L'infamie de la HRT : Les journalistes qui avaient accusé Sutlić ont été licenciés
Zagreb - Les journalistes et rédacteurs de la Télévision publique croate (HRT) Lela Knežević, Maja Sever, Sanja Mikleušević et Robert Zuber ont fait l'objet d'un licenciement extraordinaire après avoir publiquement confirmé l'information que le directeur de la HRT avait traité de "pute tchetnike" la journaliste Ivana Dragičević-Veličković.
D'après les informations de la télévision publique, le Syndicat a reçu des services juridiques une demande pour que les employés "rebelles" soient soumis à un licenciement extraordinaire, quoique la procédure elle-même ne soit pas encore achevée.
Les quatre journalistes avaient reçu il y a quelques jours une convocation de la part des services juridiques de la HRT afin qu'ils se rendent à un entretien préalable, mais ils avaient demandé un délai à l'entretien parce que leur avocat Čedo Prodanović ne se trouvait pas à Zagreb.
HRT-ova sramota : Novinari koji su okrivili Sutlića dobili otkaz
Zagreb - HRT-ovi novinari i urednici Lela Knežević, Maja Sever, Sanja Mikleušić i Robert Zuber dobili su izvanredni otkaz nakon što su javno potvrdili informaciju kako je ravnatelj HRT-a novinarku Ivanu Dragičević-Veličković nazvao "četničkom kurvetinom".
Prema informacijama s javne televizije Sindikat je zaprimio od prane službe zahtjev za izvanrednim otkazom "pobunjenih" članova, iako sam postupak još nije zavržen.
Četvero novinara prije nekoliko dana dobilo je poziv od pravne službe HRT-a da sutra dođu na saslušanje, no tražili su odgodu saslušanja jer njihov odvjetnik Čedo Prodanović nije bio u Zagrebu.
Source : seebiz.eu, le 27 octobre 2009.
Un engagement neuchâtelois en faveur de la commune de Plav au Monténégro
par Daniel Devaud, La Chaux-de-Fonds
Peut-on maintenir la paix dans les communes multiethniques d'ex-Yougoslavie ? Telle est la question que se sont posés en 1992 les fondateurs de "Causes Communes Suisse" alors que chacun voyait apparaître avec stupéfaction une guerre tout près de chez lui. Une quinzaine de groupes furent formés qui intervinrent dans certaines communes où plusieurs communautés cohabitent.
Ainsi Plav au Monténégro fut-elle attribuée aux Montagnes neuchâteloises. Cette commune formée de quatre communautés (musulmans bosniaques, musulmans albanais, chrétiens albanais et Serbes orthodoxes) aurait pu exploser mais la sagesse des autorités et des habitants qui accueillirent plusieurs milliers de réfugiés de Bosnie, de Krajna et du Kosovo évita le pire. La guerre a pourtant laissé des séquelles économiques et fermé les usines textiles et d'appareillage de la région, faute de débouchés.
Les habitants de La Chaux-de-Fonds et du Locle, émus par la situation, commencèrent par pallier au plus urgent, nourriture et hygiène, scolarisation et médecine, en organisant des collectes dans les magasins et en envoyant plusieurs camions chargés de vivre et de produits de première nécessité. Cela permit une prise de contact utile et une mise en confiance des autorités encore influencées par l'éducation communiste.
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Notre aide se transforma ensuite en aide matérielle utilisable à moyen terme tout en mettant en pratique dans nos rapports avec les habitants les élements nécessaires à promouvoir la paix. Ainsi partirent à Plav entre autres un laboratoire de langues, des ordinateurs, des ambulances.
Dans nos échanges et dans l'accueil des délégations nous avons exigé et obtenu progressivement des représentants de toutes les communautés ainsi que la présence féminine. Nous croyons en effet que le maintien de la paix dépend de la démocratie et que celle-ci doit être défendue par tous et par toutes. Progressivement nous nous sommes tournés vers de petits projets permettant de soutenir le lycée, l'association des protecteurs de la nature et le groupe de femmes luttant contre la violence familiale.
