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La Croatie et les Croates dans la presse suisse

Quel genre d'image sur la Croatie et les Croates reçoivent les lecteurs de la presse suisse en langue allemande ? Est-ce que celle-ci informe avec parcimonie ou abondance sur les événements en Croatie et sur les Croates en Suisse ? Après une analyse des articles de presse couvrant à peu près les six derniers mois, nous avons pu établir que la Croatie et les Croates sont présents au-delà de nos attentes dans le domaine des sports. S'agissant des événements politiques, l'information atteint un niveau passable de sorte que chaque lecteur désireux d'apprendre quelque chose sur la situation en Croatie peut recevoir suffisamment d'informations. On peut également retrouver les Croates dans les faits divers et les rubriques policières. C'est l'économie et la culture qui s'en sortent le plus mal. A l'exception de deux auteurs féminines*, nous n'avons pu trouver trace d'aucun acteur de la culture, que ce soit dans la patrie ou en Suisse. 

* Il s'agit de Dubravka Ugrešić et d'Ivna Zic, une auteur dramatique semblant écrire en langue allemande. 

Kroat(i)en in des Schweizer Presse

Was für ein Bild über Kroatien und den Kroaten bekommen die Leser der Deutschweizer Zeitungen ? Berichten diese spärlich oder reichlich über Ereignisse in Kroatien und über den Kroaten in der Schweiz ? Nach einer Analyse der Zeitungsberichte in den letzen etwa sechs Monaten konnten wir feststellen, dass im Bereich Sport Kroat(i)en über unsere Erwartungen präsent war. Über politische Geschehnisse wurde ausreichend berichtet, so dass Jeder Leser, der über die situation in Kroatien orientiert werden wollte, genug Informationen bekam. In den Vermischten Meldungen und den Polizeichroniken waren Kroaten auch immer wieder zu finden. Am schlimmsten war es mit der Wirtschaft und der Kultur. Mit der Ausnahme von zwei Autorinnen, konnten wir keinen Kroatischen Kulturchaffenden ausfindig machen, sei es im Heimatland oder in der Schweiz. 

Source : croatia.ch, le 21 décembre 2009. 

Femmes du Sandjak

A Novi Pazar depuis le 11 décembre est ouverte au Centre multimédia une exposition de photographies intitulée "Elles". Les photographies représentent diverses figures féminines telles qu'on peut les rencontrer dans le Sandjak. 

La ville de Niš aura été la plus rapide

Un buste pour Pavle 

Le défunt patriarche Pavle s'est à peine refroidi qu'il a déjà reçu son premier monument plus ou moins de taille sur-nature. La plus rapide au jeu orthodoxe "Nous construisons un monument, le monument nous construit" aura été la Faculté de théologie de Prizren qui, le 15 décembre, 30 jours après le décès du patriarche, a installé un buste avec la figure renfrognée de Pavle béni entre tous. Le monument construit dans un matériaux pour l'instant inconnu a été placé entre les monuments commémoratifs du bienfaiteur du peuple serbe Sima Andrejević Igumanov et du consul russe Ivan Jastrebov. 

Comme nous l'avons appris de source proche de rien du tout, le buste du patriarche se sent tout à fait bien à l'emplacement qui lui a été imparti. L'évêque de Niš, Irinej, a brièvement et nébuleusement déclaré que ce buste "rappellera la figure et l'oeuvre du patriarche Pavle et ce qu'il convient de faire". Le recteur de la Faculté de Prizren, le protojerej stavrofor* (sans aucun rapport avec le mois de thermidor), Milutin Timotijević, a rappelé que le patriarche avait été président du Fond Sima Igumanov, dont la fondation est la faculté. 

Les esprits malveillants quelque peu instruits dans la théologie orthodoxe feraient remarquer que la Faculté de théologie de Prizren n'a pas précisément trouvé la meilleure façon de rendre hommage à Pavle. S'il existe un consensus parmi les orthodoxes pour dire que le patriarche Pavle est un saint, il faut néanmoins rappeler qu'il n'est pas dans l'esprit de la tradition orthodoxe d'ériger un monument aux saints. Des exceptions existent certes, mais elle sont rares. Les saints dans la religion orthodoxe sont représentés sur des icônes et des fresques, tandis que les sculptures appartiennent à la tradition catholique. Mais qui s'émeut de la tradition dès lors que le monument paraît beaucoup plus imposant, repose à l'air libre et que tous peuvent voir combien la Faculté de théologie de Prizren vénère le défunt patriarche. 

* Sorte de titre honorifique

  Incorrigibles ces païens ! 

