Le croate Nenad Ban est le premier à avoir été récompensé par le prix Max Rossler
Nenad Ban est l'un des scientifiques croates les plus féconds de la moyenne génération
Zagreb - Le scientifique croate Nenad Ban, professeur à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (ETH), est le premier à recevoir le prix "Max Roessler".
Cette récompense a été établie grâce à une donation de 10 millions de francs suisses versés par Max Roessler, un ancien étudiant de l'ETH. Le scientifique croate a été récompensé par une somme de 200.000 CHF pour des recherches dans le domaine de la biologie moléculaire structurale.
- C'est un grand honneur pour moi que d'être le premier à recevoir le prix car il y a beaucoup d'excellents professeurs et chercheurs à l'EPH, a déclaré Nenad Ban (43 ans), un des scientifiques croates les plus féconds.
Il est né à Zagreb, où il a été diplômé à la Faculté des sciences naturelles et des mathématiques (PMF). C'est en 1994 qu'il a obtenu son doctorat à l'Université California à Riverside, puis il a travaillé cinq années comme chercheur docteur à Yale. Depuis 2000, il travaille à l'ETH. L'année dernière il est devenu membre de la Leopoldina, l'Académie allemande des sciences. La revue Science a récemment fait état des remarquables réalisations scientifiques de Nenad Ban dans son supplément Careers.
Hrvat Ban prvi dobio nagradu M. Rossler
Nenad Ban jedan je od najuspješnih hrvatskih znanstvenika srednje generacije
Zagreb - Hrvatski znanstvenik Nenad Ban, profesor na Svičarskom federalnom tehnološkom institutu (ETH) u Zürichu, prvi je dobitnik nagrade "Max Roessler".
Ta je nagrada ustanovljena zahvaljujući donaciji od 10 milijuna svičarskih franaka Maxa Roesslera, bivšeg studenta ETH-a. Hrvatski znanstvenik nagrađen je svotom od 200.000 CHF za istraživanja na području strukturalne molekularne biologije.
- Meni je velika čast što sam prvi dobitnik nagrade jer na ETH-u ima mnogo izvrsnih profesora i istraživača - rekao je Nenad Ban (43), jedan od najuspješnih hrvatskih znanstvenika.
Rođen je u Zagrebu, gdje je diplomirao na PMF-u. Doktorirao je 1994. godine na Sveučilištu California u Riversideu, a zatim je pet godine bio na postdoktoratu na Yaleu. Od 2000. godine radi na ETH-u. Lani je postao i član Leopoldine, njemačke akademije znanosti. O izvanrednim znanstvenim dostignućima Nenada Bana nedavno je pisao časopis Science u svom prilogu Careers.
_____________
Source : Jutarni.hr, le 23 juillet 2009.
Zagreb veut introduire un nouvel impôt salarial pour faire face à la crise
Le gouvernement conservateur croate veut introduire un nouvel impôt de 3% sur les salaires et augmenter la TVA de 22% à 23%, pour parer à un déficit budgétaire croissant en raison de la crise économique mondiale, a rapporté mercredi la radio nationale.
Cet "impôt de crise" devrait entrer en vigueur le 1er août. L'opposition de gauche et des économistes ont critiqué cette mesure, alors que les charges en vigueur (50% du salaire brut) sont déjà les plus importantes dans la région.
"La proposition est d'introduire un impôt (ndlr, supplémentaire), de 3% sur les salaires et les retraites dépassant 3.000 kuna (410 euros) et d'augmenter la TVA d'un point", a déclaré à la presse le chef de l'Association nationale du patronat, Damir Kuštrak. "Nous ne sommes pas satisfaits du nouveau collectif budgétaire, mais nous allons le soutenir à court terme si cela doit être notre contribution pour sauver les finances" publiques, a-t-il ajouté à l'issue d'une réunion avec des représentants du gouvernement et des syndicats.
Suite à deux révisions budgétaires depuis le début de l'année, le gouvernement a réduit les dépenses d'environ 820 millions d'euros. Une troisième révision budgétaire devrait être adoptée d'ici début août.
La plupart des syndicats ont également accepté l'introduction du nouvel impôt. "C'est une proposition raisonnable qui répartit la charge sur une partie large de la population", a déclaré un responsable de l'Union des syndicats du service public, Vilim Ribić.
La nouvelle taxe, qui devrait rapporter au budget quelque 684 millions d'euros, concerne environ 800.000 salariés dans les secteurs privé et public, ainsi que 244.000 retraités. L'économie croate a reculé de 6,7% au premier trimestre de 2009, en rythme annuel. Le gouvernement table sur une chute du PIB de 4,5% en 2009.
________________
Source : leséchos.fr, le 22 juillet 2009.
RFI : la rédaction serbo-croate proteste contre l'arrêt de ses programmes
Les membres de la rédaction en serbo-croate de Radio France Internationale (RFI) protestent contre la suppression de leurs programmes quotidiens "diffusés depuis 23 ans en ex-Yougoslavie", intervenue ce lundi dans le cadre d'un projet de restructuration de la radio publique.
"Nous protestons avec fermeté contre la suppression de nos programmes quotidiens diffusés ces 23 dernières années en ex-Yougoslavie. Cette décision de la direction de RFI est infondée que ce soit sur le plan professionnel, social ou juridique", écrivent les membres de cette rédaction dans une lettre envoyée notamment au PDG, Alain de Pouzilhac.