Hélas, bien des projets proposés par les autorités ou les citoyens sont impossibles à réaliser par un petit groupe de citoyens bénévoles. Nous ne pouvons pas lutter contre l'isolement routier de la commune qui pourrait être résolu par la construction d'une nouvelle route internationale. Nous ne pouvons pas lutter contre l'émigration qui est tributaire des investissements de l'économie européenne et suisse toujours absentes dans les montagnes du Monténégro. Nous ne pouvons que maintenir notre partenariat pour signifier que nous n'oublions pas. En effet, la plupart des organisations humanitaires et l'intérêt des médias ont disparu alors qu'il est temps de soutenir la construction d'une nouvelle relation entre les peuples de la région. Même la Direction du développement et la coopération suisse (DDC) a recentré ses activités et laissé pour compte le Monténégro. Hormis "Causes Communes des Montagnes neuchâteloises", une organisation allemande et une organisation autrichienne réalisent encore des projets à Plav.
"Causes Communes des Montagnes neuchâteloises" espère que l'ex-Yougoslavie ne sera pas oubliée. Les projets doivent être soutenus par les ONG et les gouvernements afin de maintenir la population chez elle dans un environnement économique, démocratique et respectueux des différences.
Causes Communes Suisse (CCS)
Causes Communes Suisse (CCS) est une ONG indépendante à but non lucratif. Cet organisme faîtier recouvre quinze comités régionaux, soit 800 membres individuels et 150 membres collectifs (100 communes et 50 paroisses). Il encourage et coordonne les actions des communes de Suisse avec des communes et organisations de l'Europe du Sud-Est - Serbie, Monténégro, Kosovo, Croatie et Macédoine - engagées en faveur du respect des droits de l'homme, de la paix et d'une coexistence pacifique entre communautés et populations d'origines différentes.
CCS a été fondée en 1992 suite aux conflits dévastateurs en ex-Yougoslavie. Dans les convulsions de la guerre, elle a déployé une aide d'urgence avant tout humanitaire dans le cadre de ses partenariats entre communes. Avec la fin des conflits armés, ses activités se sont réorientées vers des projets visant à renforcer les structures démocratiques, la société civile et les pouvoirs locaux.
Les programmes et projets de CCS, qui portent à la fois sur la reconstruction communale et l'accompagnement d'une société en pleine mutation en Europe du Sud-Est, constituent une action à long terme. Ce n'est qu'ainsi que les transformations en profondeur des sociétés de cette région trouveront une base stable, qu'une coexistence pacifique et multiculturelle entre les communautés se renforcera et que la réconciliation prendra toute son ampleur. Les priorités de CCS s'inscrivent dans le domaine de la décentralisation, de la démocratie locale, du renforcement des autorités et associations locales et de leur formation aux tâches nouvelles. Le renforcement du pouvoir communal passe aussi par des attributions visant à encourager une société civile participative enracinée localement ainsi que la prise en compte de la problématique des réfugiés, des jeunes, de l'emploi et de l'environnement. Enfin, il est important de soutenir les initiatives qui encouragent les activités sportives locales et régionales de type multiculturel.
Source : www.ggs-ccs.ch
Présentation de la commune de Plav/Monténégro
La commune de Plav est située dans une zone montagneuse du Sud-Est du Monténégro, à proximité des frontières de l'Albanie et du Kosovo. Sa superficie est de 480 km², ce qui représente les 3,5% de la République du Monténégro. Elle est formée de trois localités principales et d'une vingtaine de hameaux. Sa situation enclavée (les trois-quarts des limites communales sont des frontières nationales ou régionales) la situe dans un lieu protégé mais hors des voies de communication.
Les montagnes du massif du Prokletije forment une petite vallée suspendue qui est occupée par un plateau et le lac de Plav. Celui-ci s'écoule par la vallée de la Lim en direction du Danube.
