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Solidarité avec la Bosnie

Un soutien de Zagreb (Croatie), en attendant la manifestation de samedi.

"Vive la lutte de la classe laborieuse"

La Turquie appelle l'UE et l'Otan à accélérer le rapprochement avec la Bosnie

Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a appelé mercredi l'UE et l'Otan à accélérer leur rapprochement avec la Bosnie, pour empêcher des turbulences dans ce pays divisé, confronté depuis une semaine à une grogne populaire contre la pauvreté.

"Lever les obstacles et ouvrir la voie à un rapprochement accéléré de la Bosnie avec l'UE et l'Otan est d'une importance cruciale", a déclaré M. Davutoglu au cours d'une conférence de presse à Sarajevo.
"On avait déjà vu dans l'histoire que lorsqu'on hésite et on attend pour trouver des solutions, la facture est à la fin bien plus importante que ce qu'elle aurait été si l'aide était arrivée plus tôt", a ajouté M. Davutoglu, à l'issue d'une rencontre avec son homologue bosnien, Zlatko Lagumdzija.
"Il ne faut pas prendre du retard, il faut commencer tout de suite", a-t-il souligné.

Les Bosniens manifestent depuis une semaine contre la pauvreté et le pouvoir dans plusieurs villes du pays, dans des régions où les Musulmans sont majoritaires.

Vendredi, les sièges de plusieurs administrations régionales ont été saccagés ou incendiés dans des violences sans précédent depuis la fin de la guerre intercommunautaire (1992-95) qui avait fait 100.000 morts.

A Sarajevo, les contestataires ont incendié vendredi le bâtiment de la présidence de ce pays de 3,8 millions d'habitants où le chômage frappe 44% de la population active.

Le chef de la diplomatie turque devait aussi rencontrer dans la journée les membres musulman, croate et serbe de la présidence collégiale du pays, ainsi que le Haut représentant de la communauté internationale en Bosnie, Valentin Inzko.

Avec ses institutions très complexes, imposées par l'accord de paix de Dayton (Etats-Unis), au sein desquels les leviers du pouvoir son partagés entre les représentants des trois principales communautés du pays, les réformes sont bloquées en Bosnie depuis plusieurs années.

La Bosnie s'est ainsi retrouvée à la traîne de tous les autres pays des Balkans dans leur rapprochement avec l'Union européenne.

Source : http://www.lorientlejour.com/article/854277/la-turquie-appelle-lue-et-lotan-a-accelerer-le-rapprochement-avec-la-bosnie.html

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Pour mieux comprendre, rappelons le célèbre schéma du « Napoléon des Balkans »

Le Réseau Voltaire cède au complotisme dans un article qui apporte peu de faits probants.

Bien sûr il ne faut pas être naïf, cette révolte va faire l'objet de toutes les tentatives de récupération pour aller dans le sens de ceux qui sont les mieux placés : les atlantistes qui disposent de moyens sans commune mesure avec le peuple en révolte. Néanmoins la révolte était inévitable puisque provoquée par la crise internationale qui broie les pays les plus faibles comme la Bosnie-Herzégovine. La « Révolution des bébés » de l'année dernière était elle même plus que spontanée puisqu'elle était partie d'un drame purement personnel, mais elle s'était rapidement essoufflée. Elle a toutefois constitué une première étape.

Cette fois l'élan a été supérieur au point d'inspirer une partie des populations dans les pays voisins. De même l'organisation démontre un bien meilleur niveau. La gauche radicale peut elle aussi se muscler dans le feu de l'action et, sans présager de l'avenir, elle est de toute façon mieux préparée pour la suite des événements et pour livrer les prochains rounds.

Quant à Dodik il doit sauter et il sautera parce qu'un petit clan (passablement usé) ne constitue pas la structure adaptée pour gérer la nouvelle situation induite par la crise internationale.

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Par ailleurs le principal argument contre la thèse du complot saute aux yeux puisque le camp atlantiste n'a certainement pas besoin de troubles dans une région considérée comme sa zone d'influence, démontrant par là un certain niveau d'affaiblissement voire de putréfaction.

Une page Facebook convoque un premier Plenum à Podgorica le 15 février.

La démocratie directe expérimentée à Tuzla (épicentre de la révolte) verra-t-elle le jour au Monténégro ? 

Révolte en Bosnie

Geste de solidarité à Vienne