Les écrivains de Russie ont récompensé un livre sur Mladić
L'Union des écrivains de Russie décernera demain, le 19 janvier*, à Moscou le prix de "La Culture impériale" dans la catégorie "Fraternité slave" à la journaliste et écrivain serbe Ljiljana Bulatović pour le livre "Rapport au Commandant".
"Le Prix est décerné à l'auteur pour son courage, sa foi, son intransigeance au service de l'unité des peuples slaves orthodoxes", lit-on dans le communiqué affiché sur la page de l'Union des écrivains de Russie.
Bulatović déclare que ce prix sera également remis à l'historienne Jelena Guskova, la directrice du Centre de recherches sur les crises balkaniques contemporaines auprès de l'Académie des sciences de Russie.
Chaque année, le jour de l'Epiphanie, l'Union des écrivains de Russie remet solennellement à la Maison de l'Union cette récompense en présence des intellectuels et écrivains russes les plus connus, indique l'agence Srna.
Le livre "Rapport au Commandant", pour lequel Bulatović recevra le prix, est consacré au général Ratko Mladić, recherché par le Tribunal de La Haye.
Tel qu'il est dit sur la page internet de l'éditeur du livre "L'Association des écrivains Poètes", d'abord vient un texte d'introduction de Momir Bulatović "Ode à l'honorable général serbe", puis la présentation d'un choix de faits et de notes sur la vie et le parcours du général Ratko Mladić, ses exposés, discours et interviews.
Parmi les auteurs d'articles ou de textes cités figurent les généraux : Pierre Marie Gallois, Slavko Lisica, Manojlo Milanović, Petar Škrbić, Tripo Vučinić, Radovan Radinović et autres compagnons d'armes de Mladić.
En fin de livre apparaissent 40 noms d'interlocuteurs du général, parmi lesquels Remzi Klark, Sergueï Babourine, Jelena Jurjevna Guskova, Smilja Avramov, Rade Rajić, Dragomir Pećanac, Neđo Popara, de nombreux parents de Mladić ainsi que les Lalović de Kalinovik...
Dans l'original a été publié le discours de Mladić tenu à l'Assemblée de Sanski Brod, ainsi que de nombreuses autres interviews qu'il a accordées aux médias. Le livre en couleur est également accompagné de photographies de Mladić et de ses collaborateurs.
Source : mondo.rs, le 20 janvier 2010.
* Effectivement la récompense a été décernée le 19 janvier.
L'horreur au zoo de Belgrade
Les animaux du zoo de Belgrade vivent dans des conditions inadmissibles s'aggravant chaque année, dans des enclos minuscules et dégradés. Les animaux sont victimes de stress, d'anxiété et ont des comportements stéréotypés prouvant leurs mauvaises conditions de vie.
La suite sur dedieauxanimauxquinontpaseudechance.over-blog
Revanche à cause des élections ou remise en ordre sous son propre toit ?
Le Gouvernement croate s'apprête à déposer au Parlement un projet pour amender la Loi sur le domicile. Cela a provoqué pas mal d'inquiétudes parmi les Croates de Bosnie-Herzégovine ; ils redoutent les éventuelles conséquences négatives que cette loi pourrait entraîner avec elle.
En amendant la Loi sur le domicile le Gouvernement croate souhaite rendre conforme les registres avec la situation réelle. C'est pourquoi les personnes dont il est établi qu'elles ne résident pas réellement à l'adresse déclarée seront effacées des registres de domicile.
Selon certaines estimations faites par les partis, cette disposition pourrait inciter quelque 90.000 Croates bosno-herzégoviniens à élire leur domicile en Croatie. Les raisons sont nombreuses, mais la dimension sociale l'emporte sur le côté politique, en particulier dans les territoires bosno-herzégoviniens qui gravitent autour de la Croatie, déclare Emil Karamatić, un journaliste de Višići tout près de Čaplina.