La position géographique de Plav en a fait une communauté multietnique, pluriculturelle et multilingue qui a vécu et vit toujours, malgré les conflits régionaux, en bonne harmonie et sans discrimination notable. Celle-ci est composée d'environ 18.000 habitants répartis selon les groupes suivants : 58% de musulmans dit bosniaques de langue bosniaque (écriture latine), 21% d'Albanais de langue albanaise et de religions musulmane ou catholique, 18% de Monténégrins et Serbes de langue serbe (écriture cyrillique) et de religion orthodoxe.
A la suite des guerres, la situation économique s'est dégradée. L'agriculture, les ressources forestières permettent la survie mais les anciennes usines sont fermées.
Source : horizons-et-débats.ch, le 26 octobre 2009.
Construction d'un nouveau pont sur le Danube avec un crédit chinois
Le Gouvernement serbe, la Ville de Belgrade et une entreprise de construction chinoises se sont mis d'accord aujourd'hui pour construire un pont sur le Danube dans la Capitale serbe, qui sera financé par un crédit chinois.
Le document signé aujourd'hui à Belgrade, et qui d'ici la fin de l'année devra déboucher sur un contrat définitif, suppose l'application d'un accord de coopération entre la Serbie et la Chine dans le secteur de l'infrastructure, une coopération annoncée en août dernier à Pékin durant la visite en Chine du président serbe Boris Tadić.
La construction du pont sur le Danube, qui raccordera Zemun, la ville contiguë à Belgrade, avec la banlieue belgradoise de Borča, pour une valeur de 170 millions d'euros, sera financée par un crédit chinois de 145 millions d'euros. La Serbie apportera les 25 millions d'euros restants.
Le crédit sera accordé pour 15 ans, avec un délai de grâce de trois ans et un taux d'intérêt fixe de 3% par an, a déclaré lors d'une conférence de presse le ministre serbe de l'Economie, Mlađan Đinkić.
Le ministre a précisé que la compagnie de construction chinoise "China Road and Bridge Corporation" (CRBC) s'est engagée à employer des constructeurs serbes dans ce projet et à utiliser du matériel de construction serbe pour 45% de la valeur totale du projet.
Les travaux de construction du pont, long de 1.507 mètres, débuteront selon toute apparence en 2010 et dureront trois ans.
Belgrade, ville de plus d'1,5 millions d'habitants, souffre de sérieux problèmes de trafic et l'on espère voir un soulagement avec le nouveau pont prévu sur le Danube, qui fera partie du périphérique de la capitale.
Construirán un nuevo puente sobre el Danubio con un crédito chino
El Gobierno serbio, la Ciudad de Belgrado y una empresa de construcción china acordaron hoy la edificación de una puente sobre el Danubio en la capital serbia, que será financiado por un crédito chino.
El documento firmado hoy en Belgrado, y que antes de fin de año deberá derivar en un contrato definitivo, supone la aplicación de un acuerdo de cooperación entre Serbia y China en el sector de la infrastructura anunciada en agosto pasado en Pekin durante la visita a China del presidente serbio Boris Tadić.
La construcción del puente sobre el Danubio, que unirá Zemun, la ciudad contigua a Belgrado, con el suburbio belgradense de Borča, por valor de 179 miliones de euros, sera financiada de un crédito chino de 145 miliones de euros, Serbia aportará los 25 miliones de euros restantes.
El crédito se concederá por 15 años, con un período de gracia de tres años, y una tasa de interés fija del 3 por ciento al año, dijo en rueda de prensa el ministro serbio de Economía, Mlađan Đinkić.
El ministro precisó que la compañia constructora china "China Road Bridge Corporation" (CRBC) se ha comprometido a emplear a constructores serbios con este proyecto y usar material de construcción serbio por el 45 por ciento del valor total del proyecto.
Los trabajos de construcción del puente, de 1.507 metros de largo, comenzarán previsiblemente en 2010 y durarán tres años.
Belgrado, ciudad de más de 1,5 miliones de habitantes tiene serios problemas de tráfico y se espera un alivío con el nuevo proyectado puente sobre el Danubio, que formará parte de un anillo de circunvalación de la capital.
Source : www.adn.es, le 24 octobre 2008.
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