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Balkanikum

posté le 27-03-2012 à 21:05:13


Bosnie : Un concert devant 11.541 chaises vides pour les victimes du siège de Sarajevo

 

 

La ville de Sarajevo organisera le 6 avril, lors du 20e anniversaire du début de la guerre en Bosnie (1992-95), un concert devant 11.541 chaises vides, du nombre de citoyens tués durant son siège par les forces serbes, ont annoncé mardi les organisateurs.

 

Ainsi, 11.541 chaises rouges seront posées en 825 rangées sur l'avenue du maréchal Tito, principale artère du centre-ville, sur quelque 800 mètres de long, a expliqué le metteur en scène du spectacle, Haris Pasovic, lors d'une conférence de presse. "Ces chaises seront vacantes pendant le concert, parce que ces gens-là ont été empêchés de venir par une balle", a déclaré M. Pasovic. Les habitants de Sarajevo ont été invités à cesser toute activité le 6 avril pendant une heure, à partir de 12h00 GMT, et à occuper les trottoirs à côté des rangées de chaises pour assister au concert. Sur les vitrines des boutiques le long du boulevard, les spectateurs pourront voir une grande exposition d'affiches des événements culturels qui ont eu lieu pendant le siège. Le maire de Sarajevo Alija Behmen a expliqué que le nom du spectacle, "La ligne rouge", représentait "une ligne de sang qui avait coulé dans les rues de Sarajevo de 1992 à 1995". "Notre devoir est de commémorer la disparition de nos citoyens, mais nous faisons ça aussi pour les futures générations, pour que cela ne se reproduise plus jamais au coeur de l'Europe", a dit M. Behmen.

 

 

Source : levif.be, le 27 mars 2012.

 

 

 

 

 

 


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posté le 27-03-2012 à 17:45:41

En vrac :

 

I. L'action rouge de Croatie soutient Jock Palfreeman

 

 

 
 
 
 
II. L'antifest 2012 aura lieu du 18 au 20 mai. 
 
Ce festival de gauche qui a lieu à Sarajevo comportera un volet musical et un autre composé de conférences et tables rondes réunissant des intervenants locaux et étrangers. Les thèmes abordés seront les problèmes socio-économiques dans le monde et en Bosnie-Herzégovine. 
 
La première édition de l'Antifest remonte à juin 2010.
 
 
 
 
 
 
III. La 8ème édition de la Foire du livre anarchiste de Zagreb aura lieu du 30 mars au 1er avril 2012. 
 
 

 

 


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posté le 26-03-2012 à 16:28:50


La vie sous le post-communisme

 

 

Par Slavenka Drakulić

 


Premier jour de printemps. Coincée à l’arrêt de tram dans la rue Draškovićeva j’attends le n° 14 qui, bien entendu, ne montre pas le bout de son nez. Est-il besoin de dire que ce qui est affiché à l’écran est loin de la réalité et que quand s’affiche le 14 c’est le 11 qui arrive. Le retard a toutefois ses avantages. Il nous offre tout le temps pour mieux regarder autour de nous. En général nous ne voyons pas notre ville parce que nous ne la regardons pas. Et si nous ne la regardons pas c’est parce que nous sommes tellement habitués à sa frimousse que nous parcourons les rues plongés dans nos pensées, comme des automates.

 

Et pendant que je suis plantée à attendre, je ressens la tristesse qui m’enhavit. Autour de moi le sol est jonché de mégots. Vienne où j’ai fait un saut il y a quelques jours me revient en tête. Mon amie est fumeuse. Il est clair qu’avant d’entrer dans un magasin la cigarrette doit être jetée, mais où ça ? Parce qu’à Vienne l’amende pour se débarrasser d’un mégot s’élève à près de 300 kunas. Alors elle se dirige vers la première poubelle partiellement aménagée pour écraser les cigarettes... Nos autorités municipales gagneraient un pactole si elles sanctionaient les insouciants qui salissent la ville, me dis-je. Mais alors il faudrait aussi sanctionner ceux qui crachent leur chewing-gum. Pourquoi pas ? C’est qu’à force d’être barbouillé de pâte à chiquer le trottoir semble envahi par la petite vérole. Un ami me dit qu’il existe une machine pour nettoyer tout cela. Si elle existe et si Zagreb en possède une, alors la rue Draškovićeva n’en laisse rien transparaître. Et lorsque mon regard quitte le trottoir, je vois les crasseuses façades grises des bâtiments. A hauteur de rue, ces façades sont « garnies » de graffitis. Non je ne tiens pas à ce qu’on me dise que c’est de l’art. Ni Van Gogh ni Murtić ne maculaient les frontispices à l’aide d’un spray que des diluants auront le plus grand mal à effacer. C’est ce qui s’appelle volontairement salir toute surface propre et je n’entrerai pas dans la question de savoir pourquoi les gamins s’expriment « avec créativité » de cette façon et non pas d’une autre. A cela s’ajoute pour comble d’abandon les magasins fermés, c’est-à-dire les locaux jadis magasins mais qui maintenant offrent leurs vacuité close, simple devanture malpropre engluée d’affiches et torchée de sprays.

