Soixante jours de rébellion citoyenne à Banja Luka
Le vendredi 27 juillet aura lieu la promotion du premier numéro de PARKzin ! Il est question d’un bulletin qui offre une rétrospective des événements du parc Picin, de nos actions, défilés et révoltes contre la criminalité qui tout en se drapant de politique essaye de régenter notre existence.
« Dans PARK-zin on trouvera par ailleurs un récapitulatif de nos objectifs et orientations en fonction desquels l’activisme des « promeneurs » se poursuivra dans la période à venir », lit-on dans le communiqué de l’initiative « Park je naš » (« Le Parc est à nous »).
Durant les deux mois de rassemblement ils ont tenté de nous briser autant de l’extérieur que de l’intérieur. La parution de PARKzin est une réponse de plus à tous ceux qui ont douté de notre fermeté : nous maintiendrons la rébellion tant que le pouvoir n’écoutera pas les citoyens ! »
Outre le bulletin, les citoyens de Banja Luka peuvent s’attendre à une exposition de photographies réalisées durant nos manifestations citoyennes à Banja Luka, celles qui ont vu défiler des promeneurs et promeneuses qui depuis soixante jours se battent pour un présent et un avenir plus justes.
Un rassemblement est prévu vendredi à 19H00 dans le parc Petar Kočić.
« A 19h30 nous défilons et à 20h00 nous ferons la promotion de PARK-zin dans le café Stari Hrast, à proximité du lieu de nos réunions quotidiennes », annonce l’initiative.
« Chers promeneurs et promeneuses, concitoyens, représentants des médias et toute personne de bonne volonté désireuse de changement, nous vous invitons à vous associer à la promotion du premier PARK-zin ainsi qu’à l’exposition complémentaire de photographies, mais aussi à fêter avec nous les soixante jours de la première révolte citoyenne de Banja Luka », clôture le communiqué de l’initiative « Park je naš ».
Source : 6yka.com, le 26 juillet 2012.
La radiodiffusion-télévision d’Etat yougoslave s’apprête à renaître
Un groupe de jeunes enthousiastes originaires de l’ex-Yougoslavie a entrepris de ressusciter le programme de la défunte radiodiffusion-télévision d’Etat yougoslave (JRT). La diffusion se fera par Internet, tout d’abord en tant que radio et par la suite sous le format télévisé.
Il n’est pas prévu que participent au lancement de la JRT les groupes télévisés qui en faisaient anciennement partie. Ce seront plutôt des jeunes désireux de changer ce qui peut l’être et de faire renaître un soupçon de l’ancienne Yougoslavie.
« Les préparatifs pour le lancement du premier programme de la radio avancent considérablement. D’ici quelques jours vous serez en mesure d’écouter la radio sur Internet », affirme l’équipe réunie autour de la nouvelle JRT.
Présentement un concours pour un travail bénévole à la JRT est ouvert, et l’on cherche des correspondants de Sarajevo, Belgrade, Zagreb, Ljubljana, Podgorica, Skopje, Priština et Novi Sad. Quiconque souhaite participer à cette aventure médiatique peut prendre contact par e-mail jugoslovenskaradiotelevizija@live.com ou bien visiter la page officielle Facebook.
Pour l’instant il vous est permis de voir le logo redessiner de l’ancienne télévision ainsi qu’un bref générique.
La radiodiffusion-télévision d’Etat yougoslave était un organisme de huit sociétés nationales de radio-télévision implantées dans la Yougoslavie. Cet organisme a perduré jusqu’au début des années 1990, il était constitué par les six centres radio-télévisés des républiques ainsi que les deux provinciaux.
La langue officielle de la JRT était le serbo-croate, le macédonien en Macédoine, le slovène en Slovénie et partiellement l’albanais au Kosovo.
Source : e-novine.com, le 21 juillet 2012.
Serbie : les Belgradois manifestent contre le nouveau système de transport public
Lors d’une promenade improvisée, c’est munis de banderoles qu’un groupe de citoyens se faisant appeler « 99 posto Beograd » (« 99% Belgrade ») ont appelé hier leurs concitoyens à se joindre à eux pour protester contre le nouveau système de transport public « BusPlus ».
Une centaine de citoyens se sont unis aux organisateurs sur la Place des étudiants afin de soutenir leur action. La manifestation a débuté par un parcours en trolleybus depuis la Place des étudiants jusque Slavija, puis à rebours. A cette occasion les organisateurs ont distribué des fleurs avec des poèmes. Le Chœur « Horkestar » leur a aussi offert son soutien.
Les passagers se sont associés aux organisateurs et c’est tous ensemble qu’ils ont prolongé la manifestation dans le parc de la Place des étudiants.
La campagne entend signaler à l’opinion qu’il existe la possibilité de rendre le transport public gratuit, disent les organisateurs.
Source : blogtipomogo.blogspot.be, le 19 juin 2012.
Ljubuški : Première du film « Nedo od Ljubuškog »
Dans le cadre du projet « Encourage le changement – réalise quelque chose », la première du film documentaire intitulé « Neđo od Ljubuškog » (« Neđo de Ljubuški ») s’est déroulée lundi soir.
