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JAT Airways cherche investisseurs

La compagnie nationale de Serbie Jat Airways, en proie à de lourdes pertes (16,5 millions d’euros en 2010), cherche un investisseur pour rentrer dans le capital de la compagnie. L’Etat serbe souhaite boucler ce projet d’ici 2012.

L’Etat de Serbie trouvera-t-il cette fois un investisseur pour sa compagnie nationale aérienne, anciennement appelée JAT Yugoslav Airlines et fondée en 1927 ? Elle avait déjà échoué dans une précédente tentative de vendre 51 % de la compagnie pour 51 millions d’euros en 2008. Et les ardeurs d’autres compagnies aériennes sont peut-être déjà refroidies par ses précédents refus. Car en avril dernier, l’Etat avait carrément refusé la proposition de rachat de Turkish Airlines sous prétexte que cette dernière voulait dans un même temps acquérir l’aéroport de Belgrade, une affaire rentable à l’inverse de JAT Airways. En 2007, la compagnie aérienne islandaise Icelandair ainsi que l’indienne Air India s’était portées acquéreurs, sans qu’aucun accord n’ait été trouvé. La Russe Aeroflot avait aussi un moment été pressenti.

JAT Airways est une compagnie déficitaire depuis les années 1990 mais se heurte aujourd’hui à la concurrence renforcée de nombreuses compagnies comme Air Montenegro,  Wizz Air sur Londres, Rome ou Stockholm, Turkish sur Istanbul, Croatia Airlines sur Dubrovnik,… ou encore les Adria Airways, AirBaltic, Malev, TAROM.. qui relient désormais l’aéroport de Belgrade.

En revanche, elle n’aura plus de concurrence sur Copenhague-Belgrade à partir du 29 août prochain, Cimber Sterling la compagnie danoise ayant décidé de se retirer en raison d’un intérêt moindre de ses passagers pour la capitale serbe.

JAT Airways a récemment emprunté 100 millions d’euros à l’Etat serbe pour renouveler sa flotte composée de 10 Boeing 737-300 et quatre ATR72-200. Elle dessert 32 destinations.

Source : air-journal.fr, le 3 août 2011.

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Tension entre le Vatican et Zagreb au sujet d'un contentieux immobilier 

La vente d'entreprises publiques pourrait débuter dés l'année prochaine, quelle que soit l'option qui occupera le pouvoir, puisque les deux principaux partis en Croatie s'accordent sur une relance de la privatisation, écrit le journal Novi list.

En effet, dans son document où il énonce les orientations de la politique économique et fiscale pour les trois prochaines années, le Gouvernement a annoncé qu'au lieu d'un endettement croissant il cherchera à combler le déficit budgétaire moyennant la vente d'actifs, c'est-à-dire d'actions, de participations et de biens immobiliers, cela afin de réduire son besoin de financement.

Ce n'est pas ainsi que l'Etat réduira son déficit, en revanche il peut ralentir ou pallier l'accroissement de la dette publique selon le succès que connaîtra la vente d'actifs. La privatisation pourrait concerner toutes les entreprises et participations, par exemple Croatia osiguranje, la Banque postale croate (HPB), Podravka ou Končar, qui ne sont pas en position de monopole sur le marché croate, écrit le journal.

Dans son document le Gouvernement ne spécifie pas ce qu'il compte vendre s'il obtient un nouveau mandat. Le journal n'a pas reçu de réponse à cette question, pas même auprès du ministère des Finances, mais d'après ce quotidien il ressort clairement que tout est susceptible d'être vendu hormis une quinzaine d'entreprises stratégiques.

Source : business.hr, le 2 août 2011.

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