 

Tout cela trahit non seulement la pauvreté mais aussi une sorte d’insouciance, d’indifférence. La rue Draškovićeva est située dans le centre de Zagreb, tout comme les rues Martićeva, Jurišićeva, Vlaška (rajoutez celles qu’il vous plaira !). Toutes ont la même allure : abandonnées et délibérément souillées. Qui ne céderait à la tristesse ? A une centaine de mètre de la place du Ban Jelačić et de celle des Fleurs il y a des scènes dignes d’un ghetto. Même quand les services de la Ville refont une beauté à la rue Martić, les rues continuent de trahir la même négligence, regardez seulement l’immeuble qui abrite l’ancienne bourse du travail. D’où vient la négligence ? Pourquoi l’indifférence ? Qui ne tient à la ville dans laquelle il vit ? Cet espace public commun que nous utilisons tous et auquel nous devrions tous prendre soin. Pourquoi ne pas alors jeter les mégots sur le sol de son chez soi ? Et « garnir » de graffitis artistiques les murs de sa chambre ? Ca ne vient pas à l’esprit. Je regarde un gamin qui balance son mégot en montant dans le tram et je pense à la colère noire qui s’emparerait de son père. A moins que non, à moins que cela ne fasse partie du marché.  

 

Je prends souvent le chemin d’autres villes, que ce soit Rome, Berlin, Stockholm, Vienne, Prague, Bruxelles... et je dois dire que nulle part à cent mètre de la place principale je n'ai vu de façades et de trottoirs aussi ravagés, d’espaces publics aussi… Non seulement dans la riche Stockholm ou encore à Vienne mais aussi à Prague – surtout dans la magnifique Prague, parée et touristique,  ainsi que dans la roumaine Sibiu. Vous allez objecter : « mais ce sont là des villes et pays fortunés ». A Zagreb est-ce que cela s’explique par un "indigent" budget municipal (ou mal réparti), ou bien par l’incurie des pouvoirs municipaux ?

 

Pendant la journée j’entends geindre la balançoire pour enfants dans le parc avoisinant, un bruit qui nous tape à tous sur les nerfs sans pour autant que personne ne fasse mine d’aller graisser la balançoire. Dans l’attente que les « responsables » s’en chargent puisqu'on dirait que la balançoire appartient à quiconque. Dans l’attente que l’enfant qui s’en contrefiche ne descende de cette satanée balançoire, le parent se dit qu’il ne faut pas compter sur lui pour être l’idiot de service. Récemment dans l’immeuble nous avons formé un pot commun pour repeindre l’entrée, tout aussi crado et délabrée que la façade. Du moins une couche de peinture ne coûte-t-elle pas cher, or la dernière date d’avant la guerre… Inutile de vous dire que tout le monde n’a pas pris part à cette action.

 

A chaque fois cela me surprend de voir que dès qu’il s’agit d’une action commune les habitants ne comprennent pas qu’en ayant acheté un appartement ils sont aussi devenus propriétaire d’une partie de la cage d’escalier, de l’entrée, du toit… et de tout ce qui fait un espace commun. Nous vivons à l’époque de l’après-communisme. Chacun n’a d’autre souci que son propre avoir, pour le reste ce n’est pas son affaire. Il n’y a donc aucun sens collégial, ni de culture de la communauté. Dans ces circonstances pas la peine de se soucier de l’équipement commun. Et a fortiori de l’équipement public, celui qui n’appartient à personne.

 

A qui l’entrée ? A qui la cage d’escalier ? A qui la balançoire ? A qui l’arrêt de tram ? A qui la façade est-elle ? A moi certainement pas, ni à toi non plus. Mais elle est à nous ! Tant que nous ne le comprenons pas, tant que le Croate primera sur le citoyen, cette ville qu’on dirait mal aimée ne peut se faire aucune illusion. Zagreb est belle, ni trop grande ni trop petite, pile confortable, une ville qui pourrait être infiniment plus jolie si seulement ses citoyens voulaient bien l’aimer. Cela m’attriste de voir qu’il s’en faut tant.

