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Balkanikum

posté le 23-05-2011 à 16:31:56

L'UE divisée sur le bouclage des négociations d'adhésion de la Croatie


Bruxelles - Les Européens sont divisés sur le bouclage des négociations d'adhésion de la Croatie à l'Union européenne, entrées dans une phase finale mais que plusieurs pays ne souhaitent ne pas achever trop tôt, a-t-on appris de sources diplomatiques.

La Grande-Bretagne et les Pays-Bas ne sont pas pressés. La France préférerait un bouclage en juillet, quand tout le monde est à la plage, plutôt qu'à la fin du mois de juin car cela passerait plus inaperçu, observe un diplomate européen.

La Croatie avait répété à plusieurs reprises qu'il était faisable de mettre un terme aux négociations sous la présidence hongroise de l'UE, qui arrive à échéance fin juin. Et la Hongrie s'était également fixée cet objectif.

Zagreb a déjà bouclé 30 des 35 chapitres thématiques qui jalonnent les pourparlers d'adhésion.

Outre la réforme de la justice, avec la lutte contre la corruption, la restructuration des chantiers navals publics reste un des derniers grands critères pour l'achèvement des négociations d'adhésion croates.

Mais les négociations restent toujours ardues en particulier sur le chapitre 23 de ces pourparlers, qui concerne la Justice et les droits fondamentaux.

En ce qui concerne les progrès de ce chapitre,nous voulons avoir la preuve qu'ils sont définitifs et irréversibles, a indiqué à Bruxelles un haut responsable britannique sous couvert d'anonymat.

La porte-parole du commissaire européen chargé de l'Elargissement Stefan Füle, Natasha Butler, a indiqué la semaine dernière que des éléments complémentaires seraient demandés à Zagreb avant de pouvoir mettre un terme au chapitre 23.

Nous sommes favorables à une conclusion rapide des négociations mais aussi à un contrôle effectif du respect des engagements, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé.

Paris notamment plaide désormais en faveur de l'imposition à la Croatie d'un mécanisme de surveillance même après la fin des négociations, a indiqué un diplomate.

Ce mécanisme serait limité aux obligations découlant du chapitre 23, a-t-il précisé.

La Grande-Bretagne y est favorable. C'est une manière constructive d'avancer, a jugé le haut responsable britannique.

La forme exacte de tels mécanismes serait sujette à des discussions et des négociations. Le principe est bon, en tout cas, a estimé ce responsable.

La question doit être débattue au cours d'un dîner des ministres des Affaires européennes des 27, lundi soir à Bruxelles.

Mais le Suédois Carl Bildt a pour sa part confié qu'il ne voyait personnellement pas la nécessité d'un tel mécanisme.

Quant à l'Italien Franco Frattini il a estimé de son côté attendre que l'UE puisse reconnaître que la Croatie est prête pour clore les chapitres d'ici à la fin de la présidence hongroise, après quoi elle pourrait décider d'une date pour la signature du traité d'adhésion.

Ce traité pourrait même être signé à l'automne 2011, a estimé M. Frattini. Après quoi il faudrait encore compter un à deux ans pour que l'adhésion de Zagreb soit effective, estiment des diplomates.

Le ministre croate des Affaires étrangères, Gordan Jandrokovic, a espéré à la radio nationale que la réunion de lundi permettrait de faire avancer les perspectives européennes de la Croatie.

Interrogé à propos du mécanisme de surveillance, M. Jandrokovic a répondu que tous les pays qui entraient dans l'UE avaient une surveillance (...) Je suis persuadé qu'il n'y aura pas de surveillance après l'adhésion à l'UE, a-t-il ajouté.


Source : romandie.com, le 23 mai 2011.

 


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posté le 23-05-2011 à 15:38:20

Le quotidien Delo à propos de la Croatie : Là bas la police reste le jouet du parti au pouvoir !
 

A l'heure où les pays européens, y compris la Slovénie, décident enfin si la Croatie est prête à adhérer à l'Union européenne, la toute dernière affaire vient de montrer que la police croate reste un jouet aux mains du parti au pouvoir, lit-on dans un texte de l'édition d'aujourd'hui de Delo (le quotidien slovène le plus influent), cité par l'Agence de presse slovène.


Une bien drôle de lutte que celle contre les réprouvés du HDZ ?

En effet, le journaliste Rok Kajzer, du reste un fin connaisseur des relations entre la Croatie et la Slovénie, conclut dans son commentaire qu'est parfaitement justifié le scepticisme dont font preuves certains pays lorsqu'il s'agit d'une entrée trop rapide de la Croatie dans l'UE. C'est ainsi que le journal revient sur la dernière affaire en date, celle concernant le politicien de l'opposition Slavko Linić à qui on a maladroitement tenté de coller une affaire faisant de lui un profiteur de guerre.

