selon Antičevič-Marinović, nous sommes un état séculier et il ressort clairement de notre loi ce qui peut être affiché chez nous, et cela est le blason et le drapeau.
Antičević-Marinović : Sekularna smo država i po zakonu se može isticati - grb i zastava
Saborska zastupnica SDP-a Ingrid Antičević-Marinović prokomentirala je nakon današnje SDP-ove konferencije za novinare zahtjev predsjednika Mesića za izbacivanjem križeva iz svih državnih institucija, ističući kako pravi kršćanin i istinski vjernik svakodnevni svoj križ - križ života, nosi na svojim leđima.
"Najlakše je križeve objesiti o zidove. To je rasterećenje i nema veze sa instinskim kršćanstvom", rekla je Antičević-Marinović dodajući kako bi, načelno govoreći, bilo dobro državne institucije očistiti od mita i korupcije kako bi dostojno mogao visiti križ.
Mislim da je vrijeme da se prekine s nekim prigodničarstvom i sve ono što je u prošlosti bilo zabranjeno kompenzirati na takav način, poručila je.
Mi smo sekularna država i po našem zakonu jasno je što se kod nas može isticati - to je grb i zastava, ustvrdila je Ingrid Antičević-Marinović.
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Source : business.hr, le 13 août 2009.
Macédoine : le Collectif Anarchiste (Skopje) - AK
Lettre d'un camarade de Macédoine, liée à la création de l'initiative anarchiste en Macédoine.
Le Collectif Anarchiste (Skopje), en abrégé AK, est une organisation qui a été fondée fin juillet 2009 dans le cadre de la Fédération des Collectifs Anarchistes (FAK), au caractère informel.
Ces jours-ci va être fondé un groupe local à Bitolja et tous les deux devraient constituer la fédération ci-dessus citée. La FAK compte une trentaine de membres sur le territoire de la Macédoine toute entière, dont la majorité se trouve à Skopje.
Les activités actuelles du Collectif Anarchiste sont l'ouverture de stands dans des lieux publics en vue d'instruire les gens sur l'anarchisme et de rassembler des revenus bénévoles pour organiser la manifestation "De la nourriture, et non pas des armes" prévue à Vélès le 29 août. Une protestation doit se tenir suivie par l'ouverture d'un stand et enfin un concert où jouera Bernays Propaganda de Skopje. Des tracts seront distribués, les gens seront instruits et, espérons le, de nouveaux membres seront recrutés. La manifestation est également ouverte à d'autres organisations aux idées de gauche qui pourraient aider ou accomplir des activités de propagande.
Dans un proche futur nous projetons de louer un bâtiment dans un endroit public afin de promouvoir les idées anarchistes, lequel serait une sorte de centre social. Nous rencontrons des difficultés faute de moyens matériels, mais nous espérons les surmonter à coup d'efforts et de labeur. Nous sommes sur le point d'ouvrir une page web et un site, et il existe déjà un forum dont le lien est mentionné dans les contacts.
Nous avons le désir de collaborer avec des organisations anarchistes des balkans afin d'abattre ensemble les frontières qui nous séparent et de faire rendre gorge aux bâtards qui les ont construites avec pour objectif de nous enfourcher comme des boeufs. Nous saluons les camarades masculins et féminins en Croatie et nous espérons monter d'ici peu des projets et actions en commun.
Salutation,
vive la liberté et l'anarchisme
page web et forums : http://www.anarhija.tk/
http://www.teror13.anarhija.org/
Makedonija : Anarhistički kolektiv (Skoplje) - AK
Pismo druga iz Makedonije, vezano uz osnivanje anarhističke inicijative u Makedoniji.
Anarhistički Kolektiv (Skoplje), skračeno AK, je organizacija osnovana krajem srpnja 2009. godine u okviru neformale Federacije Anarhističkih Kolektiva (FAK).
