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Balkanikum

posté le 14-06-2012 à 13:50:57


Fermeture annoncée de l'hebdomadaire Nacional 

 

Zagreb – L’hebdomadaire Nacional cesse de paraître. Le dernier numéro sera en vente dans les kiosques mardi.

Il y a déjà longtemps que l’on annonce que Nacional est sur le point de disparaître en raison des profits médiocres et des faibles tirages, mais aujourd'hui le propriétaire de cet hebdomadaire, Harald von Seefried, a envoyé un e-mail officiel aux salariés dans lequel il leur annonce qu’il n’y a plus d’argent pour faire fonctionner le journal.

« Notre PDG, Moritz von Seefried, a eu aujourd’hui une réunion avec l’Hypo Banka et n’est pas parvenu à reprogrammer les crédits, comme nous l'a appris quelques heures plus tard son père, le propriétaire. Il dépendra de la volonté des salariés que le journal paraisse probablement encore la semaine prochaine, après quoi nous sommes dans l’incertitude. Certains investisseurs ont manifesté la volonté de racheter cette marque, mais pour l’instant rien n’est sûr. » « La situation est assez compliquée, les gens qui travaillent ici n’ont pas été payés depuis deux semaines, leur patience est à bout, mais je pense qu’il nous faut encore faire paraître ce dernier numéro », a déclaré pour le journal Jutarnji list le rédacteur en chef de Nacional, Robert Bajruši. Il a souligné que ces derniers temps les tirages vendus sont en hausse de presque 10%, mais que cela reste loin de la rentabilité.

L’hebdomadaire Nacional avait commencé à paraître à la fin de l’automne de l’année 1995. Ivo Pukanić, l’un de ses fondateurs devenu par la suite propriétaire et rédacteur en chef , avait été tué en octobre 2008 par l’explosion d’une bombe placée.

Après sa mort, l’hebdomadaire avait été racheté par l’avocat suisse Harald von Seefried, ce qui avait poussé la plupart des collaborateurs de Pukanić a quitter le journal pour fonder son concurrent Aktual. D'aucuns avaient accusé que derrière le nouvel acheteur de Nacional se cachent les commanditaires de l’assassinat de Pukanić.

 

Source : jutarnji.hr, le 14 juin 2012.

 

 


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posté le 13-06-2012 à 20:08:59


 

La Slovénie songe à supprimer les permis de travail pour les danseuses de bar

 

 

Après les mises en garde d’ONG et de cercles diplomatiques impliquant la Slovénie dans la traite des êtres humains, ce pays va probablement supprimer les octrois de permis de travail pour les danseuses de bar venues de l’étranger car cela sert souvent de couverture aux organisateurs de la prostitution, rapportent les médias slovènes.

 

Les déclarations d’Andre Šter, chef du service consulaire auprès du ministère des Affaires étrangères, ont provoqué la consternation ces jours-ci lorsqu’il a déclaré à la chaîne POP-TV que des « entrepreneurs que nous pouvons en réalité appeler des proxénètes » avaient l’habitude d’intervenir aux plus hauts niveaux pour accélérer l’octroi de permis de travail destinés à des jeunes filles de la Républiques dominicaine, et qu’à une occasion un ancien député, dont Šter a cité le nom, avait fait office de lobbyiste à ce titre.

Le journal « Delo » de Ljubljana parle d’un « sujet embarrassant » qui est connu depuis pas mal d’années. Actuellement c’est surtout la traite « d’esclaves blanches » de la République dominicaine qui retient l’attention même si des jeunes filles venant d’autres pays sont introduites en Slovénie sous le prétexte d’être engagées comme « danseuses de bar ».

« Delo » écrit que l’ambassade slovène à Buenos Aires a souvent pointé le problème des jeunes filles venues de la République dominicaine qui demandent des visas d’entrée dans ce pays grâce à des contrats fictifs leur assurant un travail de danseuse de bar en Slovénie, après quoi elles obtiennent facilement des permis de travail et de séjour en dépit des indices laissant penser qu’il s’agit de traite des êtres humain, soit de prostitution organisée.

« Delo » mentionne un cas qui a pris la forme d’un scandale lorsqu’un de ces « entrepreneurs » en question avait appelé le ministère argentin des Affaires étrangères, en se présentant comme un diplomate slovène demandant l’autorisation d’entrée de jeunes filles de la République dominicaine en Argentine, afin qu’elles puissent continuer leur trajectoire en direction de l’Europe et de la Slovénie où les attendent un travail assuré.

« Le problème ne sont pas les jeunes filles de la République dominicaine mais les proxénètes qui les conduisent dans une relation d’esclavage », a déclaré  Šter pour « Delo ». Il a ajouté que le pays devrait agir avec résolution afin d’arrêter cette forme de criminalité organisée, et qu’il est possible que l’interdiction d’engager des danseuses de bar soit réintroduite bien qu’il ne s’agisse pas d’une action systématique qui viendra à bout du problème.

 

Source : business.hr, le 13 juin 2012.

 

 


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posté le 13-06-2012 à 13:09:12


 

Le parc à l’origine de la résistance au pouvoir

 

 

Cela fait déjà deux semaines que les habitants de Banja Luka protestent à cause de la destruction d’une surface verte dans le centre-ville. Toutefois, ce qui a démarré comme une révolte citoyenne contre le saccage de la ville est sorti de son cadre et a fini par canaliser le mécontentement des citoyens à cause de la mauvaise situation économique et sociale, à cause de la corruption et de l’enrichissement des oligarques agissant de mèche avec la classe politique. Cela explique que les structures du pouvoir ne sous-estiment pas ces manifestations qu’elles avaient pourtant qualifiées d’insignifiantes les premiers jours.

