Chuuuut... Schwarzenberg fait la sieste
Après l'intervention remarquée de l'ambassadeur russe Alexandre Konouzine, le Forum de Belgrade sur la sécurité a encore été témoin d'une bizarrerie. En effet, le ministre tchèque des Affaires étrangères, Karel Schwarzenberg, en a profité pour piquer un roupillon dans son fauteuil, le visage tourné vers la salle remplie d'experts en tout genre et de caméramans. De leur côté les Tchèques n'ont pas été surpris par l'assoupissement de leur ministre puisqu'il a l'habitude de dire : "Quand ils racontent des stupidités, je m'endors".
Source : e-novine.com
Zagreb — Des pressions "politiques et policières" visant des journalistes ayant révélé ces derniers jours des faits présumés de corruption au sein du parti au pouvoir en Croatie ont été dénoncées vendredi par l'organisation SEEMO, un organisme de défense des médias en Europe du sud-est.
"L'Organisation pour les médias en Europe du sud-est (SEEMO) (...) condamne des pressions politiques et policières visant des journalistes ayant révélé le présumé financement illégal du parti au pouvoir (l'Union démocratique croate, HDZ)", lit-on dans un communiqué.
L'organisation dont le siège est à Vienne précise qu'un journaliste de Vecernji List, l'un des principaux quotidiens croates, Josip Bohutinski, a été convoqué "pour témoigner" jeudi par le Bureau national croate de lutte contre la corruption et le crime organisé (Uskok).
"La police s'attendait à ce que le journaliste révèle ses sources, mais elle n'a pas exercé de pressions sur lui. S'appuyant sur la loi sur les médias, Bohutinski n'a pas coopéré", selon la SEEMO.
"De telles campagnes sont conçues pour répandre la peur", a dénoncé Oliver Vujovic, le secrétaire général de la SEEMO. Et d'ajouter : "J'appelle la Première ministre croate (Jadranka Kosor) et l'agence Uskok à cesser d'utiliser des méthodes antidémocratiques pour faire taire les médias. Sachant que la Croatie s'apprête à rejoindre l'Union européenne, ce genre de méthodes est d'autant plus surprenante".
Des médias croates ont publié ces derniers jours une série d'articles mettant en cause la corruption au sein du HDZ (conservateurs), et notamment l'existence présumée des "caisses noires" qui auraient servi à financer des campagnes électorales de la formation aux législatives de 2003 et de 2007 et à la présidentielle de 2005.
Plusieurs millions d'euros de fonds publics ont ainsi été détournés, d'après la presse locale.
L'ancien Premier ministre et dirigeant du HDZ, Ivo Sanader, qui avait démissionné en 2009, est actuellement détenu et visé par plusieurs enquêtes pour corruption.
Le bureau de lutte contre la corruption a affirmé vendredi que des journalistes n'étaient pas convoqués en tant que suspects, mais en leur qualité de témoins, dans le cadre d'une enquête sur la "fuite" des informations.
Mme Kosor avait dénoncé mardi une "action orchestrée" des médias contre son parti, à deux mois et demi des législatives, prévues pour début décembre.
Elle a dit que son gouvernement ferait "des efforts pour apprendre (...) qui révèle éventuellement des témoignages (d'enquêtes)".
Mme Kosor avait été candidate du HDZ à la présidentielle de 2005.
Elle a affirmé "ne jamais avoir tiré aucun profit" illicite dans le cadre de ses fonctions et a relancé un appel à la lutte "plus déterminée" contre la corruption, qui est l'une des principales conditions posées par Bruxelles à l'adhésion de la Croatie à l'UE, attendue en juillet 2013.
Source : AFP, le 16 septembre 2011.
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Le communiqué du SEEMO
SEEMO Condemns Political, Police Pressure on Investigative Journalists in Croatia
Vienna, 16 September 2011
The Vienna-based South East Europe Media Organisation (SEEMO), an affiliate of the International Press Institute, condemns political and police pressure on investigative journalists who have revealed alleged illegal financing of the governing political party.
On Sunday 11 September 2011, Zagreb-based daily Vecernji List carried a story on illegal party finances and electoral campaigns. On 15 September 2011, the Bureau for Combating Corruption and Organized Crime (USKOK) summoned one of the authors, Josip Bohutinski, to testify. The police expected the journalist to reveal his sources but they did not pressure him to do so. Citing media law, Bohutinski did not cooperate.
Croatia’s Prime Minister Jadranka Kosor, and a member of the governing party, announced that that whistleblowers had to be found and that a thorough investigation would be carried out.
“I strongly condemn this political and police pressure on journalists,” said Oliver Vujovic, SEEMO Secretary General. “Journalists do not have to reveal their sources and such campaigns are designed to spread fear. I call on Croatia’s Prime Minister Jadranka Kosor and the state agency USKOK to stop using undemocratic methods to silence the media. Considering that Croatia is about to join the EU, this type of method is even more surprising.”
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