Ioulia Tymochenko annonce que la dictature est tombée.
Elle veut parler de son rival qui a remporté « l'élection présidentielle de 2010 avec 48,95 % des voix, contre 45,47 % à Ioulia Tymochenko. »
Source de ces informations étonnantes : Wikipedia
Ce que les médias occidentaux appellent les "leaders historiques de l'opposition" n'ont réussi jusqu'à présent qu'à mettre le plus grand bordel dans leur pays. Ne serait-il pas temps qu'ils démissionnent ?
L'Ukraine n'est pas divisée entre deux blocs, elle a été polarisée par deux clans, l'un pro-russe et l'autre pro-occidental.
Il existe pourtant une poche de résistance dont les médias va-t-en guerre ne vous parlent jamais. Ce qu'elle voudrait : en finir avec les quatre guignols.
Le pucelage
Filis, videć me tužna lica,
Obeća mi devičanstvo svoje,
Al beše izletela ptica,
Sve što nađoh - kavez to je.
Zbilja, draga Izabelice,
Mora da je devičanstvo vaše
poput gorde i divlje ptice:
Prići kavezu svi se plaše.
To će reći, na drugi način,
Dražesna Nanon, čuvajte pticu,
Da niste mudri (zaključak izvlačim):
Mogli bi vam uzeti picu.
Sklopite sa devičanstvom savez
I čuvajte ga, zbog te lepe ptice.
Al Izabelo, lepotice,
Dajte mi makar da diram kavez.
Ovo je nemoguć primer device,
Mada za mene to nije tajna:
Pica ti se oseća, Lujzice,
A ipak je tako bezosećajna.
Dignite suknju, Lujzo. - Nesporazum!
Stanite! Zar lepo to je?
Gospodine, vi gubite razum...
- A ti devičanstvo svoje.
- U kakvoj igri, Žaninice,
Izgubila si himen svoj?
- U nežnoj igri kare i pice.
- Bože, oh, kakav divan spoj!
Philis,
me voyant désolé
M'avait promis son pucelage,
Mais l'oiseau
s'était envolé,
Je n'ai plus trouvé que la cage.
Sans
mentir, aimable Isabeau,
Il faut que votre pucelage,
Soit si
fier et farouche oiseau ;
L'on n'ose approcher de sa
cage.
C'est-à-dire, en autre langage,
Aimable et charmante
Nanon,
Que si vous n'étiez pas si sage
On pourrait vous
prendre le con.
Gardez-le
bien,
ce pucelage,
Puisque c'est un si bel oiseau,
Mais pour le
moins, jeune Isabeau,
Laissez-moi toucher à sa cage.
Le
cas me paraît impossible,
Sans choquer la droite raison,
Ton
con sent, belle Louison,
Et pourtant il est insensible.
Levons
ta jupe, Louison,
- Arrêtez-vous, estes-vous sage ?
Monsieur
vous perdez la raison...
- Et toi tu perds ton pucelage.
-
Ah quel jeu, Belle Janeton,
As-tu perdu ton pucelage ?
- Au
doux jeu du vit et du con.
- Mon dieu ! Le plaisant assemblage !
Izvor : http://www.e-novine.com/kultura/kultura-knjige/99277-razdevienju.html
Déclaration des anarchistes à l'occasion des manifestations de demain
Nous condamnons toute spoliation de population et travailleurs civils, de commerces indépendants et de bureaux de tabac. Nous invitons les manifestants à faire preuve de discipline et de responsabilité ! Si vous volez votre propre peuple, alors vous ne valez pas mieux que les partis, les capitalistes et le gouvernement actuel !!!
Joignez-vous au peuple, patrouillez et faites obstacle aux voleurs !
Nous dénonçons également la « décision » du plénum d'écarter des manifestations les personnes cagoulées ainsi que la venue au plénum de Nicholas Hill, chargé d'affaires auprès de l'ambassade des Etats-Unis. Qu'il s'agisse d'une visite organisée ou non, nous constatons que des individus issus du secteur ONG profitent du plénum et des manifestations afin d'atteindre leurs objectifs.
Nous appelons et nous encourageons tous les habitants à se joindre aux manifestations selon leur convenance, cagoulées ou non. Les manifestations n'appartiennent à personne et l'on ne peut imposer de règles. Les individus qui condamnent les personnes cagoulées, sans lesquelles les plénums auxquels elles amènent l'occupant américain n'existeraient pas, agissent de même que le pouvoir avant et après les manifestations du 7 février. Elles tentent de criminaliser les manifestations et de diviser les manifestants en « civilisés » et « criminels » afin de briser l'esprit insurrectionnel et la solidarité. Il faut y parer ! En instaurant la zizanie parmi les manifestants on tente de briser les manifestations et de refaire le même coup qui avait été fait lors du festival de « la révolution des bébés ». Chacun est en droit de choisir s'il désire ou pas que son visage apparaisse sur les enregistrements policiers. La « décision » prise enfreint la liberté des manifestants et fait le jeu du gouvernement actuel. Pareillement, le manifestant infiltré Ervin Šašić, condamné pour possession de pornographie infantile, a tenté de livrer à la police des manifestants cagoulés le 8 février. Nous incitons tous ceux qui aperçoivent l'individu en question à informer les autres manifestants ! Défendez et libérez les manifestants arrêtés et agressés ! Ne laissez pas nous diviser ceux qui sont du côté du capital ! Nous savions tous que de telles personnes seraient infiltrées dans nos rangs et qu'il fallait nous y préparer.
