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Les Serbes et les Ukrainiens songent à fabriquer ensemble un hélicoptère

Belgrade : Les efforts conjoints pour produire un hélicoptère ont été l’un des thèmes abordés lors de la récente rencontre entre les ministres de la défense serbe et ukrainien, Dragan Šutanovac et Dmytro Salamatin.

Comme l’a expliqué pour le journal Blic une source proche du ministère serbe de la Défense, les deux parties ont intérêt à se lancer dans un tel projet.

La Serbie afin que son armée se dote de nouveaux hélicoptères tout en continuant de développer son industrie militaire. Rien que pour l’année dernière celle-ci a exporté des armes et de l’équipement militaire pour une valeur d’environ 250 millions de dollars.

De son côté, l’Ukraine occupe la 11^ème place sur la liste internationale des exportateurs d’armes, avec des exportations annuelles s’élevant à un milliard de dollars.

L’idée consiste à travailler sur le projet d’un hélicoptère de transport moyen. L’Armée de l’air serbe nécessite des appareils de ce type censés remplacer les actuels hélicoptères de type Mi-8 et Mi-17.

Il est question d’hélicoptères de transport moyen, l’Armée de l’air serbe disposant actuellement de cinq de ces appareils. Sur les 93 hélicoptères de type Mi-8 qui ont été importés de l’URSS entre 1968 et 1981, seuls trois sont restés en service et ils figurent sur la liste prioritaire de remise en état.

Sur un autre plan, le récent projet d’aéronef sans pilote « pegaz » a suscité d’excellents commentaires parmi les cercles militaires européens.

Le premier drone serbe, conçu à l’Institut technique militaire et fabriqué à l’Institut d’aéronautique « Moma Stanojlović », enregistre tout mouvement, le moindre changement de température, reconnaît les objets, le corps humain et les petits animaux. Il peut être empaqueté dans un sac à dos militaire.

Conférence de l’Organisation municipale de la Ligue des communistes de Bosnie-Herzégovine / Gradiška

Lundi, le 26 mars 2012, s’est tenue la Conférence de l’organisation municipale SK BiH / Gradiška. Ont assisté à la conférence le Vice-président de la Ligue des communistes de Bosnie-Herzégovine  (le camarade Ante Marić), le Secrétaire général (le camarade Duško Malešević), ainsi que Mehmed Mujinović, vice-président de l’Association « J.B. TITO » Banja Luka – section Gradiška, en tant qu’invité. Outre l’accueil de nouveaux membres, il a été procédé à l’élection du Comité municipal, le camarade Tihomir Dejanović ayant été élu président de l’organisation. Les débats se sont focalisés sur les prochaines élections locales.

L’assistance a reconnu que la tentative de reporter les élections locales à l’année 2014 procède de la crainte des partis au pouvoir confrontés à l’énorme insatisfaction des citoyens étant donné que des changements survenus lors des élections municipales ouvriraient un processus de changement au Parlement. « Lier les élections à tous les niveaux créerait la confusion parmi les électeurs parce que des milliers de candidats se retrouveraient sur les listes et que davantage de citoyens recourraient à l’abstention, ce qui augmenterait les chances pour les « grands » partis de diriger la majorité des citoyens grâce à  un nombre encore moindre d’électeurs soudoyés et bernés », a déclaré le Secrétaire général Duško Malešević.

Le camarade Dejan Janković, étudiant en histoire, a déclaré que les jeunes sont mécontents et n’ont pas de perspectives dans cette ville. Selon lui, des changements radicaux s’imposent. « Beaucoup de gens de mon âge s’informent sur le Parti [communiste], ils demandent à y adhérer, ils voient que la seule issue pour un changement passe par le socialisme. Nous sommes lancés et il n’est personne qui puisse nous arrêter ! »  La conférence a duré plus de deux heures, le programme d’action et le plan financier ont été adoptés au milieu de discussions constructives tenues par les parties présentes.

Source : skbih.org

Le gouvernement croate propose une nouvelle loi sur la procréation médicale assistée

Sur la table ce n’est encore qu’un brouillon, toutefois la nouvelle loi que propose le ministre croate de la santé Ranko Ostojić suscite déjà des réactions. Pour la première fois des femmes sans partenaire pourraient bénéficier de la procréation médicale assistée.

« Mon opinion est que ce sont là toutes des femmes, mais ces débats publics en vue d’un consensus ont pour position de ne pas imposer ses positions à autrui. C’est la posture normale, gay is ok », a déclaré le ministre Rajko Ostojić.

En d’autres mots, le ministre pense que la procréation médicale assistée pourrait aussi bénéficier aux femmes qui ne sont pas stériles, donc aussi aux lesbiennes. Ce n’est pas encore chose faite puisque la loi est encore ouvertement débattue. Même si avant les élections il avait été promis dans le Plan 21 que les femmes non mariées pourraient bénéficier de la procréation médicale assistée, il a fallu que la coalition aplanisse les différends avec le HNS pour qu’elle redevienne unanime en la matière.

