Source : lefigaro.fr, le 6 avril 2012.
On tourne en rond
Qu'attendre du Forum subversif de Zagreb ? A mon avis pas grand chose. La plupart des intervenants appartiennent à la gauche désarmée, celle qui avance vers un ennemi avec de belles paroles.
Il suffit par ailleurs de regarder la liste des sponsors de cette manifestation pour se rendre compte qu'on va assister à d'aimables palabres une fois de plus. Parmi cette liste figurent essentiellement des organismes respectables qui ont pignon sur rue. On y trouve même le ministère de l'Education croate ou encore la Ville de Zagreb.
A cette liste est également venu s'adjoindre l'Institut français de Zagreb. Or qui sponsorise cet institut ? Diverses firmes comme Peugeot ou la Splitska banka. Et qu'est-ce que la Splitska banka ? Il s'agit d'une banque croate jadis rachetée par la Société Générale. Et qui est la Société Générale sinon un des créanciers de la Grèce, un de ceux qui savaient qu'ils seraient de toutes façons remboursés puisque l'armée et la police grecques tiendraient en joue la population réduite en esclavage.
Alors Forum subversif ou pétard mouillé ?
Avant la guerre 220.000 Croates vivaient dans la République serbe de Bosnie contre 11.500 aujourd’hui
Presque la moitié des catholiques ont disparu en Bosnie-Herzégovine, ce qui est inquiétant non seulement pour l’Eglise catholique mais aussi pour ce pays, où il « manque » un peuple constitutif, a pointé l’évêque du diocèse de Banja Luka, Franjo Komarica.
L’évêque déclare que d’après les registres dont il dispose, 220.000 Croates vivaient sur le territoire de l’actuelle République serbe de Bosnie avant la guerre contre environ 11.5000 aujourd’hui. Il redit les difficultés que présente la situation générale, en particulier lorsqu’il est question du retour des réfugiés.
D’après l’évêque, à la fin de l’année dernière on comptait à peu près 600 fidèles catholiques de moins que l’année précédente dans les paroisses de Banja Luka.
« La population qui est restée est généralement âgée tandis que les jeunes familles ne reviennent pas en nombre suffisant », explique le prélat, qui appelle toutes les personnes de bonne volonté à aider au retour des réfugiés et des déplacés.
« Je ne pourrais pas dire que ces dernières années la situation dans laquelle se trouvent les catholiques en Bosnie-Herzégovine se soit fortement améliorée », constate l’évêque de Banja Luka. Il rappelle que la situation est encore aggravée par la crise et le chômage. Il faudrait pourtant entreprendre diverses démarches dans la mesure où assez bien de Croates réfugiés souhaitent rentrer mais sans en avoir les moyens.
Il tient à souligner que la Posavina est « vide » mais que la politique locale et internationale, aussi bien que celle des pays voisins, est responsable d’une telle situation sur le terrain.
L’évêque de Banja Luka a également adressé un message pascal aux catholiques lors de sa conférence de presse à Banja Luka.
Source : 6yka.com, le 6 avril 2012.
Pour la guérison par la prière 17.000 kunas
Pour la lutte contre la leucémie 3.000 kunas
Le maire de Slavonski Brod, Mirko Duspara, du HSP, a démontré mercredi que lui et son comité accordent plus de crédit aux techniques de guérison moyenâgeuses qu’aux méthodes de la médecine moderne.
C'est en tout cas ce qui ressort des conclusions sur l’attribution des ressources pour les associations de citoyens où il apparait que la Ville a accordé 5000 kunas à la Ligue contre le cancer, 3000 kunas à l’Association diabétique de Brod, 3000 kunas à l’Association croate « Leucémie et lymphomes », alors qu’elle s’est montrée bien plus libérale envers deux associations religieuses : (1) la Cellule de consultation pour les victimes de violence familiale de Caritas auprès de l’Archevêché de Đakovo-Osijek et (2) le Centre pour l’hagiothérapie « Slavonski Brod ». A la première il a été attribué 15.000 kunas et à la seconde 17.000 kunas, soit plus qu’à la majorité des autres associations. (Lien en croate).
Dans un pays où sur la chaîne de télévision nationale on vante les techniques et les préparations de la pseudo-médecine dans l’émission « Alternativa » tandis que l’émission « Au frontière de la science » est classée comme programme scientifique cela ne devrait pas paraître si farfelu pour autant que le maire de Slavonski brod ne soit lui-même médecin (docteur en médecine).
Mais en quoi au juste le docteur Duspara place-t-il sa foi ? L’hagiothérapie est une pratique authentiquement moyenâgeuse où l’on recourt pour la guérison à diverses reliques, rituels, prières, pèlerinages, etc.. Cette technique a été introduite en 1990 à Zagreb par le prêtre Tomislav Ivančić, s’inspirant de la Lettre apostolique de Jean-Paul II – Salvifici doloris.
Source : david-udruga.hr, le 5 avril 2012.
Zoster
Groupe de reggae rock bosniaque, venu de Mostar. Le premier concert de Zoster à Sarajevo a eu lieu au « Coloseum Club » le 03/09/2005
Zoster s’est formé en 2000, à Mostar, à l’initiative de Mario Knevovic et de Drazan Planinic. Un an plus tard, ils sont rejoints par le batteur Drazan Rebac et par le chanteur Marijana Pejic. Après avoir adopté de nombreux noms, c’est la découverte d’une maladie attrapée par Mario, le zoster, sorte d’herpès résultant d’une déficience du système immunitaire, qui donne son nom définitif au groupe.
En effet, les musiciens de Zoster se présentent comme une maladie résultant de « la déficience du système immunitaire de la société bosniaque ». De cette manière, ils entendent faire passer un message de paix, de tolérance, d’affirmation, d’éducation.
L’idée de jouer du reggae s’est imposée d’elle-même. Selon le groupe, ce style est approprié au regard du message qu’il défend, mais aussi de l’histoire turbulente de leur pays où l’agressivité est toujours excessive même quand il s’agit de musique.
En août 2005, suite à un voyage de reconnaissance en Bosnie Herzégovine, l’association Mostar Style s’est associé à Zoster pour un premier échange France-Bosnie.
Commentaires