VEF Blog

Video

Un festival à Küstendorf 

Si le Gouvernement [croate] ne réduit pas le budget de 20 milliards de kunas, nous allons vers des élections

Le Gouvernement doit réduire le budget. Faute de quoi, des élections seront nécessaires après lesquelles une nouvelle équipe au pouvoir s'en occupera dans les premières années de son mandat, retient-on comme message principal dans l'interview accordée par le chef du HSLS [le Parti social libéral démocrate] au journal Poslovni lider dans sa dernière édition. 

L'économie est en mauvais état ; si ce gouvernement n'est pas prêt à mener des réformes et ne fait pas montre de volonté politique, les réformes nécessaires devront être menées par quelqu'un d'autre, indique le nouveau chef des libéraux.

Le Budget ne peut dépasser les 120 millions de kunas, l'idéal serait une centaine. [L'appareil de] l'Etat doit être réduit et devenir plus efficace, il doit supprimer les privilèges, de sorte que du côté des recettes il ne faille pas introduire d'impôt de crise. Ainsi on augmentera la consommation et il y aura à nouveau de l'argent - répond-il à la question sur les propositions concrètes afin de sortir de la crise. Il a annoncé qu'en tant que partenaire de la coalition il présentera ses propositions et ses directives économiques à la fin janvier, lorsqu'il présentera les noms d'économistes reconnus qui intégreront la nouvellle équipe économique du HSLS.

Il estime également que les banques commerciales devraient présider à la création d'un consortium qui déciderait de la répartition de l'argent du fonds public d'intervention pour sauver l'économie, et non pas que l'Etat décide de la répartition. Dans ce cas les banques prendront garde à qui elles accordent l'argent et il n'y aura pas d'arbitrage politique. 

Ako Vlada ne smanji proračun za 20 milijardi, idemo na izbore

Vlada mora smanjiti proračun. U suprotnom, potrebni su izbori nakon kojih će nova vlast to napraviti u prvim godinama mandata, glavna je poruka čelnika HSLS-a Darinka Kosora u intervju za novi poslovni tjednik Lider. 

Gospodarstvo je u teškom stanju, i ako ova vlast nije spremna provesti reforme i nema političke volje, nužne reforme mora provesti netko drugi, naglašava novi lider liberala. - Proračun ne može biti 120 milijardi kuna, idealno bi bilo stotinu. Država mora biti manja i učinkovitija, mora ukinuti povlastice, pa na prihodnoj strani neće trebati krizni porez. Tako će se povećati potrošnja i ponovno će biti novca u proračunu - njegov je odgovor na pitanje o konkretnom prijedlogu o izlasku iz krize. Najavio je da će kao koalicijski partner dati svoje prijedloge i gospodarske smjernice potkraj sijećnja, kad će prezentirati imena poznatih gospodarstvenika koji će biti dio nove HSLS-ove ekonomske ekipe. Također misli da bi poslovne banke trebale preuzeti osnutak konzorcija koji bi odlučivao o dodjeli novca državnog interventnog fonda za spas gospodarstvu, a ne da o dodjeli odlučuje država. U tom će slučaja banke paziti komu daju novac i neće biti političkog arbitriranja. 

Les entrepreneurs balkaniques veulent recréer la Yougoslavie

par Vesna Peric Zimonjic 

Belgrade - Des économistes et des entrepreneurs de Croatie, de Bosnie-Herzégovine, de Serbie, du Monténégro et de Macédoine lancent un appel pour la création d'une "Econoslavie", soit une restauration de l'ex-Yougoslavie mais en termes économiques. 

"Nos économies sont de petites tailles voire microscopiques", a déclaré Slobodan Vucicevic du groupe Droga Kolinska, un consortium d'entrepreneurs serbes de l'alimentation au cours d'une récente réunion organisée par l'Association serbe des hommes d'affaires. "Nous sommes donc peu attrayant. Le mieux que nous pouvons faire, c'est créer un marché unique avec tous ces fragments d'ensemble et de s'ouvrir vers l'extérieur sans ambiguïté." 