Ovih će se dana osnovati lokalna grupa u Bitolju te bi obje zajedno činile gorenavedenu federaciju. FAK broji 30-ak članova na teritoriju čitave Makedonije, od kojih je većina u Skoplju.
Trenutne aktivnosti Anarhističkog Kolektiva su otvaranje štandova na javnim mjestima s ciljem edukacije ljudi o anarhizmu i prikupljanja dobrovoljnih prihoda za organizaciju manifestacije "Hrana, a ne oružje" u Velesu 29. kolovoza. Planiran je protest, zatim otvaranje štanda i napokon koncert na kojem će svirati Bernays Propaganda iz Skoplje, dijeliti će se leci, educirati ljudi i, nadamo se, regrutirati novi članovi. Manifestacija je otvorena i za druge ljevičarski nastrojene organizacije koje bi mogle pomoći ili vršiti propagandne aktivnosti.
U bliskoj budućnosti planiramo iznajmljivanje objekta na javnom mjestu s ciljem promocije anarhističke ideje, koji bi bio neka vrsta socijalnog centra. Nailazimo na poteskoće zbog nedostatka materijalnih sredstava, ali se nadamo da ćemo iste prevladati trudom i naporom. Na pragu smo otvaranju web stranice te portala, a već postoji internet forum ciji je link naveden u kontaktima.
Imamo želju za suradnjom s balkanskim anarhističkim organizacijama kako bi zajedno srušili granice koje nas odvajaju i zaklali kopilad koja ih je izgradila s ciljem da nas jašu kao volove. Pozdravljamo drugove i drugarice u Hrvatskoj i nadamo se skorim zajedničkim projektima i akcijama.
Pozdrav,
živjela sloboda i anarhizam
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Source : masa-hr.org, le 12 août 2009.
Le contrôle déficient du poisson fait peser la menace d'une infection par un ver parasite
La directrice du marché de gros en poissons de la ville de Rijeka, Dolores Margan-Kastrapeli a confirmé que lors d'un contrôle vétérinaire régulier remontant à deux jours, il a été établi qu'une grosse quantité de poisson était impropre à la consommation en raison de la pénétration du ver parasite anisakis dans la chaire du poisson depuis ses entrailles, aussi le poisson a-t-il été restitué au propriétaire, à savoir le pêcheur qui l'a livré au marché de gros, écrit le site novilist-hr.
Le poisson était destiné à l'exportation, mais un contrôle strict de l'HACCP* ne permet pas que soit exporté un tel poisson, quant aux sanctions pour ceux qui contreviennent aux normes lors de l'exportation de poissons dans l'UE elles sont très rigoureuses. - Si par un hasard quelconque nous avions décidé d'envoyer malgré tout un tel poisson en Slovénie, il aurait pu se produire que les contrôles sur place relèvent l'irrégularité, et dans ce cas Bruxelles nous aurait supprimé le numéro d'exportation, ce qui aurait impliqué l'impossibilité de continuer à exporter le poisson venant du marché de gros de Rijeka. Ce faisant, je souhaite souligner que dans des cas pareils, lorsque l'on découvre que le poisson est infecté par un ver parasite, le pêcheur peut récupérer le poisson, mais un tel poisson n'est pas fait pour la consommation et il doit être détruit au frais du pêcheur ou bien le poisson peut être pris par le vétérinaire et brûlé dans notre usine d'incinération. En l'espèce, le poisson qui ne convient pas pour l'exportation ne convient pas davantage pour être vendu sur le réseau national de vente au détail, a déclaré Margan-Kastrapeli, sans vouloir se prononcer sur la possibilité que le poisson, après que son caractère impropre eut été établi sur le marché de gros et qu'il eut été rendu au pêcheur, finisse pourtant parmi l'offre des poissonneries et restaurants sur le marché national.
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* HACCP : Hazard Analysis Critical Control Point
Source :Liderpress, le 12 août 2009.
