Le meilleur label de la Yougoslavie était la Yougoslavie
Belgrade – Plus de deux décennies après l’éclatement de l’ex-Yougoslavie, un grand nombre de nos lecteurs ont jugé bon de commenter les labels de l’ancien état.
Presque 500 commentaires révèlent des avis fortement divergents sur l’ancien état, allant de ceux favorables à ceux hostiles. Il en va de même à propos de ses produits les plus symboliques. Toutefois l’opinion prédominante est que le pays n’avait pas de meilleure marque que lui-même.
Ce n’est pas le nombre de commentaires négatifs qui ont manqué. Le plus souvent ils portent sur la désintégration du pays, sur ceux qui l’ont démantelé, sur ceux qui l’ont créé. Toutefois ces commentaires négatifs sont bien moins nombreux lorsqu’il s’agit de ses produits. La majorité estime qu’ils étaient de bonne qualité et qu’ainsi l’économie s’en portait incomparablement mieux que les économies respectives de tous les états qui sont nés après l'effondrement.
Outre quelques produits particuliers qui ressortent dans les commentaires, tels que Kraš, Jumko, Lino Lada, Jafa... un grand nombre de lecteurs ont détaché la musique rock ainsi que le championnat de football de la Yougoslavie qu’ils considèrent comme d’authentiques marques de ce pays.
Cette enquête menée par le site B92 fait suite à l’apparition de la carte constituée par de nombreuses marques propres à l’ex-Yougoslavie, une carte qui a commencé à circuler sur le réseau Facebook.
Source : b92.net, le 1er avril 2012.
Même si ce n'est pas du rock, dans cette chanson d'amour appelée Kao Mir (Comme la paix) la chanteuse croate est accompagnée par le groupe rock Boa, surtout connu à l'époque de l'ex-Yougoslavie.
(Le groupe existe toujours)
La Pravda publie un guide sur la Croatie !
Quand j'ai vu ça sur leur blog d'information (prétentieusement appelé "Le Courrier des Balkans"), je me suis dit : "Ca y est, ils ont recopié de A à Z mon propre blog sur la Croatie et en ont fait un livre qu'ils vont vendre pour la modique somme de 15 euros". En d'autres termes, c'est moi qui ait fait le travail et c'est eux qui empocheront la rénumération. Et effectivement avec eux on ne pouvait pas s'attendre à autre chose de plus glorieux. La seule chose qui m'étonne est qu'ils ne s'y soient pas pris plus tôt. Sans doute est-ce la paresse chevillée au corps qui les a trop longtemps tétanisé y compris dans leurs oeuvres de plagiat électronique.
Toutefois je serai grand seigneur et ne vous attendez pas à ce que je porte réclamation. Ne vous attendez pas non plus, chers lecteurs, à ce que je vous en parle hormis dans cette brève note confidentielle qui n'est pas destinée à finir sur la place publique. Et si je ne le fais pas, c'est pour deux raisons somme toute fort bien réfléchies. D'abord, les connaissant, ils sont capables de nier leurs actes avec la mauvaise foi qui sied aux plus malhonnêtes des malhonnêtes (ça tombe bien puisqu'ils ne sont rien d'autre). Mais surtout, il existe à cela une motivation bien plus psychologique : je n'ai pas envie de me lancer dans une bataille de chiffonnier avec la Pravda. Jusqu'ici je les ai superbement ignoré et il n'y a pas de raison pour changer de ligne de conduite. De toutes façons la vie est ainsi faite, vous voyez donc à quel degré de résignation je peux porter le sens de la sagesse en considérant que ce qui est fait est fait.
La seule chose qui me console dans cette histoire est que lorsque j'aurai acheté leur guide, je disposerai d'une version papier de mon propre blog. Ainsi rien n'est jamais perdu.
Bon et maintenant il ne me reste plus qu'à acheter leur savante somme concernant ce mystérieux pays qu'est la Croatie en espérant qu'ils ont au moins pensé à corriger les fautes d'orthographe...
N.B. : Initialement je comptais publier cette note le 1e avril, mais devant un tel toupet je n'en ai pas eu le courage.
Vesna Pusić : Ne pas laisser les champs de pétrole de l’INA au hasard
La ministre croate des Affaires étrangères et européennes Vesna Pusić, qui participera ce dimanche à Istanbul à la réunion des « Amis de la Syrie », a déclaré samedi que cette assemblée était importante pour la Croatie à cause des champs de pétrole détenus par l’INA* dans ce pays et qu’on ne peut « laisser au hasard ».