Deux heures avant la projection du film, des manifestants se sont rassemblés en face de l’hôtel de ville où celui-ci devait être diffusé, et c’est avec des drapeaux croates et des chants patriotiques qu’ils ont accueilli l’équipe du film, a déclaré l’auteur du film, Svetlana Broz, citée par l’agence de presse Fena. Les manifestants ayant été mis en garde par la police, aucune agression physique n’a été déplorée si ce n’est une tentative d’obstruction.
Les manifestants ont également empêché les spectateurs intéressés d’accéder à la projection en constituant une « double haie » à travers laquelle ceux désireux d’entrer ont eu droit à des chants « patriotiques », des huées et des drapeaux brandis.
Ces faits ajoutés à une campagne médiatique (hostile) n’ont pas empêché la salle d’être comble. Touchés par le film, les spectateurs ont rendu hommage à ses créateurs.
Comme l’a déclaré Svetlana Broz, seul un spectateur a émis des critiques visant une déclaration d’un intervenant dans le film. Ce spectateur s’est vu remettre une copie du film et il lui a été demandé de signaler par écrit quelle partie du témoignage n’est pas exacte.
Parmi le public figurait la famille de Neđo Galić qui vit à Ljubuški. Celle-ci a vécu la projection du film comme un grand moment en dépit des circonstances qui l’ont accompagnée.
Source : abrasmedia.info, le 17 juillet 2012.
Un commando de The Black Fish libère des thons rouges en Croatie !...
Un commando de plongeurs de l’association The Black Fish vient de libérer plus d’un millier de thons rouges élevés dans des fermes aquacoles en mer Adriatique.
De nuit, des plongeurs militants ont réussi à défier la sécurité de ces fermes croates, près de l’île de Ugljan, pour s’approcher des vastes cages où sont élevés des thons rouges par milliers, une espèce gravement menacée, dont la chair atteint des prix exorbitants et donne lieu à de multiples trafics pour devenir du sushi en Asie.
Ce commerce engendre des fortunes qui poussent les contrebandiers à défier les lois internationales. L’organisation intergouvernementale supposée protéger les thonidés de l’Atlantique (ICCAT) semble incapable de juguler la pêche illégale, et l’espèce (Thunnus Thynnus) est au bord de l’extinction.
On estime que 90 % des thons rouges d’Atlantique ont été éradiqués ces 30 dernières années.
Le Japon fait pression sur divers États pour empêcher les lois de protection d’être appliquées. La Croatie jouit d’une étrange exemption des règlements de l’ICCAT qui leur permet de capturer des thons juvéniles pour les engraisser dans de vastes cages en mer, où les poissons grouillent les uns contre les autres.
Les Croates pêchent ainsi des thons trop petits pour être capturés et cela quelle que soit la saison ! (Ainsi, certains des thons délivrés par The Black Fish ne mesuraient que 50 cm !). Une fois devenus assez gros, les thons sont expédiés au Japon où un seul animal peut être vendu 100 000 €…
De telles pratiques empêchent le renouvellement des stocks, dans la mesure où les juvéniles n’ont pas eu le temps de se reproduire. Ces fermes récoltent sans jamais renouveler l’espèce et contribuent à la destruction de ce poisson magnifique.
Devant la passivité des autorités, d’autres fermes s’ouvrent à ce commerce destructeur et lucratif. Rappelons également que pour nourrir les thons, il faut pêcher des poissons et que ces conditions d’élevage intensif produisent des pollutions locales et des maladies chez les poissons, surtout lorsqu’il s’agit de prédateurs et migrateurs.
Comme l’explique Wietse van der Werf, cofondateur de The Black Fish (basé à Amsterdam) : « Cette exemption dont profite la Croatie, est une forme de braconnage légal… Il est clair qu’on ne sauvera pas le thon rouge par les moyens conventionnels, c’est pourquoi Black Fish a lancé sa nouvelle campagne et ses actions pour sauver le thon rouge… Il est plus que temps que nous faisions cesser le traitement spécial dont jouit la Croatie, pour travailler sur de véritables mesures permettant d’arrêter la surpêche du thon rouge ».
La compagnie propriétaire de ces fermes de thons s’appelle Kali Tuna et fait partie d’une compagnie basée aux États-Unis, Umami Sustainable Seafood, l’un des principaux acteurs dans le commerce du thon aux États-Unis, au Mexique et en Croatie. On estime ses profits de l’an dernier à 54 millions de dollars et cette compagnie ose se réclamer du développement durable avec des slogans pseudo-écolos tels que : «L’Aquaculture c’est se mettre au diapason de la nature» ou «Continuons à faire prospérer les stocks de thon rouge» !
L’océan est en grave danger et de plus en plus d’écologistes estiment qu’on n’a plus le temps d’attendre que les gouvernements tergiversent pendant des années pour le protéger. Aussi décident-ils de passer à l’action au nom de la vie. Et l’on peut les comprendre !
Il est donc urgent de créer des forces d’interposition pour protéger la biosphère marine du pillage.
Source : lesmoutonsenrages.fr, le 19 juillet 2012.
Commentaires