VEF Blog

Galerie de photos

La vague de chaleur ajoutée au fait que les Zagrébois ont l'habitude de passer leurs vacances d'été sur la côte adriatique a rendu les rues de la capitale croate presque fantomatiques. 

Source : vecernji.hr

Croatie : évaluation de la politique par les électeurs pour le mois de juillet

Le vice-Premier ministre Radimir Čačić reste le politicien le plus mal perçu en Croatie, suivi par l’ex Premier ministre Ivo Sanader tandis que la troisième position est occupée par le président du HDZ, Tomislav Karamarko, révèlent les résultats d’un sondage d'opinion publié par l’agence Promocija plus.

Le président croate Ivo Josipović reste de loin le politicien le mieux coté en Croatie, avec 37% d’opinion positive.

Il est suivi par l’ex-gouverneur de la Banque centrale, Željko Rohatinski, tandis que la troisième position est occupée par le Premier ministre Zoran Milanović.

Dans la classification des partis, le SDP se place nettement devant le HDZ (opposition), toutefois le parti principal de la coalition gouvernementale continue de subir un effritement de son appui électoral qui avait débuté en février.

Aussi 43% des citoyens ne soutiennent-ils pas la politique du gouvernement alors que 17% ne se prononcent pas.

Les Labouristes constituent le troisième parti dans le pays.

Dans la période à venir l’évaluation du gouvernement dépendra de la consolidation du HDZ ainsi que des réponses qu’apportera la coalition actuelle aux problèmes économiques.

La crise économique et les négociations avec les syndicats de la fonction publique sont les thèmes qui ont le plus retenu l’attention des Croates le mois dernier de même que les incendies le long de la côte adriatique et la publication de la liste des « fraudeurs ».

Source : business.hr, le 3 août 2012.

Radimir Čačić : la bête noire des sondages d'opinion 

Un journaliste purge cinq mois de prison pour « insulte » à un leader d’extrême droite

Reporters sans frontières dénonce l’incarcération, le 23 juillet 2012, du journaliste Saš Laszclo, condamné à 150 jours de prison pour avoir publié, sur le site du journal en langue hongroise Magyar Szó, un article supposément “insultant” envers le leader du parti d’extrême droite HVIM, László Toroczkai.

“Cet emprisonnement est une aberration. Il est inacceptable qu’un journaliste puisse être condamné au pénal pour avoir simplement exprimé un regard critique envers un leader politique. Les hommes politiques sont exposés à la critique et doivent apprendre à accepter le point de vue de leurs détracteurs, nécessaire à la démocratie. “En qualité de candidat à l’Union europénne, la Serbie doit protéger ses journalistes et veiller à ce que leur liberté d’informer soit garantie. Nous apportons notre soutien aux associations de journalistes serbes qui réclament la libération de Saš Laszclo et nous demandons au président Tomislav Nikolićd’intervenir en sa faveur afin qu’il puisse être amnistié et libéré”, a déclaré Reporters sans frontières.

Le 23 juillet 2012, le journaliste Saš Laszclo a été incarcéré à la prison de Subotica (nord du pays), pour y purger une peine de cinq mois de prison pour “insulte” envers le leader du mouvement pour la jeunesse des soixante-quatre comitats (HVIM), László Toroczkai. Ce dernier avait été interdit de séjour en Serbie pendant près de deux, entre 2008 et 2010, à cause de ses propos et de ses agissements ultra-nationalistes.

L’incarcération de Saš Laszclo met fin à une longue procédure judiciaire, qui avait débuté le 4 février 2011 devant la Cour municipale de Subotica. Cette dernière répondait à une plainte déposée par László Toroczkai contre le journaliste, suite à une publication, le 24 avril 2007, dans laquelle Saš Laszclo exprimait des inquiétudes quant à la dangerosité du mouvement ultra-nationaliste pour la jeunesse hongroise.

La Cour municipale de Subotica avait condamné le journaliste à verser une amende de 150 000 dinars (environ 1200 euros), en vertu de l’article 170 du code pénal qui sanctionne les crimes d’“insulte”. Le journaliste disposait d’un délai de huit mois pour payer l’intégralité de l’amende.

Saš Laszclo avait fait appel de la décision auprès de la Cour de Novi Sad (nord), qui, le 19 avril 2012, a confirmé la décision de la Cour de Subotica. Le journaliste ne disposant pas des moyens financiers suffisants, son amende a été transformée en peine de prison. Il n’en a été informé que trois mois plus tard, juste avant son incarcération.

La Serbie figure à la 80eplace sur 179 pays du classement de la liberté de la presse 2011-2012 établi par Reporters sans frontières.

Source : fr.rsf.org, le 30 juillet 2012.

D’ici peu la publication de « La BD croate antifasciste », un livre qui s’étalera sur pas moins de 340 pages et qui ne pourra être acheté que dans le magasin de BD « Lastan ».

La lutte héroïque de toutes les couches du peuple contre les forces fascistes qui ont occupé la Yougoslavie s’est reflétée sous de nombreux formats artistiques, ainsi en est-il de la BD. Presque tous les grands artistes croates de la BD ont tenté de dépeindre la lutte antifasciste. Ainsi durant plusieurs décennies, les maîtres du genre ont-ils créé des œuvres puissantes relatives au combat contre l’occupant au cours de la période 1941-45. En leur temps très populaires, mais aujourd’hui un peu reléguées dans l’oubli, ces BD méritent d’être rééditées ne fût-ce que pour leurs qualités graphiques et artistiques.  

L’Association d’amis STRIPFORUM a puisé dans le patrimoine national de la bande-dessinée et a publié un panorama des BD créées par les meilleurs auteurs croates dans ce registre : Julijo Radilović, Žarko Beker, Borivoj Dovniković, Andrija Maurović, Zdenko Svirčić, Ivo Kušanić, Ivica Bednjanec. Ces BD évoquent le courage des peuples et des individus dans la lutte contre l’occupant lors d’une cruelle période de l’histoire croate.

Source : stripforum.hr

Demande d’asile autorisée pour Basak Sahin Duman

L’activiste turque, qui avait été arrêtée le 28 mai à l’aéroport de Pleso (Zagreb) sur base d’un mandat d’arrêt émis par la police turque, a reçu un avis positif à sa demande d’asile en République de Croatie.

[…]

Basak et son avocat croate Tihomir Mišić avaient immédiatement déposé un recours contre l’extradition et parallèlement une demande d’asile politique en Croatie. Dans la procédure d’asile ils avaient demandé ou bien que l’asile soit autorisé ou bien que Basak soit renvoyée vers un pays-tiers dans lequel elle ne fait pas l’objet de poursuites politiques (en l’occurrence l’Allemagne).

Jeudi l’avocat de l’activiste arrêtée a obtenu une décision en vertu de laquelle Basak se voit offrir l’asile politique en Croatie. Ainsi l’activiste aura-t-elle la possibilité de vivre en Croatie tandis que la procédure d’extradition sera annulée. Il convient de noter que la procédure de la justice croate fut d’une rare célérité étant donné qu'en pareil cas deux mois ne constituent nullement un long délai.

Au contraire, sachant que la documentation est parvenue de Turquie il y a moins de vingt jours et qu’il a fallu traduire du turc au croate, on peut dire qu’il s’agit d’une décision extrêmement rapide. On imagine que la documentation accessible à la justice croate laissait transparaître que Basak Sahin était réellement la cible de persécutions politiques en Turquie.

Source : h-alter.org, le 27 juillet 2012.