Note : d'après le journal Jutarnji list, le poisson infecté serait du colin (oslić)
Monténégro - la saison de la chasse est ouverte contre les journalistes
L'affaire appelée "Le maire et son fils passent à tabac les journalistes" a révélé les faiblesses des institutions monténégrines. Après que le maire de Podgorica eut "rossé" deux journalistes, l'un des journalistes frappés s'est vu infliger une plainte.
Le règlement de compte s'était déroulé jeudi dernier à Podgorica. Le maire Miomir Mugoša, son fils Marijan, du reste fonctionnaire à l'ambassade monténégrine à Washington, ainsi que le chauffeur officiel Dragan Radonjić, avaient frappé l'adjoint du rédacteur en chef du journal "Vijesti", Mihail Jovović, et le photoreporter Boris Pejović. Jovović s'était retrouvé à l'hôpital où il avait fallu l'opérer d'urgence du tympan.
La raison vient de ce que le photoreporter Pejović avait filmé les voitures mal garées en face d'une boîte de nuit, parmi lesquelles se trouvait la voiture de Miljan Mugoša. Outre le fils du maire, le journaliste frappé s'est vu infliger une plainte. D'après la version du Parquet, Miljan a frappé Jovović, et ce dernier en a fait autant avec le chauffeur Radonjić.
Les institutions aux mains des puissants
Ce cas a mis à nu la façon dont le pouvoir est exercé au Monténégro. Il a été confirmé que toutes les institutions de l'Etat, que ce soit le Parquet, la police ou encore la santé publique, sont aux mains des puissants du Monténégro, ce dont sont convaincus les analystes à Podgorica. Il existe plusieurs raisons qui portent à une telle conclusion pessimiste. Par exemple, le Parquet affirme que le journaliste Jovović a sévèrement blessé le chauffeur du maire. La confirmation en a été donnée par le Centre clinique à Podgorica 15 heures après que l'incident fut advenu, mais les médecins ne veulent pas rendre public le rapport médical. Jovović, à qui le fils du maire a percé le tympan cette nuit-là, affirme qu'il s'agit d'une contre-vérité absolue.
Il faut également signaler que dans le rapport de police concernant le lieu des événements il n'est pas fait mention du pistolet par lequel le fils du maire, Miljan, a menacé Jovović, car la police a refusé de jeter un coup d'oeil à l'intérieur du véhicule officiel du maire. Le ministre et le directeur de la police avaient immédiatement informé que la police avait professionnellement accompli sa part du boulot.
200 ans en arrière
La directrice du Centre pour l'éducation citoyenne à Podgorica, Daliborka Uljarević, ne partage pas une telle opinion. Elle a déclaré pour la Deutsche Welle qu'elle ne croit pas que l'affaire recevra un épilogue mérité devant les organes de l'Etat. "Il aurait été logique que le maire prenne lui-même la décision de démissionner après un pareil scandale, car il est inconcevable que dans n'importe quel pays développé le maire d'une ville frappe un rédacteur et un photoreporter qui n'ont fait qu'accomplir leur travail, sans même que je cite d'autres éléments qui ont accompagné cette affaire."
Andreji Nikolaidis, le commentateur de l'hebdomadaire indépendant "Monitor", basé à Podgorica, a déclaré qu'après cette affaire le Monténégro est retourné plus de 200 ans en arrière. "Cette société à été exposée jusqu'à la moelle ! Il existe ici des groupes de potentats qui sont en état de passer à tabac, d'ouvrir le feu, d'extorquer, s'il en est besoin en plein jour. L'appareil judiciaire et policier ne peut rien contre ces gens. Ce sont des états dans l'Etat, des institutions sur lesquelles l'Etat du Monténégro ne dispose manifestement d'aucune attribution. C'est tout simplement un ordre qui agit avec force et puissance, mais un ordre qui se ruine lui-même et cela est inévitable. L'histoire foisonne de tels ordres, de puissants qui ont cru pouvoir faire ce qui leur plaît, et de fait ils le peuvent, mais jusqu'à à certain moment."
