Après que la compagnie pétrolière croate (INA) eut perdu le contrat d'approvisionnement en carburant des Chemins de fer croates, d'une valeur de 800 millions de kunas, le thème de la perte des marchés a refait surface. Des pertes de marchés qui chaque année sont plus flagrantes pour notre compagnie pétrolière. La particularité concernant le contrat avec les chemins de fer est que l'INA l'a perdu pour avoir tardé - trois minutes - à remettre son offre, écrit le site hrt.hr.
De tels manquements ne sauraient se produire chez une firme sérieuse. Le conseil de surveillance de l'INA a demandé que la direction lui remette un rapport et que l'on établisse qui est responsable de cette débâcle. Cela dit, il existe des indices laissant penser que ce manquement n'est pas le fruit du hasard. Cela fait des années que l'INA perd des marchés. La Télévision publique croate (HTV) a d'ailleurs appris en exclusivité quels en sont exactement les ordres de grandeur : la quantité totale des dérivés a diminué de 20% au cours des trois dernières années.
Il est inadmissible que la compagnie nationale, qui possède deux raffineries, puisse perdre des marchés, car se pose alors la question de la survie d'une raffinerie, voire deux, et nous pensons que cette tendance doit être enrayée, a déclaré Davor Štern, président du Conseil de surveillance de l'INA. Cette tendance pourrait être enrayée par la rénovation des raffineries à Rijeka et Sisak. Celle de Sisak serait, dit-on, une arête dans la gorge des Hongrois, même s'ils clament officiellement le contraire. C'est pourquoi le destin de la raffinerie est incertain. Toutefois les problèmes de la compagnie pétrolière ne s'arrêtent pas là. Comme l'a appris de manière non officielle la HTV, l'Autorité de régulation des marchés financiers croates (HANFA) a adressé des remarques aux Hongrois. L'autorité estime en effet que l'on déroge aux lois croates dans certains segments de la gestion de la firme et que cela pourrait porter préjudice à l'INA.
Source : liderpress.hr, le 17 juillet 2011.
Zagreb - La Première ministre croate, Jadranka Kosor, a annoncé vendredi que la Croatie, appelée à devenir le 28e membre de l'Union européenne (UE), organiserait des élections législatives le 4 décembre, a indiqué la radio nationale croate.
Le scrutin devrait avoir lieu quelques jours seulement avant la signature du traité d'adhésion à l'UE, en principe prévu le 9 décembre, a indiqué Mme Kosor.
La Croatie a achevé fin juin ses négociations d'adhésion à l'UE et espère rejoindre l'Union à l'horizon de l'été 2013.
En vertu de la Constitution, les élections sont officiellement convoquées par le président après des consultations avec les partis représentés au Parlement. Le mandat des députés actuels expire en janvier 2012.
Le président croate Ivo Josipovic a estimé vendredi que la date du scrutin avancée par Mme Kosor était en principe acceptable.
Selon les sondages d'opinion, le parti de Mme Kosor, l'Union démocratique croate (HDZ, conservateur), se trouve à plus de dix points derrière son principal rival, le Parti social-démocrate (SDP, gauche).
Vendredi, le SDP a conclu avec trois autres partis d'opposition un accord de coalition renforçant encore un peu ses chances pour les élections à venir.
A partir d'aujourd'hui, la Croatie aura un choix clair: d'un côté il y aura l'incompétence, la corruption et la confusion et de l'autre l'espoir et une occasion (pour le pays) d'être mieux gouverné, a déclaré Zoran Milanovic, le leader du SDP, cité par l'agence de presse croate Hina.
Le HDZ est au pouvoir en Croatie depuis la proclamation d'indépendance du pays, à l'exception de la période 2000-2003, au cours de laquelle une coalition autour du SDP dirigeait le pays.
Le gouvernement de Mme Kosor avait fait face en février et mars derniers à une série de manifestations organisées à Zagreb ainsi que dans d'autres grandes villes du pays. Ces actions de protestation avaient rassemblé des milliers de personnes.
Plusieurs affaires de corruption touchant également les plus hauts responsables du pays, parmi lesquels l'ancien Premier ministre Ivo Sanader, avaient particulièrement attisé la colère des manifestants.
L'économie croate a gravement souffert de la crise économique mondiale et est entrée en récession au début de 2009. Depuis, seul un trimestre en 2010 a enregistré une croissance de 0,3%, ce qui témoigne de la lenteur du redressement économique.
Source : romandie.com, le 15 juillet 2011.
La Banque nationale de Croatie recommande aux petites banques de s'unir avant que ne surviennent de plus grandes calamités !
Cela fait deux ans que la Banque nationale de Croatie (HNB) suggère aux petites banques de procéder à un regroupement, mais cette fois cette institution a adressé une proposition concrète à cinq banques dont la survie dépend des initiatives qu'elles vont prendre.
Si les établissements bancaires Banka Kovanica, Centar banka, Credo banka, Karlovačka banka et Vaba banka n'opèrent pas un virage dans leurs activités, plus concrètement s'ils ne s'unissent pas, ils pourraient rapidement se retrouver dans un sérieux pétrin. - Il me semble qu'approche le temps des décisions, car certains risquent de l'échapper de justesse. C'est ainsi qu'une source bien informée a commenté cette proposition au journal hebdomadaire économique "Lider". En même temps la source doute d'une telle issue étant donné l'impossibilité d'arriver à un accord sur la gestion d'un système unifié. - Je connais bien ce milieu et je sais qu'ils ne risquent pas de s'entendre. Chacun va surestimer son bien et sous-estimer celui d'autrui.
Les spécialistes du marché souligent toutefois qu'il faudra bien trouver rapidement une solution parce qu'en plus d'une nouvelle consolidation à venir du secteur bancaire, il faudra vite, après l'entrée de la Croatie dans l'UE, faire face à une concurrence acharnée dont la seule parade est de renforcer son propre capital. Faute de quoi, ces banques pourraient disparaître après l'entrée dans l'UE.
Source : liderpress.hr, le 13 juillet 2011.
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