Enfin, ce qui n'est pas moins important, nous condamnons l'incendie de bâtiments officiels et de centres d'archives, en revanche nous encourageons leur occupation. Tous ces édifices nous appartiennent. Le temps est venu de prendre ce qui nous appartient.
Pas de fleurs ni de cierges ! Pas de concert ni de Dubioza Kolektiv !
Sans palabres ni compromis !
Pour la liberté et la vie digne !
Rendez-vous le 22 février à 13h00
Les anarchistes
Source : https://slobodari.wordpress.com/2014/02/21/obavijest-povodom-sutrasnjih-protesta/
Uz musiku
A la musique
Trgom
isječenim u leje sirote,
Skverom gdje red mori drveće i
cvijeće,
Sipljiv
se građanin, pod maljem toplote,
U četvrtak gordom
glupošću razmeće.
- Tu vojni orkestar usred parka
svira
I valcer njihanjem koporane hvata;
- Tu, u
prvom redu, kicoš paradira;
Bilježnik se kači o visuljke
sata;
Rentijer s lornjonom lovi falš-tonove;
Tu
nadutog ćatu vuče krupna dama,
A s njom ide vrijedni vodič
za slonove,
Pratilja, s karnerom divnim ko reklama.
Tu
umirovljeni bakalin na klupi
Džara štapom pijesak i
ozbiljno zbori
O sveopćem stanju; zatim burmut kupi
Po
srebru, pa opet ugovore kori...
Tu katkad Flamanac na klupi
raširi
Burag, gdjeno više no u bačvu stane,
I
svoju lulicu, iz koje mu viri
Krijumčaren duvan, sladi
natenane.
Tu se parkom keze probisvjeti divni;
Jer
od trube raste u srcu toplota,
Mirisav ko ruža, tu redov
naivni
Bebu nježno milki, dadilju da smota...
- Ja
pratim, razdrljen, stazama u sjeni
Živahne curice, a one to
znaju,
Pa se glasno smiju i okreću k meni,
A drske
im tajne iz očiju sjaju.
Ćutljivo ih pratim, a pogled mi
hvata
Sve što kriju nakit i vitica smeđa,
Pa
lutam pod bluzu, do bijeloga vrata
I oblih ramena,
božanstvenih leđa.
Čizmice im svučem i čarape
brže...
- Dočaravši tijelo u zanosu plovim.
One
tiho šapću, za smješnog me drže...
- A ja im žestokom
željom usne lovim...
Sur
la place taillée en mesquines pelouses,
Square où tout est
correct, les arbres et les fleurs,
Tous les bourgeois poussifs
qu'étranglent les chaleurs
Portent, les jeudis soirs, leurs
bêtises jalouses.
− L'orchestre militaire, au milieu du
jardin,
Balance ses schakos dans la Valse des fifres :
−
Autour, aux premiers rangs, parade le gandin ;
Le notaire pend à
ses breloques à chiffres.
Des rentiers à lorgnons soulignent
tous les couacs :
Les gros bureaux bouffis traînent leurs grosses
dames
Auprès desquelles vont, officieux cornacs,
Celles dont
les volants ont des airs de réclames ;
Sur les bancs verts,
des clubs d'épiciers retraités
Qui tisonnent le sable avec leur
canne à pomme,
Fort sérieusement discutent les traités,
Puis
prisent en argent, et reprennent : "En somme !..."
Épatant
sur son banc les rondeurs de ses reins,
Un bourgeois à boutons
clairs, bedaine flamande,
Savoure son onnaing d'où le tabac par
brins
Déborde − vous savez, c'est de la contrebande ; −
Le
long des gazons verts ricanent les voyous ;
Et, rendus amoureux
par le chant des trombones,
Très naïfs, et fumant des roses, les
pioupious
Caressent les bébés pour enjôler les bonnes...
−
Moi, je suis, débraillé comme un étudiant,
Sous les marronniers
verts les alertes fillettes :
Elles le savent
bien
; et tournent en riant,
Vers moi, leurs yeux tout pleins de choses
indiscrètes.
Je ne dis pas un mot : je regarde toujours
La
chair de leurs cous blancs brodés de mèches folles :
Je suis,
sous le corsage et les frêles atours,
Le dos divin après la
courbe des épaules.
J'ai bientôt déniché la bottine, le
bas...
− Je reconstruis les corps, brûlé de belles
fièvres.
Elles me trouvent drôle et se parlent tout bas...
−
Et je sens les baisers qui me viennent aux lèvres...
Izvor : http://www.e-novine.com/kultura/kultura-knjige/99213-muziku.html
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