Belgrade - Les parlementaires serbes ont approuvé lundi un texte législatif sur la restitution des biens immobiliers confisqués par les autorités communistes après la Deuxième Guerre mondiale. Il s'agit d'une mesure clef dans le cadre des efforts déployés par Belgrade pour espérer intégrer un jour les rangs de l'Union européenne.
La réforme a cependant suscité les critiques, plusieurs héritiers faisant valoir que la loi ne réparera en rien l'injustice faite à leur famille.
Le texte a été adopté par 117 voix contre 23, sur 154 parlementaires présents. Il s'inscrit dans le cadre d'une série de réformes sur la propriété dans le pays des Balkans, condition que la Serbie doit remplir pour officiellement devenir candidate à l'adhésion à l'UE cette année.
La loi prévoit la restitution de biens immobiliers ou de terres quand c'est possible ou une indemnité en obligations d'État allant jusqu'à 500 000 euros dans les cinq à 15 prochaines années, sur un fonds de deux milliards d'euros.
Pour George Ilic, artiste de 51 ans qui figure parmi les milliers de personnes attendant depuis plusieurs décennies de récupérer les biens familiaux confisqués, le texte législatif est loin d'être suffisant. «Cette loi est une double insulte, d'un cynisme total», déplore-t-il.
Plusieurs familles concernées ont accusé l'État d'essayer de dissumuler de nombreux méfaits et marchés illégaux lors du processus de privatisation en Serbie au cours des 20 dernières années.
On ignore dans l'immédiat combien de terres ou quels biens immobiliers dans la capitale ou d'autres villes seront restitués une fois le processus bouclé. Les propriétaires ou leurs héritiers — au nombre de 150.000, selon les estimations — sont invités à se faire connaître pour récupérer leurs biens ou obtenir un dédommagement, au plus tard, d'ici 2014.
Source : 985.fm.ca, le 26 septembre 2011.
Ministre palestinien : J. Kosor nous à promis de voter pour l'indépendance
Alors que le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a déposé la demande de reconnaissance de l'Etat palestinien et de son adhésion à l'ONU, il n'en est pas moins conscient que sa demande n'a presque aucune chance d'aboutir étant donné que les Etats-Unis, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, ont annoncé qu'ils opposeraient leur veto à toute décision positive concernant la reconnaissance de la Palestine.
Dans un entretien exclusif pour le Večernji list, le ministre palestinien du Travail et membre du Comité exécutif de l'OLP, Mahmed Majdalani, affirme sa conviction que le veto d'Obama menacera les intérêts américains au Proche-Orient et dit s'attendre à ce que la Croatie, en dépit des pressions, vote en faveur de la résolution. Il n'a pas caché sa déception devant la position du membre serbe de la Présidence collégiale de Bosnie-Herzégovine, Nebojša Radmanović, qui continue de s'opposer à ce que la Bosnie-Herzégovine accorde sa voix aux Palestiniens.
- La position des Etats-Unis ne nous a aucunement surpris puisque depuis que le président Mahmoud Abbas a enclenché l'initiative en faveur de la reconnaissance de l'Etat palestinien, Barack Obama n'a eu de cesse d'exercer des pressions sur nous, a déclaré le ministre Majdalani.
- Les Etats-Unis exercent des pressions sur tous les membes de l'ONU, en particulier sur les membres non permanents, pour qu'ils votent contre la résolution de manière à éviter le veto. Une fois encore les Américains ont montré qu'ils ne défendent que les intérêts israéliens. Une telle position va porter atteinte aux intérêts américains au Proche-Orient et servira de détonateur pour que les extrémistes et les terroristes s'en prennent aux intérêts américains au nom de la justice pour le peuple palestinien, ce que bien entendu nous réprouvons et ne souhaitons pas. Tout de suite avant son arrivée à New York, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a effectué un déplacement en Bosnie-Herzégovine. Nous avons demandé au ministre Majdalani si la délégation palestinienne est satisfaite de la visite en Bosnie-Herzégovine et pourquoi le président Mahmoud Abbas ne s'est-il pas rendu en Croatie.
