La ville est à nous
Plusieurs centaines de citoyens de Banja Luka se sont rassemblés aujourd’hui devant le bâtiment de l’assemblée afin de remettre en personne au maire Dragoljub Davidović la demande d’interruption des travaux du complexe résidentiel et commercial dans le parc situé en plein centre-ville.
Dans la demande il est demandé au maire Davidović de divulguer la documentation complète concernant la construction des ouvrages et la vente du terrain, y compris le contrat de vente du terrain, les permis de construire, toute la documentation du concours pour la concession du terrain datant de l’année 2003, les informations sur le prix des terrains de construction, ainsi que l’arrêt de l’Assemblée municipale sur la concession de ce terrain. Par ailleurs il est demandé que la procédure de concession du terrain de la part des institutions compétentes fasse l’objet d’une révision.
La police n’a pas laissé les citoyens entrer dans le bâtiment de l’administration municipale, ce qui n’a fait que courroucer un peu plus les manifestants.
Comment se peut-il que quelqu’un m’interdise en tant qu’habitante de cette ville de pénétrer dans le bâtiment de l’administration municipale pour déposer une réclamation, a protesté l’une des participantes de la manifestation.
Les citoyens se sont attardés environ une heure devant les portes de l’assemblée municipale, en scandant par moments « Voleurs, voleurs… ». Pour finir un fonctionnaire de la commune est sorti du bâtiment et a proposé de former un groupe pour récolter les revendications signées émises par les personnes rassemblées.
Pour rappel, il y a quelques jours les citoyens ont commencé à se rassembler dans le parc à proximité de la société « Medicinske elektronike » dans le centre de Banja Luka. Cela afin de protester contre les débuts d’édification d’un complexe résidentiel et commercial par l’entreprise de construction « Grand trejd » sur 30 dunams* d’espace vert.
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Source : zurnal.info, le 3 juin 2012.
* Dunam - Unité ottomane de mesure de surface, elle correspondait autrefois à la quantité de terrain labourable par un homme en une journée. Sa valeur diffère selon les anciennes provinces de l'Empire Ottoman.