 

 

Le sourire narquois avec lequel les autorités de la Republika Srpska, la Ville de Banja Luka, ainsi que les médias à la solde du pouvoir avaient observé ces manifestations motivées par la énième destruction d’une surface verte dans la ville, a fini par céder la place à la nervosité. Les participants des manifestations, que le peuple a baptisés les « promeneurs », n’ont pas renoncé après deux semaines à exprimer leur révolte. De quoi inquiéter les structures gouvernantes quatre mois avant les élections locales. Les habitants de Banka Luka, au départ révoltés par ce nouvel accaparement d’une surface verte, disent lutter à la fois contre les oligarchies politico-criminelles et en faveur de l’état de droit.  

 

Pour l’économiste Damir Miljević, qui participe aux manifestations, celles-ci ne s’arrêtent pas à la question du parc.

 

« Ces manifestations à Banja Luka ont transcendé le but initial et leur dimension première pour se transformer de plus en plus en une forme d’opposition au pouvoir », dit-il.

 

C’est justement ce pouvoir qui protège l’homme d’affaires Mile Radišić. Ce dernier a racheté en plein centre de Banja Luka une parcelle de 30.000 m² pour un prix dérisoire. A la place de cette surface verte Radišić construit aujourd’hui un bâtiment de vingt étages. Bien que les autorités municipales affirment que les procédures légales ont été respectées, l’opinion publique n’a toujours pas eu accès à la documentation sur la vente de ce terrain.

 

Pour Željko Ninković, qui travaille au Centre des initiatives civiles, le parc renvoie à tous les événements du passé récent.

 

« Regardez, à Banja Luka chaque jours des échoppes ferment, des petites et moyennes entreprises font faillite. Les statistiques sont impitoyables. Nous avons 156.000 personnes à Pôle emploi, Banja Luka compte 45.000 chômeurs. Les retraites les plus basses atteignent 160 marks. Si les citoyens ne percoivent pas maintenant la force que revêtent ces initiatives et ces marches citoyennes, que c’est le moment de s’engager et de déposer leur liste de revendication au regard de tout ce qui nous arrive ces vingt dernières années, alors j’ignore quand ils auront une meilleure occasion », déclare Ninković.

 

Acculés 

 

Le psychologue Srđan Puhalo considère que le parc a servi de détonateur pour exprimer le mécontentement accumulé par les citoyens de Banja Luka.

 

« La difficile situation économique, sociale et politique a poussé à ce qu’un groupe de gens descende dans la rue et dise publiquement qu’il refuse la situation actuelle dans la société, qu’il est terriblement excédé par ce qui se trame dans la ville, et au-delà de la ville plus généralement dans la Republika Srpska », estime Puhalo.

 

Danijela Majstorović, professeur à la Faculté de philologie de Banja Luka, prend elle aussi part à ces défilés protestataires aux côtés d’un groupe de ses étudiants.

 

« Nous avons abouti à une impasse. Si nous observons les gens qui viennent, nous pouvons voir des professeurs, des médecins, des artistes, des étudiants, des citoyens, des ouvriers, par conséquent des gens de toutes les classes et couches sociales. Cette cause écologique visant à protéger l’environnement, aussi bien que le fait de se retrouver le dos au mur et de voir en cette protestation la seule force susceptible de repolitiser certaines questions, explique pourquoi les citoyens ont le sentiment de réellement signifier quelque chose, de ne pas seulement être un corps électoral anonyme qui est là pour faire ce qu’on lui demande », analyse Majstorović.

 

Le pouvoir est bien conscient que les manifestations à Banja Luka débordent la question du parc. On peut voir la preuve que les structures dirigeantes prennent très au sérieux le message envoyé par les « promeneurs » à quelques mois des élections locales dans le fait que les journaux inféodés au pouvoir publient ces jours-ci des reportages spéciaux dans lesquels n’apparaîssent qu’une seule version des événements : celle édictée par le pouvoir. La réunion tenue entre les patrons de presses proches du pouvoir avec l’homme d’affaire Mile Radišić peut aussi être interprétée comme un signe que les choses échappent au contrôle de l’establishment.

 

En somme, les frustrations accumulées par les citoyens augmentent de jour en jour. Pareil pour l’inquiétude que laisse trahir le pouvoir. Le Groupe Facebook pour soutenir le parc compte plus de 46.000 membres. C’est avec 10.000 de moins que le maire actuel de Banja Luka, Dragoljub Davidović, avait en son temps remporté les élections locales.

 

 

Source : e-novine.com, le 13 juin 2012.

 

 

 


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posté le 13-06-2012 à 10:25:24

 

Jadrankrat Kosor dévorée par ses pairs

 

 

En effet, l'ancienne chef du HDZ vient d'être déchue de son poste de vice-Présidente du parti par la nouvelle direction. (Même chose pour l'animal politique à ses côtés, Vladimir Šeks, qui fut pendant très longtemps la cheville ouvrière du HDZ).

 

 

 

 

 

 

 

Finalement en politique Jadrankrat n'est sortie de son trou que pour mieux rentrer dans le mur. Dur, dur la vie des rongeurs...

 

 

 

 


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posté le 13-06-2012 à 00:42:32

Lecture

 

Léon de Mattis 

Mort à la démocratie 

 


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