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Titre du blog : Balkanikum
Auteur : Balkanikum
Date de création : 14-08-2008
 
posté le 28-06-2011 à 13:30:57

Seul un parmi les 34 prévenus a plaidé coupable
 

Les enregistrements policiers des échauffourées qui sont survenues dans la rue Radićeva durant les manifestations organisées par les anciens combattant ou via le réseau Facebook, à la fin du mois de février de cette année, sont illégaux car à cet endroit aucune manifestation n'avait été déclarée à la police, de sorte que celle-ci n'avait aucune raison de procéder à des enregistrements. De ce fait aucune preuve tirée de ces enregistrements ne possède une valeur légale.

Ainsi a-t-il été argumenté par la défense lors de l'audience tenue au Tribunal correctionnel de Zagreb où comparaissent actuellement 34 prévenus accusés d'avoir participé aux échauffourées et/ou aux attaques contre les forces de l'ordre.

Le seul à avoir avoué sa participation dans les désordres et à avoir exprimé des regrets est le dénommé Robert Kuže. Il a lancé, dit-il, deux petites pierres, et il explique son comportement avant tout par un excès d'alcool et des troubles psychiques. Le témoignage le plus frappant fut néanmoins celui de Željko Brkić, qui depuis quatre mois se trouve à la prison de Remetinec. Visiblement agité il a déclaré :

- Si seulement au cours de ces quatre mois un responsable avait visionné les enregistrements, je ne serai pas en prison parce qu'on y aurait constaté que je suis innocent et que je n'ai rien à voir avec les échauffourées - a dit l'intéressé, dont la mère est décédée alors qu'il se trouvait derrière les barreaux. Et il a ajouté :

- Ici il n'y a pas de justice !

Nikola Lekić, qui depuis deux mois et demi lui tient compagnie à Remetinec, a déclaré :

- Je me tenais à une vingtaine de mètres derrière le cordon lorsque la bousculade a commencé. Ils m'ont piétiné et je suis resté étendu au sol. C'est tout juste si je voyais la lumière du jour, puis deux policiers sont arrivés, ils m'ont frappés et arrêtés - a déclaré Lekić.


Source : vecernji.hr, le 28 juin 2011.


Voilà ce qui arrive à ceux qui se révoltent contre la mafia au pouvoir, c'est-à-dire contre les ex-nationalistes du HDZ reconvertis en europhiles transis. Cette mafia envoie la jeunesse du pays gamberger en prison le temps qu'elle avoue ce qu'on veut lui faire avouer. Un tel système n'a pas d'avenir et il finira comme le communisme.

A bas Kosor ! A bas les corrompus !