Crna Gora - Otvorenje sezona lova na novinare
Slučaj nazvan "Gradonačelnik i njegov sin prebijaju novinare" otkrio je slabosti crnogorskih institucija. Nakon što su gradonačelnik Podgorice "iscipelario" dvojicu novinara, kaznenu prijavu zaradio je pretučeni novinar.
Obračun se dogodio prošlog četvrtka u Podgorici. Gradonačelnik Miomir Mugoša, njegov sin Marijan, inače službenik u crnogorskog veleposlanstvu u Washingtonu, i službeno vozač Dragan Radonjić, pretukli su zamjenika glavnog urednika lista "Vijesti" Mihaila Jovovića i fotoreportera Borisa Pejovića. Jovović je završio u bolnici zbog hitne operacije bubnjića
Povod je bio to što je fotoreporter Pejović snimao nepropisno parkirane automobile ispred jednog noćnog kluba, među kojima se nalazio i automobil Miljana Mugoše. Osim gradonačelnikovog sina, kaznenu prijavu zaradio je i pretučeni novinar. Prema verziji tužiteljstva, Miljan je pretukao Jovovića, a Jovović vozača Radonjića.
Institucije u rukama moćnika
Ovaj slučaj ogolio je način vladanja u Crnoj Gori. Potvrdilo se da su sve državne institucije, od državnog odvjetništva preko policije pa sve do zdravstva, samo instrumenti u rukama crnogorskih moćnika, uvjereni su analitičari u Podgorici. Više je razloga za takav pesimističan zaključak. Primjerice, državno odvjetništvo tvrdi da je novinar Jovović teško ozlijedio gradonačenikovog vozača. Potvrdu o tome izdao je 15 sati nakon incidenta Klinički centar u Podgorici, ali liječnici nalaz ne žele pokazati javnosti. Jovović, kojem je te noći gradonačelnikov sin razbio bubnjić, tvrdi da je u pitanju potpuna neistina.
Također treba reći da se u izvještaju policije s mjesta događaja ne spominje pištolj kojim je Jovoviću te noći prijetio gradonačelnikov sin Miljan, jer je policija odbila zaviriti u službeno gradonačelnikovo vozilo. Ministar i direktor policije Crne Gore odmah su izvijestili da je policija profesionalno obavila svoj dio posla.
200 godina unazad
Direktorica Centra za građansko obrazovanje u Podgorici, Daliborka Uljarević, ne dijeli takvo mišljenje. Za Deutsche Welle je izjavila kako ne vjeruje da će slučaj dobiti službeni epilog pred državnim organima. "Bilo bi logično da je gradonačelnik i sam inicirao vlastitu ostavku nakon ovakvog skandala, je je nepojmljivo da u bilo kojoj razvijenoj državi gradonačelnik jednog grada tuče urednika i fotoreportera koji samo obavljaju svoj posao, da ne navodim druge elemente koji su pratili ovaj slučaj."
Komentator nezavisnog podgoričkog tjednika "Monitor" Andrej Nikolaidis rekao je da se nakon ovog slučaja Crna Gora vratila više od 200 godina unazad. "Ovo je društvo ogoljeno do srži ! Ovdje postoje grupe silnika koje su u stanju da mlate, pucaju, otimaju, pa ako treba i usred bijela dana. Pravosudni i policijski aparat tim ljudima ne mogu ništa. To su države u državi, institucije na kojima država Crne Gore, očito, nema nikakve nadležnosti. To je jednostavno poredak koji djeluje snažno i moćno, ali to je poredak koji ruši sam sebe i to je neizbježno. Povijest je bila prepuna takvih poredaka, moćnika koji su mislili da mogu činiti što god hoće, i oni doista to i mogu, ali do jednog trenutka.
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Source : dw-world.de, le 11 août 2009.
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