La Premier ministre Jadranka Kosor peut effectivement se vanter d'une lutte énergique contre la corruption, avec comme argument principal les poursuites contre son prédécesseur Ivo Sanader, mais que penser lorsque l'appareil d'Etat chargé de réprimer les élites politiques corrompues ne s'en prend qu'à ceux qui ont perdu le pouvoir ou qui ont été rejetés par le HDZ, se demande le commentateur du Delo.


La pitoyable adhésion de la Croatie

"Au sein de l'UE ils ne sont pas stupides. C'est sans aucun remord qu'il est demandé à Zagreb qu'après la clôture des négociations soit mis en place un mécanisme de surveillance spécial du secteur judiciaire", conclut le commentaire. Un commentaire où il est ajouté qu'à cause du parti au pouvoir la Croatie n'entrera pas dans l'UE par la grande porte ni ne sera saluée comme un grand bénéfice pour l'UE, au contraire il s'agira d'une "pitoyable entrée par la porte latérale".


Source : index.hr, le 23 mai 2011.


***
 

 
Tout cela n'a aucune importance. Maintenant la bande à Kosor peut accuser qui ils veulent, jeter en prison, diffamer... ils peuvent fabriquer n'importe quelle accusation, de toutes façons l'Europe a dit que des "progrès considérables" ont été accomplis dans le domaine de la Justice. Pour bien se faire voir le chef de la police croate peut franchement aller trouver le gouvernement et lui suggérer de rédiger des "dénonciations anonymes contre l'opposition", c'est sans importance puisque l'Europe est désormais satisfaite de la situation en Croatie. Maintenant que des "progrès considérables" ont été réalisés dans le domaine de la Justice, il ne reste plus qu'à refermer ce satané chapitre et accueillir la Croatie en son sein. 
 
 
 
Et justement celle qui a donné le feu vert la semaine dernière en déclarant que des "progrès considérables" ont été accomplis en matière judiciaire n'est autre que LaReding ! Oui LaReding, la vraie Reding, la bonne, la grosse, la plantureuse Viviane Reding, mère de trois enfants Reding, tout trois sortis d'elle-même, c'est-à-dire sortis de son con glorieux, sortis de l'exubérante Reding pétante de santé, explosive de bien-être... preuve absolue qu'aucun des trois ne fera jamais partie du petit peuple malingre puisqu'ils viennent tout droit de l'aristocratique Reding, l'unique, celle qui ne fréquente que les cinq étoiles, ne bouffe que le meilleur cholestérol et n'ingurgite que les plus grandes cuvées pour son plus grand bonheur. 
 
Et bien cette aristo-eurocratique Viviane Reding, survitaminée de cholestérol et de splendeur, qui descend une fois tous les six mois en Croatie pour y discuter sur les progrès de la Justice (mais ne reste qu'une journée après avoir logé dans le meilleur palace de la capitale, mangé dans les meilleurs restaurants et sifflé les meilleurs crus du pays), n'a pas vu que le pays est gangrené par la corruption et que le petit peuple malingre en a assez de toute cette gangrène. Normal que LaReding ne l'ait pas vu puisque LaReding ne faire rien d'autre, et ne compte rien faire d'autre, dans sa vie d'aristo flamboyante que ce qui vient d'être décrit plus haut.  
 
 

 
Rien qu'avec la photo,  le lecteur ne peut pas savoir que ce ces deux là se sont dits , c'est pourquoi une légende s'impose :
 
LaReding, exultante de bonheur et de déconnexion avec la réalité, déclare à son interlocutrice :"Vous avez réalisé des progrès considérables dans la réforme de la Justice".

Et l'autre fainéante lui répond de toute sa tête de déchet crépusculaire : "C'est normal, nous avons beaucoup travaillé". 
 
 
 
 
 


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posté le 23-05-2011 à 11:52:22

 
 A Bordeaux, le détenu de Guantanamo
 

Saber Lahmar vit depuis un an et demi en région bordelaise. Arrêté fin 2001 en Bosnie, il a passé huit ans dans la prison militaire américaine.

Quand il a été arrêté, en octobre 2001 à Sarajevo, Saber Lahmar avait 32 ans. Cet Algérien né à Constantine habitait depuis cinq ans la capitale bosnienne. Il enseignait l'arabe dans un centre islamique privé, dirigé par le prince Salman, gouverneur de Riyad et membre de la famille royale saoudienne. Saber avait obtenu à l'université de sa ville un diplôme en sciences islamiques au milieu des années 1990.

