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La ville est à nous

Plusieurs centaines de citoyens de Banja Luka se sont rassemblés aujourd’hui devant le bâtiment de l’assemblée afin de remettre en personne au maire Dragoljub Davidović la demande d’interruption des travaux du complexe résidentiel et commercial dans le parc situé en plein centre-ville.

Dans la demande il est demandé au maire Davidović de divulguer la documentation complète concernant la construction des ouvrages et la vente du terrain, y compris le contrat de vente du terrain, les permis de construire, toute la documentation du concours pour la concession du terrain datant de l’année 2003, les informations sur le prix des terrains de construction, ainsi que l’arrêt de l’Assemblée municipale sur la concession de ce terrain. Par ailleurs il est demandé que la procédure de concession du terrain de la part des institutions compétentes fasse l’objet d’une révision.

La police n’a pas laissé les citoyens entrer dans le bâtiment de l’administration municipale, ce qui n’a fait que courroucer un peu plus les manifestants.

Comment se peut-il que quelqu’un m’interdise en tant qu’habitante de cette ville de pénétrer dans le bâtiment de l’administration municipale pour déposer une réclamation, a protesté l’une des participantes de la manifestation.

Les citoyens se sont attardés environ une heure devant les portes de l’assemblée municipale, en scandant par moments « Voleurs, voleurs… ». Pour finir un fonctionnaire de la commune est sorti du bâtiment et a proposé de former un groupe pour récolter les revendications signées émises par les personnes rassemblées.

Pour rappel, il y a quelques jours les citoyens ont commencé à se rassembler dans le parc à proximité de la société « Medicinske elektronike » dans le centre de Banja Luka. Cela afin de protester contre les débuts d’édification d’un complexe résidentiel et commercial par l’entreprise de construction « Grand trejd » sur 30 dunams* d’espace vert.

[…]  

Source : zurnal.info, le 3 juin 2012.

* Dunam - Unité ottomane de mesure de surface, elle correspondait autrefois à la quantité de terrain labourable par un homme en une journée. Sa valeur diffère selon les anciennes provinces de l'Empire Ottoman.

Confrontés à leur perte d’influence dans les Balkans, les Etats-Unis sanctionnent leurs ambassadeurs. Un article d’e-novine.

Adieu Mary

Le couple diplomatique Mary et James Warlick, un tandem d'importuns diplomatiques stratégiquement répartis en Serbie et Bulgarie, est probablement à ranger dans la catégorie des pires représentants que les USA aient pu envoyer dans ces régions déjà en soi chaotiques, auxquelles il ne manquait plus que Mary et James pour que les choses soient pire que ce qu’elles pourraient l’être.

Les époux Mery et James sont entrés en fonction à Belgrade et Sofia en janvier 2010 et il n’aura pas fallu deux ans et demi et des dizaines de scandaleuses interférences dans les affaires intérieures d’Etats souverains pour que tous deux abandonnent leurs postes diplomatiques, tout heureux que dans l’Europe du Sud-est on n’ait pas pour habitude de raccompagner les gens à l’aide de goudron et de plumes. Quelque chose que Mary Warlick aurait bien mérité pour avoir comploté et commis en Serbie ce pour quoi elle aurait écopé du bagne dans son pays.

Pour dire à quel point Washington est furieux de la diplomatie de bazar de Mary Warlick, qu’on sache qu’elle a été rappelée « d’urgence », avant même que ne soit attitré comme ambassadeur l’actuel consul Peter Marigliano ou bien, comme l’a appris e-novine auprès de sources américaines, que ne soit nommée Jennifer Brush qui connaît parfaitement les acteurs et la situation sur le terrain. Toujours est-il que, d’ici l’inauguration des diplomates américains, Washington a jugé que Marigliano conviendrait mieux que l’activiste périmée du Parti démocrate.