Niš najbrži

Bista za Pavla 

Pokojni patrijarh Pavle tek što se ohladio, a već je dobio i prvi spomenik u manje-više natprirodnoj veličini. Najbrža u pravoslavnoj igri "Mi gradimo spomenik, spomenik gradi nas" bila je Prizrenska bogoslovija koja je u Nišu 15 . decembra, 30 dana nakon patrijarhove smrti, postavila bistu sa namrgođenim likom blaženopočivšeg Pavla. Spomenik od za sada nepoznatog materijala postavljen je između već postojećih spomen-obeležja dobrotvoru srpskog naroda Simi Andrejeviću Igumanovu i ruskom konzulu Ivanu Jastrebovu. 

Kako saznajemo iz izvora bliskih nečemu, patrijarhova bista se sasvim dobro oseća na dodeljenom joj mestu. Vladika niški Irinej je kratko i nejasno rekao da će ova bista "podsećati na lik i delo patrijarha Pavla i na šta treba činiti". Rektor Prizrenske bogoslovije protojerej stavrofor (nema veze sa termoforom) Milutin Timotijević podsetio je da je patrijarh bio predsednik Fonda Sime Igumanova, čija je zadužbina bogoslovija. 

Zlobnici bar malo upućeni u pravoslavnu teologiju rekli bi da Prizrenska bogoslovija nije našla baš najbolji način da se oduži Pavlu. Ako već postoji konzenzus među pravoslavnima da je patrijarh Pavle svetitelj, treba podsetiti da nije u duhu pravoslavne tradicije da se svetiteljima dižu spomenici. Izuzeci postoje, ali su vrlo retki. Svetitelj se u pravoslavlju prikazuju na ikonama i freskama, a skulpture pripadaju katoličkoj tradiciji. Ali, koga je briga za tradiciju, spomenik izgleda mnogo impozantnije, stoji na otvorenom pa svi mogu da vide koliko Prizrenska bogoslovija štuje pokojnog patrijarha. 

Source : e-novine.com, le 18 décembre 2009. 

Strasbourg - Discrimination ethnique lors des élections en Bosnie : arrêt mardi de la CEDH.

La Cour européenne des droits de l'Homme se prononcera mardi sur le cas de deux Bosniaques, un Juif et un Rom, qui ont été empêchés de se présenter à des élections dans leur pays en raison de leur origine ethnique. 

En cause dans les deux cas, une disposition de la Constitution bosniaque qui distingue deux catégories de citoyens : d'un côté les trois "peuples constituants", c'est-à-dire les Bosniaques musulmans, les Croates et les Serbes, de l'autre tous les autres, dont les Juifs, Roms et autres minorités. 

L'accès à la chambre haute du parlement et à la présidence de l'Etat est réservé aux "peuples constituants". 

L'un des requérants, Jakob Finci, 66 ans, voulait se porter candidat à la tête de l'Etat et à un siège à la chambre haute du Parlement. Mais en janvier 2007, la commission électorale l'a informé par écrit que ce n'était pas possible "au motif qu'il était d'origine juive", selon la Cour. 

L'autre requérant, Dervo Sejdić, un Rom de 53 ans, n'a pas essayé d'être candidat mais a directement déposé uen requête devant la Cour de Strasbourg, arguant que ces dispositions électorales constituent une "discrimination" et un "traitement inhumain ou dégradant". 

Les requérants occupent tous les deux "des fonctions publiques importantes" et "possèdent une expérience comparable à celle des titulaires des plus hauts postes électifs", selon la Cour. 

Source : la-croix.com, le 19 décembre 2009. 

Zelena Akcija

Zelena akcija (ZA - L'Action verte en français) est une association de citoyens non gouvernementale et non lucrative qui a pour objectif de protéger l'environnement. Elle a été fondée en 1990 et son siège est à Zagreb.

Zelena akcija s'implique activement dans la problématique de protection de l'environnement à un niveau local, national et global. Son action repose sur le travail volontaire que vient appuyer un petit groupe de professionnels. Son but est de protéger l'environnement et la nature et de promouvoir un développement durable. Le plus gros de l'attention est consacré aux activités visant à encourager la participation de l'opinion dans la prise de décisions sur l'environnement et à améliorer la qualité de la vie en Croatie. Zelena akcija n'est liée à aucun parti politique. Son président est Tomislav Tomašević. 

L'organisation favorise le changement au travers de projets, de campagnes et d'actions directes non violentes. Elle transmet également des informations, ses expériences acquises et son expertise aux autres associations, individus, communautés et écoles en Croatie et à l'extérieur. Zelena akcija est membre du plus grand réseau d'association pour la protection de l'environnement au monde - Friends of the Earth - et elle est un partennaire du Fonds mondial pour la Nature (WWF) en Croatie. 

"Zelena akcija, en tant que plus grande et plus importante association pour la protection de l'environnement en Croatie, a pour mission d'ouvrir les débats les plus sensibles et les plus difficiles concernant la protection de l'environnement et d'oeuvrer activement à leur solution. Ce faisant, nous souhaitons conserver la manière militante d'agir qui repose sur des analyses professionnelles et scientifiques", lit-on dans les statuts de l'association. 

Page internet de l'association : http://www.zelena-akcija.hr/