La direction de RFI a annoncé en janvier un plan social de 206 suppressions d'emplois sur un millier et la fermeture de six bureaux en langues étrangères (allemand, albanais, polonais, serbo-croate, turc et laotien), arguant d'une trop faible audience.
Selon la rédaction serbo-croate, la direction est "responsable" de cette fermeture. Elle l'accuse d'avoir "planifié ces quinze dernières années et de manière systématique la suppression de nos principaux moyens de diffusion, à commencer par les ondes courtes puis les ondes moyennes, suivi d'un désengagement envers les radios partenaires (notamment radio Beta à Belgrade, ndlr), et enfin le refus de développer la diffusion par internet".
"L'arrêt de nos programmes entraîne la fin de la collaboration de trois journalistes pigistes et de six correspondants permanents. Nos collègues, engagés jusqu'à la fin du mois d'août, ont été informés de l'arrêt de leur collaboration seulement dix jours avant la date effective de la suppression de programmes", ajoutent ces salariés.
L'antenne de RFI a été perturbée pendant 60 jours par une grève contre le plan social. Le mouvement a été suspendu pendant l'été et devrait reprendre en septembre.
_____________
Source : lemonde.fr, le 20 juillet 2009.
Pas d'économie pour les entreprises publiques (croates) : On accorde des indemnités de départ valant plusieurs millions, des salaires plus élevés et de nouveaux véhicules
Combien d'argent dilapide l'HEP, une compagnie qui rien que pour l'année dernière a perdu plus d'un milliard de kunas dans les opérations d'électricité, c'est ce que montre l'exemple des contrats de manager que le Comité de surveillance de l'HEP [le distributeur national d'électricité] a voté pour certains de ses employés.
Le Večernji list rapporte que la direction de l'HEP, au cas où elle serait démise de ses fonctions, ne s'en tirerait pas mal du tout. Le président de la direction de l'HEP, Ivan Mravak, recevrait en effet des indemnités de départ dépassant le million de kunas, tandis que cinq autres membres recevraient environ 800.000 kunas.
Dans le calcul de leurs indemnités sont comptés, écrit le journal, 18 salaires et bonus, et tous les intéressés ont droit à racheter le véhicule officiel, une Audi A6 (la direction de l'HEP a acheté en début d'année six nouvelles Audis A6, d'une valeur totale de 400.000 euros), ainsi qu'une police d'assurance-vie souscrite pour 20 ans, valant 60.000 euros. Inutile de préciser que ces bonus sont payés par le citoyen croate.
Lorsqu'il s'agit de l'HEP et de ses opérations, il convient de rappeler qu'en avril l'agence de notation Standard & Poor's basée à Londres a de nouveau dégradé la note d'endettement en monnaie nationale et étrangère pour cette entreprise, en la faisant passer du niveau BBB à BB+, c'est-à-dire au niveau de risque de crédit élevé.
Néanmoins, l'HEP n'est pas la seule entreprise publique qui se comporte de façon irresponsable. Cela vaut aussi pour l'Institut hydrométéorologique national (DHMZ), pour lequel le Jutarnji list rapporte qu'il a décidé de faire l'acquisition de 9 nouveaux véhicules d'une valeur de 2,2 millions de kunas. Cet achat est intervenu, rappelons le, après que la nouvelle se soit ébruitée que le nouveau directeur de l'aéroport de Zagreb projete d'acheter une nouvelle Audi "pesant" un demi-million de kunas.
Za državne tvrtke nema štednje : Dijele se milijunske otpremnine, veće plaće i novi automobili
Koliko se novcem razbacuje HEP, kompanija koja je samo lani u trgovanju strujom izgubila više od milijarde kuna, pokazuje primjer menadžerskih ugovora koje je Nadzorni odbor HEP-a izglasao za neke od svojih zaposlenika.
Večernji list piše kako uprava HEP-a, u slučaju da bude razriješena dužnosti, uopće ne bi loše prošla. Predsjednik uprave HEP-a Ivan Mravak dobio bi, naime, otpremninu veću od milijun kuna, dok bi ostalih pet članova dobilo oko 800.000 kuna.
U iznose njihovih otpremnina uračunato je, piše list, 18 plaća i bonusa, a svi navedeni imaju pravo i na otkup službenog audija A6 (uprava HEP-a početkom ove godine kupila je šest novih audija A6, ukupne vrijednosti 400.000 eura), te 20. godišnju policu životnog osiguranja, vrijednu 60.000 eura. Suvišno je napominjati kako ove bonuse plaćaju hrvatski građani.
Kada je HEP i njegovo poslovanje u pitanju, valja podsjetiti da je londonska rejting agencija Standard & Poor's HEP-u u travnju ponovno smanjila rejting na zaduženja u stranoj i domaćoj valuti s razine BBB na BB+, odnosno na razinu visokog kreditnog rizika.
No, nije HEP jedina državna trvtka koja se neodgovorno ponaša. Tu je i Državni hidrometeorološki zavod (DHMZ) za kojeg Jutarnji list piše da je odlučio nabaviti 9 novih automobila vrijednih 2,2 milijuna kuna. Ova kupnja uslijedila je, valja podsjetiti, nakon što je u javnost procurila vijest da si novi direktor Zračne luke Zagreb želi kupiti novi Audi "težak" pola milijuna kuna.
____________
Source : business.hr, le 20 juillet 2009.
Commentaires