La Société Générale de Serbie réunit ses membres et les soumet à un étrange pantomime tentaculaire
Natasa je ponudila da nas uci Francuski cim se skupi grupa – desetak ljudi neka se skupi i neka krene po Foucaultu,! Oh la la! Fevrier c’est la mois d’amour .. le 14 février c ‘est le jour mondiale de l’amour, alors , allons y les enfants terribles!
Mercedes investit dans une usine macédonienne
Vele Samak, le ministre macédonien chargé des investissements, a confirmé que le groupe allemand Mercedes allait prochainement investir en Macédoine.
Les négociations avec le gouvernement sont dans la phase finale et nous sommes occupés à déterminer avec les représentants de Mercedes l’emplacement où sera ouverte l’usine – a expliqué Samak. Les options sont Veles et Kavadartsi tandis que le total des investissements s’élèvera à 30 millions d’euros, annonce le ministre, cité par le site serbe B92.
Pour rappel, le président serbe Boris Tadić lors d’un déplacement dans le land de Bade-Wurtemberg avait démontré l’intérêt de la Serbie à attirer les investisseurs de cette province allemande économiquement développée et il avait ajouté qu’ « il ne renoncerait jamais à faire venir Mercedes en Serbie ». Tadić avait déclaré que la Serbie avait été à deux doigts que Mercedes y investisse quelques années auparavant, mais ce fut finalement la Hongrie qui fut choisie.
Le ministre macédonien a affirmé que la société allemande envisage d’embaucher quatre mille travailleurs et qu’en automne elle se lancera dans une formation spéciale du personnel afin que la production débute au printemps. Initialement 400 travailleurs devraient suffire.
Il a précisé que Mercedes produirait en Macédoine des installations électriques et de câbles pour des véhicules Mercedes Classe C et que l’ensemble de la production sera destinée à l’exportation.
En Macédoine, d’après les estimations des institutions locales, dix investissements étrangers devraient être réalisés cette année. Parmi les investisseurs figurent le groupe allemand Kromberg & Schubert ainsi que la société belge Van Hool qui produira sur place des autobus destinés au marché américain. La construction de l’usine est prévue pour le mois d’avril.
Source : liderpress.hr, le 7 février 2012.
Transis de froid, les travailleurs de « Konjuh » annoncent un « printemps de Živinice“
A moins dix degrés, transis de froid et le ventre creux, les travailleurs de l’usine de Konjuh sont en grève depuis sept jours. Après la grogne de l’année dernière, cinq mois plus tard ils ont à nouveau débrayé. La raison en est 15 mois de salaires impayés, la coupure du courant en raison des dettes accumulées et l’indifférence à tous les échelons du pouvoir.
Nous sommes venus à pieds par ce temps. Je n’ai pas d’argent pour payer un billet de bus journalier. Cela fait plus d’un an que nous ne touchons rien, pas même d’indemnité d’assurance maladie, nous ne pouvons pas nous soigner. J’ai une famille, cinq enfants. Nous n’avons pas de quoi manger, personne ne se soucie de nous, ni le chef de la commune ni les Premiers ministres – déclare le travailleur Osman Salkanović. Salem Džizić lui est en invalidité de travail. La canne à la main, transi de froid, il est venu à pied depuis la localité de Suha située à quinze kilomètres de Živinice. Il affirme qu’il n’a pas d’argent pour payer des médicaments ni pour une intervention chirurgicale, la firme elle ne paye pas l’assurance santé.
Le soutien des retraités
Les travailleurs sans droit ont reçu le soutien de leurs anciens collègues, désormais à la retraite. Ceux-ci tiennent à dire que ce sont eux qui pendant leur vie de travail ont construit Konjuh alors que d’autres veulent la détruire et tout brader. J’ai travaillé ici pendant 38 ans et maintenant je touche la pension minimale. Qu’est-ce c’est que pour un système ? Mes collègues ont faim, mon fils travaille ici et n’a pas d’argent, et moi non plus je ne peux pas lui venir en aide. Nous sommes prêts à tout afin de sauver cette firme. Tous nous commençons à avoir faim, or c’est le ventre creux que l’homme devient dangereux. Ici va se renouveller la Libye, l’Egypte et un nouveau printemps de Živinice, nous allons renverser le système, affirme Zaim Aljić.
Un nouveau directeur
Ces derniers jours a eu lieu un nouveau changement à la tête de Konjuh. Le Conseil de surveillance a nommé un nouveau directeur, Bruno Buković de Zagreb, qui détient sept pourcent des actions de cette société. Il a remplacé l’ancien directeur Osman Abadžić qui a accumulé l’année dernière des pertes de six millions de marks convertibles.
Source : oprevolt.com, le 7 février 2012.
L’Ecole politique de Kumrovec livrée à une agence de privatisation
Sur You Tube a été placé le 3 février un reportage vidéo illustrant la visite d’un groupe de jeunes gens à l’ancienne Ecole politique de la Ligue des communistes de Yougoslavie située à Kumrovec, une école aujourd’hui désaffectée. Leur but : récupérer la masse de livres dont on s’est débarrassé.
Dans cette vidéo s’exprime, Izvor Rukavina, un attaché de recherche de la Faculté de philosophie de Zagreb, qui a expliqué dans un entretien pour le site tportal qu’elles étaient leurs intentions.
« Dans les nombreux bulletins qui nous servent pour communiquer pas mal de gens ont attiré l’attention sur la situation catastrophique dans laquelle se trouve l’Ecole politique et les livres qu’elle abrite, ensuite a couru le bruit que les livres finiraient au dépotoir, puis que l’Eglise allait les récupérer, ce qu’elle a démenti », a expliqué Rukavina. C’est ce qui les a incités à se rendre à Kumrovec afin de voir ce qu’ils pouvaient faire pour sauver le fonds littéraire mis au rebut. Ils ont contacté le responsable de la commune, Dragutin Ulama, ce qui revenait à frapper à la mauvaise porte car l’Ecole politique est sous la compétence de l’agence AUDIO, qui gère les biens de l’Etat.
Rukavina insiste qu’il s’agit d’une initiative tout à fait spontanée d’un groupe d’étudiants, d’artistes et de publicistes qui ont pour seul souci de prendre en charge les livres. Pour ce faire, ils comptent s’adresser à la Faculté de philosophie de Zagreb, notamment à sa bibliothèque. La prochaine étape est de prendre contact avec l’agence AUDIO.
« Si nous échouons à stocker durablement les livres, il faudrait au moins faire en sorte que les gens puissent librement les récupérer », conclut Rukavina qui avec son équipe compte aller jusqu’au bout de son action méritante.
Source : h-alter.org, le 8 février 2012.
Commentaires
1. Dragan Grcic le 09-02-2012 à 18:45:55
Il semble que la vidéo a été supprimée, à moins qu'elle ne soit pas visible dans mon pays.
2. balkanikum le 09-02-2012 à 20:21:18 (site)
Effectivement elle semble avoir disparu des radars, mais ce n'est pas plus mal comme ça.