La réunion a été suivie par d'éminents hommes d'affaires de l'ex-Yougoslavie, en ce compris de la Slovénie, la seule partie de l'ancienne fédération yougoslave qui est aujourd'hui membre de l'Union européenne (UE). Des politiciens de l'ex-Yougoslavie considèrent l'intégration avec l'Union européenne (UE) comme un objectif important et une voie possible vers une plus grande prospérité. 

Désintégration 

Les entrepreneurs ont discuté des possibilités de stratégie commune pour s'ouvrir aux marchés internationaux et aux investisseurs. Aucun des pays de la région, sauf la Slovénie, n'a réussi à retrouver le niveau de son produit national brut (PNB) d'avant la guerre des années 90 ou d'entamer un processus de développement stable. 

Avant sa désintégration la Yougoslavie comptait 24 millions d'habitants, un marché commun ainsi qu'une production combinée. Tout cela a disparu après les guerres successives de 1991 à 1995. L'ancienne fédération a explosé en créant six nouveaux pays : la Slovénie (moins de 2 millions d'habitants), la Croatie (4,4 millions), la Bosnie (4,5 millions), la Serbie (7,4 millions), le Monténégro (650.000 habitants) et la Macédoine (2 millions). 

"Ce n'est pas important de savoir s'il faut appeler la nouvelle intégration économique en la baptisant de Yougoslavie, de Yugo-sphère, ou d'Econoslavie", estime Esad Colakovic, chef de l'Association croate des hommes d'affaires. "Nous avons besoin de coopérer au niveau régional et oublier nos mini-marchés respectifs". 

Transports 

Les politiciens nationalistes maintiennent l'animosité entre les différents peuples vivant dans les différents Etats mais d'après les experts de nombreux obstacles dans la vie quotidienne peuvent déjà être contournés. "Notre société a ouvert trois centres de technologie dans la région", a déclaré Veselin Jevrosimovic, propriétaire d'une célèbre entreprise technologique serbe Comtrade. "En plus de Belgrade, nous avons déjà pu ouvrir un bureau à Sarajevo et à Ljubljana en Slovénie. Et nous avons dix centres de formation dans tous les pays de l'ex-Yougoslavie, à l'exception de la Macédoine. Pour les entrepreneurs, la Yugo-sphère représente le présent et le futur. Mais pour les politiciens, ce n'est malheureusement encore qu'une utopie." 

Jevrosimovic se plaint d'un manque de volonté politique pour restaurer le système de transport de l'ex-Yougoslavie. "Depuis 1991, il n'y a plus de vols directs possibles entre Belgrade et Zagreb ou de Belgrade à Split ou à Dubrovnik en Croatie. C'est un vrai fouillis", conclut l'entrepreneur avec désolation. 

Source : ipsnouvelles.be, le 13 janvier 2010. 

E-novine sur le point de fermer ?

La rédaction d'e-novine travaillera sans répit dans les vingt jours à venir ; nous ferons tout afin de surmonter cette catastrophe financière. Nous le devons à nous-mêmes ainsi qu'aux meilleurs lecteurs du monde - les lecteurs d'e-novine. 

Chers amis, 

Le portail www.e-novine.com est sur le point de fermer. Motif : le manque d'argent pour maintenir les fonctions vitales du site. Depuis des mois, les lecteurs le savent, nous luttons pour garder la tête hors de l'eau : ce n'est que grâce à leurs dons que nous sommes parvenus à survivre, mais aujourd'hui, avec les obligations envers le fournisseur d'hébergement et les agences (Beta, FoNet, EPA), envers la petite équipe d'employés qui depuis quatre mois déjà n'a reçu aucun salaire, envers les nombreux collaborateurs qui depuis des mois travaillent gratuitement, sans oublier les frais du loyer, le téléphone, les taxes mortelles... nous sommes dans une situation qui ne présage rien de bon. 