Inquiétude dans les zones frontalières de Bosnie-Herzégovine
"Déjà à l'époque de l'ancien Etat [la Yougoslavie], un grand nombre de gens des zones frontalières de Bosnie-Herzégovine étaient employés dans la République de Croatie. Nombre de ceux appartenant aux zones frontalières inscrivaient leurs enfants dans les écoles en Croatie, et on en compte plus d'un en Bosnie-Herzégovine, pas seulement des Croates, qui avaient acheté des biens immobiliers en Croatie", déclare Karamtić.
Pour les Croates qui ont fui la Bosnie-Herzégovine, mais dont la reconstruction de leurs demeures détruites n'a pas encore été garantie, le risque existe qu'en renonçant à l'un de leurs domiciles ils soient nombreux à rester sans leurs droits pour ce qui concerne les biens mobiliers, signale le président du Club des Croates au sein du Conseil des peuples de la Republika Srpska.
Pour les Serbes réfugiés des droits supérieurs à ceux des Croates de Bosnie-Herzégovine ?
"J'espère sincèrement que l'amendement de la Loi croate sur le domicile ne concernera pas les citoyens chassés de Bosnie-Herzégovine qui n'ont pas encore réalisé leurs droits relatifs à la reconstrution de leurs bâtiments, or ce droit ils ne peuvent le réaliser s'ils ne déposent pas une demande pour le retour accompagnée d'une documentation personnelle de Bosnie-Herzégovine", déclare Tomljanović.
Ce qui rend encore plus soucieux les Croates bosno-herzégoviniens est le fait que dans le Projet de loi en question des droits supérieurs sont accordés aux Serbes ayant fui la Croatie qui ont trouvé refuge en Bosnie-Herzégovine car on leur laisse la possibilité de "consommer (sic) deux Etats", affirme l'analyste politique Pejo Gašparević.
Le Gouvernement de Jadranka Kosor punit-il les Croates de Bosnie-Herzégovine ?
Gašparević souligne que la Croatie doit de toute façon mettre de l'ordre dans les registres de domicile et réprimer les abus, mais il signale que le "moment a été mal choisi". "Cela peut donner l'impression que [le pouvoir à] Zagreb est mécontent de ce que pour la première fois le corps électoral croate en Bosnie-Herzégovine a tourné le dos au candidat du HDZ lors des élections présidentielles", déclare Gašparević.
Les partis croates en Bosnie-Herzégovine réagissent de diverses façons. Les critiques les plus cinglantes viennent du Parti paysan croate (HSS) et de la Nouvelle initiative croate (NHI), tandis que le Parti croate du Droit (HSP) espère qu'aucun changement ne se produira car "l'obligation constitutionnelle de la Croatie est de veiller aux Croates de Bosnie-Herzégovine". Pour la Communauté démocratique croate 1990 (HDZ 1990), les modifications de la loi ne posent pas de problème, tandis que la Communauté démocratique croate de Bosnie-Herzégovine (HDZ BIH), indique avec prudence qu'il faut attendre le résultat du vote au Parlement croate.
Source : dw-world.de, le 19 janvier 2010.
Tadej Kurepa passé à tabac en prison
Nous rapportons la nouvelle que nous venons de recevoir sur le groupe Facebook "Libérez les anarchistes emprisonnés !"
Chers membres du groupe "Libérez les anarchistes emprisonnés !", camarades soeurs et frères,
nous avons appris que notre camarade Tadej Kurepa, qui avec cinq autres anarchistes se trouve en prison suite à l'accusation insensée de "terrorisme international", a été brutalement passé à tabac à la Prison centrale !
Le racket dont a été victime Tadej Kurepa de la part des détenus avec lesquels il partage une cellule, c'est-à-dire la demande que sa famille verse 2000 € à un certain membre de la pègre qui se trouve en liberté, ainsi que le passage à tabac qu'on lui a fait subir sont inacceptables à nos yeux !
Etant donné que le procès touche à sa fin, de même que l'accusation courre à sa perte grâce au soutien de plus en plus massif de l'opinion, ce passage à tabac d'un homme que pas même l'accusation ne met en rapport avec le bris de fenêtre durant cette nuit fatale, et contre lequel il n'existe aucune preuve, nous porte à croire que derrière toute l'affaire se tiennent le procureur et la police !
