VEF Blog

Les enregistrements policiers des échauffourées qui sont survenues dans la rue Radićeva durant les manifestations organisées par les anciens combattant ou via le réseau Facebook, à la fin du mois de février de cette année, sont illégaux car à cet endroit aucune manifestation n'avait été déclarée à la police, de sorte que celle-ci n'avait aucune raison de procéder à des enregistrements. De ce fait aucune preuve tirée de ces enregistrements ne possède une valeur légale.

Ainsi a-t-il été argumenté par la défense lors de l'audience tenue au Tribunal correctionnel de Zagreb où comparaissent actuellement 34 prévenus accusés d'avoir participé aux échauffourées et/ou aux attaques contre les forces de l'ordre.

Le seul à avoir avoué sa participation dans les désordres et à avoir exprimé des regrets est le dénommé Robert Kuže. Il a lancé, dit-il, deux petites pierres, et il explique son comportement avant tout par un excès d'alcool et des troubles psychiques. Le témoignage le plus frappant fut néanmoins celui de Željko Brkić, qui depuis quatre mois se trouve à la prison de Remetinec. Visiblement agité il a déclaré :

- Si seulement au cours de ces quatre mois un responsable avait visionné les enregistrements, je ne serai pas en prison parce qu'on y aurait constaté que je suis innocent et que je n'ai rien à voir avec les échauffourées - a dit l'intéressé, dont la mère est décédée alors qu'il se trouvait derrière les barreaux. Et il a ajouté :

- Ici il n'y a pas de justice !

Nikola Lekić, qui depuis deux mois et demi lui tient compagnie à Remetinec, a déclaré :

- Je me tenais à une vingtaine de mètres derrière le cordon lorsque la bousculade a commencé. Ils m'ont piétiné et je suis resté étendu au sol. C'est tout juste si je voyais la lumière du jour, puis deux policiers sont arrivés, ils m'ont frappés et arrêtés - a déclaré Lekić.


Source : vecernji.hr, le 28 juin 2011.


Voilà ce qui arrive à ceux qui se révoltent contre la mafia au pouvoir, c'est-à-dire contre les ex-nationalistes du HDZ reconvertis en europhiles transis. Cette mafia envoie la jeunesse du pays gamberger en prison le temps qu'elle avoue ce qu'on veut lui faire avouer. Un tel système n'a pas d'avenir et il finira comme le communisme.

A bas Kosor ! A bas les corrompus !

 

 

L'Action des jeunes est un parti politique fondé en 2005 à Lovran. Il est né avant tout en réaction à la mauvaise situation dans le pays et comme expression de la révolte envers l'élite politique corrompue qui a compromis notre existence. Nous pensons que ce sont justement les nouvelles générations, libérées du passé et ne devant rien aux divers lobbys, qui plutôt que d'émigrer poussées par la nécessité devraient apporter le vent du changement en Croatie et créer une société plus juste qui nous assurera un avenir. Le HDZ et le SDP nous ont volé notre avenir, nous pensons que le temps est venu de le reprendre. Pour l'instant le parti n'en est qu'à ses balbutiements mais si l'un  d'entre vous partage notre mécontentement par rapport à la situation existante, il peut rapidement devenir une force qui ébranlera l'Etat. Les gens se trompent lorsqu'ils pensent que les partis sont d'immenses appareils : la majorité des partis parlementaires sont constitués de quelques dizaines de gens actifs qui savent très bien mettre à profit notre apathie pour s'assurer leur propre vie confortable.

 

Site : http://akcijamladih.org/

 

Belgrade - La Serbie a entamé lundi la construction de sa première centrale à énergie solaire qui sera financée par une compagnie locale d'assurance, Dunav, et l'entreprise publique serbe d'électricité Elektroprivreda Srbije (EPS), a rapporté l'agence Beta.

 

La centrale, qui aura une puissance de 5 mégawatts, sera édifiée sur la montagne de Zlatibor, à 220 km au sud-ouest de Belgrade. Le coût des travaux est de 15 millions d'euros.

 

Un responsable local, Milan Stamatovic, maire de la ville de Cajetina, a souligné à l'occasion de l'inauguration des travaux, que la montagne de Zlatibor qui totalise 250 journées ensoleillées par an, était un site propice à l'édification d'une telle centrale.

 

Le directeur général de l'EPS, Dragomir Markovic, a indiqué que sa compagnie allait investir dans les années à venir 45 millions d'euros dans le développement de l'énergie éolienne et solaire.

 

 

Source : AFP, le 27 juin 2011. 

 

Pour les amateurs de propagande bien rémunérée

 

 

Un article militariste du site de la gauche caviar, le fameux Courrier des Balkans, parfaitement dans son rôle de chien médiatique du Quai d'Orsay. 

 

La liberté de la presse n'existe pas, mais ça reste une belle fiction quand elle s'enrobe de valeurs pseudo progressistes. 

 

A bas l'OTAN !

A bas les laquais de tous poils, fût-ce des poils de chien !

 

 

 

 

 

Zagreb - Dans l'histoire tragique du meurtre de la jeune Antonija Bilić, il est incroyable que quatre Etats - Serbie, Croatie, Slovénie et Allemagne - ont à un moment ou l'autre tenu en leur pouvoir le violeur condamné mais que tous l'ont remis en liberté !

En effet, comme nous l'avons écrit, Paravinja a été condamné en Serbie en 2003 à une peine de quatre ans et demi de réclusion pour viol et tentative de viol au milieu des années 90 sur le territoire de Sremska Mitrovica. A l'époque, afin d'éviter de servir sa peine, il s'est enfui en Croatie dont il possède la nationalité, conscient que la Croatie n'extrade pas ses ressortissants.

Un peu plus tard la Serbie a lancé un mandat d'arrêt le concernant qui a permis de l'arrêter en 2006 en Slovénie. Il est toutefois parvenu à se dépêtrer en payant une caution. Quoique le juge eût prononcé une mesure d'interdiction de quitter la Slovénie, Paravinja a gagné la Croatie. La police serbe a appris que Paravinja se trouvait en Croatie et elle a demandé son extradition, ce que la Croatie a refusé en vertu de la loi selon laquelle elle n'extrade pas ses propres ressortissants.

Il y a trois ans la police allemande avait elle aussi arrêté Paravinja, mais plutôt que de le livrer à la Serbie elle l'avait relâché pour qu'il rentre en Croatie. Le système de quatre Etats a permis qu'un violeur condamné puisse se déplacer sans entraves. Leurs manquements ont coûté la vie à la jeune Antonia, une vie qui ne faisait que commencer.

Source : jutarnji.hr, le 27 juin 2011.