Désireux, selon ses dires, de parfaire ses connaissances théologiques, l'homme est parti pour Médine, ville sainte d'Arabie saoudite et siège d'une université musulmane, où il a décroché en 1996 un diplôme de niveau plus élevé. Il est alors parti pour la Bosnie en qualité d'enseignant.


Action contre le gouvernement

Arrêté après les attentats du 11 Septembre, emprisonné préventivement par la justice bosnienne puis libéré, Saber Lahmar a été aussitôt interpellé par les militaires américains présents en Bosnie et conduit à la prison de Guantánamo (lire ci-dessous).

Au bout de huit ans de détention, il a été blanchi par la justice américaine, puis, en décembre 2009, exfiltré en France, où il est hébergé depuis dans la région bordelaise. Il tente désormais de reconstruire sa vie et d'obtenir réparation des graves préjudices physiques et moraux qu'il a subis. Un avocat bordelais, Me Pierre Blazy, l'assiste dans cette tâche. « Nous allons adresser très prochainement une assignation à l'ambassade des États-Unis », précise le juriste, qui va ainsi « intenter une action contre le gouvernement américain pour arrestation illégale ».

Pourquoi Saber Lahmar, dont la justice américaine a fini par reconnaître l'innocence, a-t-il été soupçonné et détenu sans preuves dans la prison symbole des excès de la lutte antiterroriste ?

Le fait d'avoir quitté l'Algérie au plus fort de la guerre civile opposant militaires et islamistes interpelle. Était-il candidat au djihad ? « Son profil me fait penser qu'il a été emporté dans le même tourbillon que bien des jeunes Algériens de sa génération et que le motif avoué de son départ pour l'Arabie saoudite peut avoir caché une fuite », décrypte Mathieu Guidère, spécialiste du terrorisme.


Traque tous azimuts

Alors que le royaume des Saoud, qui venait de déchoir Ben Laden de sa nationalité, était lancé dans une offensive d'islamisation pointée aussi vers la Bosnie musulmane, l'engagement d'un Saber Lahmar pour enseigner l'arabe et l'islam à des Bosniaques était-il l'amorce d'un parcours djihadiste ? Son cas a de toute façon interpellé les Américains, lancés à l'époque dans la traque tous azimuts de terroristes réels ou supposés. Et Saber Lahmar a plongé dans l'enfer de « Gitmo ».


>> De retour de Guantanamo

Son Arrivée en France. « On m'a proposé de me renvoyer en Algérie ou en Bosnie, mais j'avais trop peur de retourner en prison. La France ? J'ai dit oui. L'ambassadeur à Washington est venu me voir deux fois. Il m'a dit de ne pas faire de demande d'asile, mais d'hébergement. Il m'a dit que le gouvernement américain versait de l'argent pour moi et m'a promis que j'aurais des papiers, un logement. »

Son installation à Bordeaux. « J'habite depuis fin 2009 un appartement dont le loyer est payé par une association d'aide aux demandeurs d'asile, qui me verse aussi une allocation mensuelle. Quand mon premier titre de séjour a expiré, j'ai vécu quatre mois en clandestin avant d'en avoir un autre, de six mois renouvelable. Je ne peux travailler ni conduire, car la préfecture dit que mon permis "n'a pas été renouvelé en Bosnie". »


Interview : "Ils cherchaient à nous rendre fou"

« Sud Ouest ». Quel genre de vie meniez-vous en Bosnie ?

Saber Lahmar. Une vie rangée. J'ai épousé une femme bosniaque dont j'ai eu un garçon, Moad, qui a 12 ans aujourd'hui, et une fille, Sara, 10 ans, que je n'ai jamais vue. Je m'occupais de la bibliothèque du centre et j'y passais du temps. Je sortais peu, allant la plupart du temps de la maison à mon travail et vice versa. Et plus encore après les attentats du 11 Septembre.

Vous pensiez qu'on pouvait vous accuser d'être un islamiste ?

Non. Mais je savais que, dans un contexte si brûlant, il valait mieux être discret. En octobre 2001, la police bosnienne a débarqué chez moi à 20 heures. Ils ont fouillé ma maison jusqu'à 2 heures du matin. Après avoir vérifié ma voiture, ils m'ont amené au commissariat, où j'ai été soumis à un long interrogatoire.

Il y avait des charges contre vous ?