Nous réclamons la liberté inconditionnelle des anarchistes de Belgrade et le rejet de l'accusation pour terrorisme international.
Tadej Kurepa pretučen u zatvoru
Prenosimo vam sljedeću obavijest koju smo primili u Facebook grupi "Sloboda uhapšenim anarhistima !".
Poštovani članovi grupe "Sloboda uhapšenim anarhistima !",
drugarice i drugovi,
saznali smo da je naš drug Tadej Kurepa, koji se sa još petoro anarhista nalazi u pritvoru pod besmislenom optužnicom za "međunarodni terorizam", brutalno pretučen u Centralnom zatvoru !
Reketiranje Tadeja Kurepe od strane uhićenih s kojima se nalazi u istoj ćeliji, odnosno zahtjev da njegova obitelj uplati 2000 € nekom mafijašu koji se nalazi na slobodi, te prebijanje Tadeja je za nas nedopustivo !
Kako se suđenje bliži kraju, a optužnica svom konačnom krahu zahvaljujući sve masivnijoj podršci javnosti ovo prebivanje čovjeka koga ni sama optužnica ne dovodi u vezu za razbijanjem prozora te kritiće noći i protiv koga ne postoje dokaze nas dovodi u sumnju da iza cjele priče stoji tužilaštvo i policija !
Zahtevamo bezuslovno oslobađanje beogradskih anarhista i obacivanje optužnice za međunarodni terorizam.
Source : www.masa-hr.org, le 17 janvier 2010.
La Croatie "se rajeunit" mais perd des habitants
Quoiqu'en 2008 il soit né 4,4% de plus d'enfants vivants qu'un an auparavant, le taux d'accroissement naturel a été négatif et était de 1,9%, de même que le taux de vitalité (nombre de naissances pour cent décès), qui était de 83,9%, a indiqué l'Office des statistiques de la République de Croatie.
En 2008 il est né 43.929 enfants au total - 43.753 naissances vivantes et 176 mort-nés. Cette année il est né 4,4% de plus d'enfants vivants que l'année précédente. Parmi le nombre total de naissances vivantes on a compté plus de garçons (51,4% contre 48,6% pour les filles).
Le taux de natalité était de 9,9 pour mille. Le taux de fécondité total, quant à lui, était de 1,47, ce qui est nettement inférieur au seuil de renouvellement des générations que l'on estime à 2,1. Par taux de fécondité total on entend le nombre moyen d'enfants qu'une femme aurait si le taux de fécondité correspondant à sa tranche d'âge observé au cours de l'année civile examinée devait s'appliquer tout au long de sa vie.
En 2008, de même que l'année précédente, il a été enregistré davantage de premier enfant né (47,4%), de second enfant né (34,3%), de troisième enfant né (12,6%), et de quatrième enfant né et plus (5,7%).
Hors mariage sont nés 5.260 enfants vivants, soit 12% du nombre total des naissances vivantes.
L'âge moyen de la mère à l'arrivée du premier enfant continue d'augmenter légèrement, ainsi qu'on le note depuis pas mal d'années. En 2008, il était situé à 27,1 ans, tandis que quatre décennies auparavant il l'était à 22,8 ans. Le nombre de décès en 2008 a reculé de 0,4% par rapport à l'année précédente, tandis que le taux de mortalité (nombre de décès pour 1000 habitants) était de 11,8. En moyenne les hommes sont décédés à l'âge de 69,7 ans et les femmes à 77,6 ans. De même que les années précédentes, en 2008 les personnes sont principalement décédées en raison de maladies du système circulatoire - 43,5% des hommes et 57,2% des femmes - ainsi qu'en raison de néoplasmes, 29,4% des hommes et 21,4% des femmes.
En 2008 sont décédés 195 nourrissons dont 32,8% le premier jour de leur vie et 61% durant la première semaine. S'agissant de la mort du nourrisson à plus long terme, on note une baisse significative, et c'est ainsi qu'en 2008 le taux de mort subite (sur mille enfants) était de 4,5%, alors que deux décennies auparavant il était de 13,1, et en 1968 de 41,1.
Source : business.hr, le 16 janvier 2010.
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