Elle a ajouté que la deuxième réunion de ce groupe international est également importante parce qu’il est question d’un plus large voisinage dont la stabilité dépend dans une certaine mesure de la stabilité de notre région (sic), et parce qu’une catastrophe humanitaire se déroule en Syrie.
« La Croatie a été parmi les premiers pays à aider le Haut représentant pour les réfugiés des Nations Unies dans la prise en charge des réfugiés qui ont fui la Syrie. S’agissant de la somme [versée] elle était d’un niveau symbolique mais lorsqu’il s’agit du message c’est très important pour nous », a déclaré la chef de la diplomatie croate.
Le groupe des « Amis de la Syrie » avait tenu sa première réunion en février de cette année à Tunis lorsqu’il avait été demandé au président syrien Bachar el-Assad d’arrêter instantanément les violences commises contre les civils et de permettre l’envoi d’une aide humanitaire internationale.
D’après Pusić, il sera discuté durant la deuxième réunion de la façon dont on peut aider les civils et préparer un dénouement à la situation en Syrie. La Croatie n’avait pas été invitée à la première réunion des « Amis de la Syrie » mais désormais elle est associée à cet important groupe international.
* INA : la compagnie pétrolière croate [N.d.T.]
Source : business.hr, le 31 mars 2012.
C'est en regardant son nombril que Vesna Pusić a découvert sa raison d'être partout et de se mêler de tout. Hier elle était en Autriche, dimanche elle sera à Istanbul et la semaine prochaine soyez sûr qu'elle sera ailleurs où tout le monde n'attend qu'elle.
Remets tes crocs en place, Pusić, ça fait désordre dans ton dentier !
Les Russes prennent le contrôle du Gouvernement croate
Par Ivan Kegelj
Le numéro deux du gouvernement, Vladimir Čačić, a proposé au Premier ministre Zoran Milanović une privatisation partielle du gouvernement de la République de Croatie, c’est-à-dire la participation de partenaires étrangers dans la conduite des affaires du pays. Lors de son dernier déplacement à l’étranger, Čačić a trouvé des investisseurs russes qui se disent intéressés à racheter le gouvernement tout en assumant une part d’ingérence et des postes de direction. La proposition faite par Čačić sera examinée lors de la prochaine séance gouvernementale, mais à en juger par les premières réactions il faut s’attendre à ce que Milanović donne son aval à une telle initiative.
Le vice-Premier ministre Vladimir Čačić a offert aux investisseurs russes six milliards d’euros pour le rachat de 51% des actions du Gouvernement de la République de Croatie. Si les investisseurs ont donné leur accord de principe, la décision finale revient néanmoins au Premier ministre Zoran Milanović. Comme nous l’avons appris auprès des hautes instances du SDP, Milanović consentirait à cet investissement à condition qu’il puisse régulièrement voyager à Bruxelles en tant que Premier ministre.
"Zoran consent à ce que les investisseurs russes participent aux travaux du Gouvernement mais il n’entend pas renoncer à côtoyer ses partenaires européens", nous affirme notre source du SDP.
Cette position est partagée par la ministre des Affaires étrangères Vesna Pusić, qui ne consent à la privatisation du gouvernement qu’à condition de pouvoir continuer à rencontrer ses collègues européens et internationaux. Le porte-parole du HNS, Igor Kolman, a indiqué que Vesna Pusić serait d’accord de remplir ses fonctions de manière purement théorique pour autant qu’il lui soit permis de voyager et de s’entretenir sans réellement peser sur la conduite de la politique étrangère du pays.
Quelques signes de résistance à l’idée avancée par Čačić émanent du lobby dit de Rijeka, emmené par le ministre des finances Slavko Linić. En effet, celui-ci n’a pas l’intention de se défaire de la gestion des deniers publics, et si jamais le Premier ministre Milanović devait céder à l’initiative lancée par son partenaire de la coalition, il demanderait à ce que le ministère des finances soit dissocié afin qu’en cas d’entrée des partenaires russes il puisse continuer à pleinement contrôler ce ministère stratégique.
Les portefeuilles des affaires étrangères, de l’économie, de la protection de l’environnement, de l’agriculture passeraient sous la haute main des investisseurs russes. Le vice-Premier ministre Čačić estime qu’une telle répartition des compétences apporterait de nouveaux gains de productivité à la Croatie.
"Tous les gouvernements précédents ont démontré qu’en Croatie il n’existe pas de bons cadres dirigeants, ou si l’on veut que l’Etat ne fonctionne pas lorsqu’il est dirigé par des cadres exclusivement autochtones. En ce sens, l’arrivée de partenaires russes signifierait une avancée majeure vers une meilleure gouvernance", affirme Čačić.
Source : lupiga.com, le 30 mars 2012.
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