Durant son inutile séjour à Belgrade, dotée d'un demi million de dollars mal contrôlés en vue d’« aider à renforcer la démocratie en Serbie », Mary Warlick n’a eu pour seuls succès que l’étouffement financier d’e-novine, des pressions politiques grossières et anticonstitutionnelles exercées contre le libre marché de manière à entraver la liberté de parole et celle de la presse.

Source : e-novine.com, le 1^er juin 2012.

Klopka za pionira

Klopka za pionira (Piège à pionniers) est un groupe de noise rock de Belgrade et Pančevo en Serbie, créé en 2003 par Mileta Mijatović et Damjan Brkić. Les textes engagés de Mileta Mijatović, sérigraphe par ailleurs, sont accompagnés par une musique intensive et agressive. Avec onze albums à son actif, publié par le label Ne-ton (www.ne-ton.com), Klopka za pionira est le groupe phare de la scène noise serbe, avec laquelle il est très lié.

 Pagani (Les païens)

Activisme à Banja Luka : Nous ne voulons pas vivre dans une ville de béton

Environ 200 habitants de Banja Luka ont organisé une manifestation pacifique mardi soir dans un parc transformé en chantier depuis quelques jours. Un nouveau rassemblement, plus massif, a eu lieu mercredi.

Derrière les manifestations organisées à travers les réseaux sociaux figurent des citoyens de Banja Luka qui disent ne pas vouloir vivre dans une ville de béton. Cela n’a pas suffi à arrêter la construction d’un complexe moderne résidentiel et commercial dans le centre de Banja Luka. Les ouvriers ont abattus plusieurs arbres dans le parc. Le propriétaire de la parcelle de terrain, Mile Radišić, un homme d’affaires de Banja Luka, a l’intention de construire plusieurs immeubles d’habitation et d’affaires sur une surface de 30.000 mètres carrés à proximité de la société Medicinska elektronika.

La première phase de la construction du complexe est déjà entamée. Il s’agit d’une surface d’environ 30.000 m² située dans le centre de Banja Luka qui a été rachetée à la ville par l’homme d’affaires Mile Mile Radišić ayant trempé dans l’affaire Medicinska elektronika. Radišić a été condamné en première instance pour avoir manipulé en bourse les prix de Medicinska elektronika et lésé le budget de la Republika Srpska.

Sa société « Grand trade », désormais implantée à proximité de Medicinska elektronika, construit dans le parc un hôtel, des immeubles d’habitation et de commerce, des garages ainsi qu’un centre commercial. Ainsi, la verdure, qui donne son cachet à Banja Luka, va-t-elle céder la place à des supermarchés. Le président du Centre pour la protection de l’environnement de Banja Luka, Miodrag Dakić, signale que tout cela ne date pas d’hier.

« La tendance est notable depuis une bonne dizaine d’années. Les autorités municipales n’accordent pas de valeur aux espaces verts et ne voient pas la nécessité de préserver certains espaces verts, les convertir en espaces publics et les léguer aux générations futures », a déclaré Dakić.

Il explique que tout cela remonte à 2006 lorsqu’avait été élaboré un plan d’aménagement pour cette partie de Banja Luka. Le Centre pour la protection de l’environnement avait alors tenté d’organiser les citoyens mais la motivation avait fait défaut. Dakić affirme que le débat en public n’a pas non plus été mené dans les règles, si bien qu’un nouvel espace vert a fini par céder la place au béton.

[…]

Source : abrasmedia.info, le 31 mai 2012.

Tomislav Nikolić égratigne l'hypocrisie occidentale en déclarant qu'il n'y a pas eu de génocide à Srebrenica

En effet, les puissances occidentales avaient déclaré qu'il y avait eu un génocide à Srebrenica (environ 8000 personnes de sexe masculin exécutées), alors que leurs interventions militaires à travers le monde, qui ont fait des centaines de milliers de mort (pour la plupart des femmes et des enfants), sont qualifiées d'opération de la paix, quand ce n'est pas d'opération humanitaire. 

Il n'y a pas de doute, nous sommes entrés dans un monde multipolaire où l'hypocrisie occidentale est mise en pièce.