En bref : nous avons vingt jours pour tenter de faire tout ce qui est en notre pouvoir afin de maintenir cet unique véritable portail régional. La pression politique du régime de Tadić au travers des agences de marketing tenues en mains par les Janissaires de Tadić (Dragan Đilas, Nebojsa Krstić, Srđan Šaper) est un test pour tout fidèle lecteur d'e-novine auxquels nous nous adressons par ce biais. 

Si vous êtes en mesure de nous aider afin qu'e-novine subsiste et reste ce qu'il est - un organe tout à fait indépendant, critique, antifasciste et antinationaliste désireux que le passé sanglant ne se reproduise plus jamais - et afin que nous continuions à écrire sur tous les crimes commis en notre nom - grâce aux plumes journalistiques les plus éminentes de la région - aidez-nous au plus vite ! Vous pouvez utiliser le paiement par internet (Plimus), vous pouvez obtenir par l'e-mail support@e-novine.com toutes les informations afin de verser l'argent depuis l'étranger, vous pouvez, finalement, venir à notre rédaction (Hadži Prodanova 15) et voir de vos propres yeux la masse de problèmes qui nous affectent, le café gratuit vous sera garanti.

Si vous ne pouvez nous soutenir financièrement, peut-être connaissez-vous ceux qui seraient désireux de nous épauler de diverses façons : des gens qui réclameraient leur compagnie chez nous ou, peut-être, avez-vous une idée qui ne nous vient pas à l'esprit, faites donc, contactez-nous et signalez aux autres ce qui arrive à e-novine. 

La rédaction d'e-novine travaillera sans répit dans les vingt jours à venir ; nous ferons tout afin de surmonter cette catastrophe financière. Nous le devons à nous-mêmes ainsi qu'aux meilleurs lecteurs du monde - les lecteurs d'e-novine.

Source : e-novine.com, le 13 janvier 2010. 

Le chômage a franchi la barre des 290.000 personnes en Croatie

D'après les données de l'Agence nationale pour l'emploi, plus de 291.000 personnes étaient sans emploi à la fin de l'année dernière, ce qui fait 3% de plus qu'un mois auparavant, et correspond aux prévisions des experts macroéconomistes. 

L'agence nationale pour l'emploi a annoncé aujourd'hui que l'année dernière sont restées sans travail 8.609 personnes, et que le nombre total des chômeurs a atteint les 291.545, tel que l'on s'y attendait. 

Cinq analystes macroéconomistes, intérrogés par l'Hina [l'agence de presse nationale], ont estimé qu'en moyenne 9.000 postes de travail ont été supprimés en décembre et qu'à la fin de l'année dernière entre 290.000 et 294.000 personnes étaient au chômage. 

La montée du chômage a été accompagnée par une brusque chute du PIB de 6,2% durant les neuf premiers mois de l'année dernière, ainsi que par une chute de la production industrielle de 9,5% durant la même période. 

Nezaposlenost probila 290 tisuća

Na kraju prošle godine nezaposleno je u Hrvatskoj, prema podacima Hrvatskog zavoda za zapošljavanje bilo više od 291.000 osoba, što je za 3 posto više nego mjesec dana prije i u skladu s očekivanjima makroekonomista. 

Hrvatski zavod za zapošljavanje izvijestio je danas da je u prosincu prošle godine bez posla ostalo 8.609 osoba, te da je ukupan broj nezaposlenih dosegnuo 291.54, koliko se i očekivalo. 

Pet makroekonomista, koje je anketirala Hina, procjenjivalo je, u prosjeku, da je u prosincu ukinuto 9.000 radnih mjesta, te da je na kraju prošle godine nezaposleno bilo između 290.000 i 294.000 osoba.

Rast nezaposlenosti prati i oštar pad BDP-a od 6,2 posto u prvih devet mjeseci lanjske godine kao i pad industrijske proizvodnje od 9,5 posto u istome razdoblju.  

Source : business.hr, le 11 janvier 2010.