- Le président palestinien Mahmoud Abbas avait organisé un déplacement en Bosnie-Herzégovine bien antérieurement et il s'avère que cette visite est arrivée au bon moment, car aujourd'hui la Bosnie-Herzégovine est un pays très important en tant que membre non permanent et il va de soi que sa voix en faveur d'un Etat palestinien est extrèmement importante. Hélas, la visite du président Mahmoud Abbas en Bosnie-Herzégovine et ses efforts en vue d'obtenir le feu vert de la Bosnie-Herzégovine en faveur de la reconnaissance de la Palestine n'ont pas abouti parce qu'un membre de la Présidence collégiale de la Bosnie-Herzégovine, le Serbe Nebojša Radmanović, s'oppose à la reconnaissance de l'Etat palestinien, alors que le Croate Željko Komšić et le Bosniaque Bakir Izetbegović y sont favorables. A travers nos amis nous allons essayer de persuader le président serbe Boris Tadić pour qu'il tente de faire changer d'avis le membre de la Présidence Radmanović, pour ainsi obtenir une voix fort importante, déclare Majdalani.
- S'agissant de la Croatie, nous nous attendons bien évidemment à obtenir sa voix puisque nous avons reçu les promesses de la Premier ministre Jadranka Kosor lors de sa visite à l'Autorité palestinienne. De même, nous sommes fort satisfaits du discours du président Ivo Josipović, ce que nous attendions au demeurant d'un ami du peuple palestinien. La Croatie et la Palestine sont liées par une longue amitié. Jamais nous n'oublierons Josip Broz Tito, qui était un Croate, et ce qu'il a fait en faveur de la révolution et du peuple palestiniens, a déclaré Majdalani.*
Source : vecernji.hr, le 26 septembre 2011.
* Josip Broz Tito n'étant pas très populaire en Croatie on voit que Mahmed Majdalani ne maîtrise pas tout à fait son sujet sur ce point.
Đelić : L'argent déposé dans les banques grecques est sûr
Washington : Le Vice-Premier ministre serbe Božidar Đelić a déclaré que la Serbie peut tirer 200 millions de dollars sur le prêt qui vient d'être négocié avec la Banque mondiale.
Il a affirmé qu'un accord avait été conclu avec la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI).
"Le plus important pour la Serbie est qu'il a été convenu avec la Banque mondiale et le Fonds monétaire international que nous pouvons tirer 200 millions de dollars, ce qui est la première tranche du prêt consenti", a déclaré Đelić.
Đelić a précisé que la moitié de cette somme serait utilisée pour soutenir le budget tandis que l'autre moitié serait consacrée au système énergétique, au financement de la sécurité routière et à la santé.
"S'agissant du FMI, toutes les mesures ont été prises pour que le Fonds autorise jeudi le 'programme de sécurité' d'une valeur d'un milliard d'euros", a-t-il ajouté.
Il a déclaré que le thème principal de la session de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international avait été la crise économique dans le monde et la zone euro qui, comme il l'a souligné, a atteint des proportions incroyables et est la pire des trente dernières années.
Interrogé sur la menace qui pèse sur les banques grecques opérant en Serbie, au regard des bruits qui courent sur un éventuel défaut de paiement de la Grèce, il a déclaré que ce problème n'existe pas étant donné que ces banques opèrent selon les lois de la Serbie, raison pour laquelle les citoyens n'ont absolument aucun souci à se faire.
Source : b92.net, le 25 septembre 2011.
Il y deux jours la police espagnole a pris d'assaut et vidé Kukutza, le célèbre squatt situé dans la ville basque de Bilbao. Depuis des années ce grand squatt offrait la possibilité à la communauté locale de développer des activités sportives, culturelles et autres, en y joignant le gîte et le couvert gratuits.
Kukutza démontre à merveille qu'en s'auto-organisant le peuple peut offrir à la communauté locale ce que le système n'a pas été en mesure de faire. A ce défi l'Etat espagnol qui est au service du capital a répondu par une attaque brutale dirigée contre la communauté. Les antifascistes de Zagreb et de Split se sont joints à l'action globale de solidarité envers Kukutza.
Source : mladi-antifasisti.hr, le 23 septembre 2011.
Commentaires