 

 

Source : h-alter.org, le 26 mars 2012. 

 

 


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posté le 26-03-2012 à 12:05:49

La Croatie cesse formellement d'être un pays
 
 

 
 
 
 

Quand la Croatie diminue le budget de son armée, la Hongrie en pâtit

 

Le Ministère croate de la Défense a présenté le nouveau budget alloué à son armée. Approuvé par la majorité de ses membres, cette nouvelle stratégie qui dictera le futur de l'armée prévoit des réductions drastiques. Une victime collatérale, la Hongrie.

 

Le gouvernement croate continuera donc à faire des économies sur son armée qui ne compte déjà plus que 18.000 hommes. Ce nouveau budget est principalement motivé par la crise économique qui touche également assez durement ce petit état sur le seuil de l’Union européenne.

 

La Croatie est tout simplement économiquement incapable de moderniser et même d'entretenir son armée dans son état actuel. Cette mesure s'inscrit également dans une politique d'apaisement, selon Ante Kotromanovic, car la Croatie n'a pas à craindre d'agressions et bénéficie de toute façon de la protection de l'OTAN.

 

En revanche les opposants à ce nouveau budget pensent qu'une armée réduite à son plus strict minimum ne serait même pas capable de défendre le pays jusqu'à l'arrivée des troupes alliées. Ante Kotromanovic, le Ministre de la Défense se dit confiant et a déclaré que les vétérans ne doivent pas s’inquiéter car cette nouvelle stratégie est en parfaite harmonie avec les attentes de l'OTAN.

 

Certains secteurs comme la marine vont totalement disparaître. L'armée de l'air sera également fortement réduite ce qui est une très mauvaise nouvelle pour la Hongrie. En effet, la Croatie prévoyait de remplacer ses avions de combat MIG-21 hors d'âge par des MIG-29. La Hongrie qui possède plusieurs de ces appareils espérait pouvoir les lui revendre…

 

Source : hu-lala.org, le 26 mars 2012.

 
 


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posté le 25-03-2012 à 16:51:30


Les restes dépecés de Milan Jurišić découverts dans le fleuve Manzanares à Madrid

 

 

Les parties du corps ont été retrouvées sur base des informations contenues dans une lettre trouvée dans l’appartement de Luka Bojović. Y figure des détails horribles sur ce meurtre qui a choqué l’Espagne, rapporte le site Press.

 

Dans la lettre écrite en serbe il apparaît que les membres du gang de Zemun après avoir assassiné leur collègue Milan Jurišić ont mangé sa prostate et son pénis. Jurišić a été assassiné et dépecé par Sretko Kalinić, tel que celui-ci l’avait [auparavant] avoué aux inspecteurs croates après avoir été arrêté.

 

Il est dit dans la lettre que Jurišić a été tué après qu'eut éclaté une dispute avec Luka Bojović à propos d’une personne de sexe féminin. Tué d’un coup de marteau à la tête, il a ensuite été démembré avec une scie à bois. Ensuite certaines parties du corps ont été ingérées.

 

La lettre indique que d’abord ont été mangés le pénis et la prostate „parce que c’est ce qui se mange en premier“. Comme il est dit, Kalinić a bénéficié de l’aide de Miloš Simović pour accomplir le meurtre. Après avoir démembré le corps, certaines parties ont été passées dans un hachoir à viande qui a calé et s’est détraqué à cause d’une balle déjà logée dans le corps de Jurišić.  

 

Toutefois les tueurs n’ont pas mangé le repas qu’ils avaient préparé mais ont invité à manger [le mafieux] Vlada Budala, qui s’est régalé d’un goulasch sans savoir qu’il mangeait un ancien ami. Les médias espagnols indiquent que les restes du corps hachés ont été empaquetés dans des sacs noirs, mélangés avec de l’engrais et jetés dans le fleuve. « Tout l’appartement était maculé de sang et de graisse, il leur a fallu cinq jours pour bien le récurer », selon les médias.

 

 

Source : dnevnik.hr, le 23 mars 2012.

 

 

 

 

 

 Sretko Kalinić et Miloš Simović

 

 

 

Luka Bojović

 

 

 

 


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