« Les positions se sont rejointes et la position commune est que la femme a droit à la procréation quel que soit son statut matrimonial ou de couple », a déclaré Vesna Pusić, la ministre des Affaires étrangères.

Les réactions n’ont toutefois pas attendu. L’Eglise n’a pour l’instant pas réagi, mais l’association « Moi aussi je suis un embryon » n’est pas satisfaite par la nouvelle loi. Peut-être est-il temps pour un référendum, disent-ils.

« La Slovénie a montré que par référendum on peut annuler les folles initiatives que la politique assène. Une telle solution ramène l’enfant à une chose à laquelle quelqu’un a droit et elle supprime le droit de l’enfant d’avoir un père », a déclaré Krešimir Miletić, membre de l’initiative « Moi aussi je suis un embryon ».

Outre la possibilité que les femmes non mariées puissent bénéficier de la procréation, la grosse nouveauté par rapport à la loi contraignante en vigueur est de revenir sur la congélation d’embryon qu’elle interdit. Actuellement on ne peut féconder que trois ovules, alors que le nouveau projet porte le nombre à douze.

Le biologiste Alfred Kniewald, qui s’occupe de fécondation depuis trente ans, considère que certaines choses méritent d’être améliorées. « La nouvelle loi est meilleure car elle nous permet de féconder plus d’ovules, malheureusement il est prévu qu’il ne peut en avoir que douze ».

C’est également ce qui chagrine l’association Roda. La nouvelle loi ne les satisfait pas parce qu’on y réduit le nombre de procédures gratuites, parce que la donation n’est pas anonyme et que le sort des embryons congelés reste incertain.

Des changements sont encore envisageables déclare le ministre, qui affirme qu’il s’agit de la meilleure loi en Europe.

Source : rtl.hr, le 28 mars 2012.

Croatie : L’UE va supprimer les droits de douane sur les tubes provenant de Sisak

La Commission européenne prévoit de lever les droits de douanes sur les exportations vers l’UE de tubes sans soudure produits dans l’aciérie de Sisak avant même que la Croatie n’adhère pleinement au milieu de l’année 2013. La Commission est également prête à revoir les accords de libre-échange avec la Bosnie-Herzégovine, la Serbie et d’autres pays voisins de la Croatie afin d’y faire figurer les intérêts à l’exportation de la Croatie. C’est ce qu’a déclaré à Bruxelles le vice-Premier ministre croate Neven Mimica à l’issue d’une rencontre avec le Commissaire européen au commerce Karel De Gucht.

Plus la République de Croatie se rapproche de l’adhésion à l’UE et plus il existe de sujets sur lesquels nous souhaitons discuter comme si nous étions déjà membre, a déclaré Neven Mimica pour expliquer sa venue à Bruxelles. Tous les sujets que nous avons abordés aujourd’hui à la Commission européenne concernent à vrai dire la défense des intérêts économiques croates. La suppression des droits de douane que l’UE impose pour les tubes sans soudure des aciéries en dehors de l’UE, et donc de Sisak, est capitale pour la poursuite des opérations de l’Aciérie de Sisak. Le propriétaire actuel, l’américain CMC, tente de céder l’aciérie mais il rencontre peu d’écho notamment parce que le marché européen est pratiquement fermé pour les produits de Sisak à cause des droits de douane existant.

Le Commissaire De Gucht m’a dit sa conviction que la Commission comprend qu’ont changées les raisons qui ont présidé à l’introduction des droits de douanes dits antidumping. De même la Commission comprend que la Croatie est aux portes de l’UE. C’est pourquoi la Commission propose aux pays membres de supprimer cette taxe, a déclaré Mimica. La protection des intérêts exportateurs croates en Serbie et en Bosnie-Herzégovine, lorsque nous serons entrés dans l’UE, est une question particulièrement importante pour l’industrie agro-alimentaire. L’organisation commerciale CEFTA autorise actuellement les échanges exempts de douanes entre la Croatie et ses voisins à l’Est et au Sud, toutefois la Croatie sort automatiquement du CEFTA par le fait de rejoindre l’UE . Cela pourrait rendre moins concurrentiels les produits croates sur les marchés de la Serbie et de la Bosnie-Herzégovine, à la fois gros et importants.

Le Commissaire au commerce nous a pratiquement annoncé que la procédure avec les pays du CEFTA sera engagée ces jours-ci ; les discussions porteront sur une annexe aux accords de libre-échange conclus avec ces pays ; les intérêts croates à l’exportation devraient y figurer, a déclaré Mimica.

Source : vecernji.hr, le 27 mars 2012.