Non. Le commissaire avait des « ordres ». Quand on a pris mes empreintes digitales, j'ai tiqué car le formulaire était visiblement américain. J'ai fait trois mois de détention préventive, et le juge a reconnu n'avoir aucune raison de me garder. Je pensais rentrer à la maison. Mais, à la porte de la prison, des policiers bosniens et des militaires américains m'ont interpellé. J'ai été emmené à la base américaine de l'aéroport de Sarajevo. On m'a encagoulé, passé les menottes aux mains et aux pieds, et je suis resté trois jours attaché au sol et frappé par les soldats. Puis on m'a passé une combinaison orange et embarqué en hélicoptère pour la base de Tuzla, puis vers une base en Turquie.

Vous aviez une idée de l'endroit où on vous a emmené ensuite ?

Non. C'était le 20 janvier 2002, je n'avais jamais entendu parler de Guantánamo. L'avion transportait des prisonniers depuis Kandahar (Afghanistan). À l'arrivée, on m'a enfermé dans une cellule de 2 mètres sur 1,5, éclairée en permanence par trois lampes. Je ne savais pas que j'allais là rester huit ans.

Vous a-t-on dit les raisons de votre incarcération ?

J'ai été interrogé par tous les services - FBI, CIA, sécurité militaire - et ils me disaient que j'étais là pour donner des informations. Ils n'avaient pas l'air de bien savoir ce qu'ils cherchaient. Il y avait un interrogatoire tous les vingt jours.

Avez-vous été torturé ?

Ils m'ont torturé à l'électricité (il montre une cicatrice au mollet gauche), plongé comme dans un puits pour simuler la noyade, fait asseoir des heures sur une petite chaise en fer sans dossier. En cellule, ils nous empêchaient de dormir et cherchaient à nous rendre fous par un vacarme assourdissant, des bruits d'aspirateurs, de la musique à fond, des hurlements porno. Le bruit ne s'arrêtait que lors des visites d'envoyés de la Croix-Rouge. C'était très dur.

Quelle était votre vie en cellule ?

La cellule métallique était nue. Ni lit ni robinet, rien. Il y faisait toujours chaud comme dans un four. Parfois encore, je sens de l'électricité me passer dans le corps. Pendant ces huit ans, j'ai passé vingt-sept mois sans sortir. Ma peau était devenue d'une blancheur cadavérique. Je voyais le gardien trois fois par jour. On nous donnait à manger du riz blanc presque cru, une pomme. On restait des jours entiers les coudes sur les genoux et la tête droite, sans bouger. J'ai aussi passé seize mois au « camp five », le plus dur, dans une cellule aveugle. Je n'avais plus de notion du temps.

Comment avez-vous supporté ?

Par la volonté de Dieu. Il n'y avait rien à faire. Si vous demandiez de quoi lire, le gardien vous répondait : « Vous n'êtes pas au Sheraton. » Se suicider était impossible. Dans ces cas-là, on se raconte des histoires, des souvenirs, on prie. Certains criaient ou riaient durant des heures, les gardiens n'y faisaient plus attention.

Quand avez-vous été libéré ?

En décembre 2009. Celui qui m'a relaxé et fait libérer, c'est Richard J. Leon, juge fédéral à la cour d'appel du district de Columbia, qui avait pourtant été nommé en 2001 par le président Bush. Le jugement, dont j'ai copie, dit que la « pétition de M. Lahmar pour l'habeas corpus est accordée ». Mon dossier, de 557 pages, était basé sur une source anonyme unique. Comme un agent du FBI me l'avait dit, le juge a estimé qu'il était vide. Il a balayé le soupçon de complot contre l'ambassade US à Sarajevo. On m'accusait aussi d'avoir cherché à obtenir un visa pour l'Afghanistan, alors qu'il n'y a ni ambassade, ni consulat afghan en Bosnie.

Avez-vous essayé de retourner en Bosnie, où vit votre famille ?

Non. Je suis sans nouvelles de ma famille, mais je sais que ma femme, qui a subi beaucoup de pressions, a demandé le divorce.


Source : sudouest.fr, le 23 mai 2011.




 


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posté le 23-05-2011 à 11:03:05

Petra Zlonoga

 

 

Petra Zlonoga est née en 1982 à Zagreb. Elle a obtenu son diplôme de design graphique à l'Ecole du Design de Zagreb et travaillé plusieurs années dans le monde de la publicité. En 2009, elle s'est mise à son propre compte en tant que designer et illustratrice et a entamé des études de Film d'animation à l'Académie des beaux-arts de Zagreb.

 

Site officiel 

Petra Zlonoga sur Vimeo

 

 

 

 

 

Affiche pour la deuxième édition du Festival international de Théâtre francophone à Zagreb

 

 


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posté le 23-05-2011 à 09:45:17

 

Question :  Comment reconnaître un DSKaïd sexuel ?

Réponse : A sa manière de raisonner. 

 

 

 

 

 

 

 

 


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