Décès de Đuro Brodarac à l'hôpital d'Osijek où il avait été transféré suite à des problèmes respiratoires. Đuro Brodarac avait récemment été arrêté dans le cadre d'une enquête pour crimes de guerre commis contre des populations serbes durant le conflit des années 1990.
Le site jutarnji.hr offre une galerie de photos où on le voit en compagnie de plusieurs huiles de la gérontocroatie. Cela aide à comprendre pourquoi il a pu vivre aussi longtemps sans être inquiété. On prendra la peine d'observer que les photos trahissent honteusement divers aspects morphologiquement dégénérés, mais cela c'est une autre constante visuelle de la gérontocroatie finissante. Certains d'entre eux comme Jadranka Kosor exhibent des amulettes catholiques pour détourner l'attention de cet aspect bien trop ingrat à supporter.
En définitive les documents historiques nous apprennent, avec une grande économie de moyens, que la haine raciale que la gérontocroatie a longtemps porté en elle était surtout une manière de fuir sa propre dégénérescence physique et morale.
La famille Bilić s'apprête à porter plainte
"Aucun accord ne me rendra ma soeur", a déclaré Ana Bilić, invitée de l'émission "En gros plan" de la Télévision nationale croate (HTV). Les principaux sujets abordés concernaient la disparition d'Antonia Bilić ainsi que l'affaire Dragan Paravinja [le nom de son probable ravisseur].
Le ministre de la justice Dražen Bošnjaković a tenté d'expliquer l'affaire Paravinja sous l'angle des difficultés et des problèmes qui existent dans la collaboration entre les pays de la région, c'est-à-dire entre la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et la Serbie. Ana Bilić [soeur d'Antonia Bilić] lui a répondu que les accords ne lui rendront pas sa soeur. "Aucun papier signé ne rendra une seule vie. Aucun accord signé pas plus que la signature de tous les documents inexistants ne ramèneront ma soeur. Ces mots ne signifient rien pour moi", a répondu Ana Bilić au ministre Bošnjaković. Elle a ajouté que la signature d'un document inexistant vieux d'un an ne signifie rien pour elle et sa famille.
Ana Bilić a également déclaré qu'il faut de nouveau procéder à l'interrogatoire de Paravinja et cela légalement, au besoin [en recourant] à 12 heures d'interrogatoire.
Il ment très bien
"Le principal suspect sait très bien mentir et cela d'une façon très bonne et rusée", a souligné Ana Bilić tout en ajoutant qu'il faudrait réinterroger Paravinja afin d'arriver à un récit détaillé.
L'animatrice de l'émission Sanja Mikleušević Pavić lui ayant demandé si la famille Bilić entend déposer plainte contre l'Etat compte tenu des circonstances de l'affaire Paravinja, la soeur de la disparue a révélé qu'ils ont engagé un avocat.
"Nous verrons, mais je crois qu'il en sera ainsi", a déclaré Ana Bilić. Elle a précisé qu'ils ont rassemblé une vaste documentation liée à toutes les irrégularités concernant la disparition de sa soeur.
Source : index.hr, le 12 juillet 2011.
Stjepan Mesić a pris la défense du général Mladen Kruljac récemment arrêté et a révélé qu'à l'époque où il était président il avait proposé que chaque exercice militaire, lorsque certains travaux s'imposaient, soit d'intérêt social général.
"Lors d'une réuniion avec le chef d'état-major de l'Armée croate et le ministre de la Défense j'avais proposé que chaque exercice militaire, lorsque certains travaux s'imposaient, soit mis à profit afin que les résultats de ces travaux soient d'intérêt général. C'est-à-dire que si un pont doit être réalisé à des fins d'exercice militaire, qu'il soit réalisé en concertation avec la collectivité locale, afin qu'après cet exercice il reste à leur disposition et serve en ce sens aux citoyens. Ma proposition était motivée par le fait que la Croatie ne pouvait pas se permettre de jeter de l'argent de cette façon et que, par exemple, ce pont soit détruit une fois l'exercice fini", a déclaré l'ancien président Stjepan Mesić pour le portail politikaplus.
Mesić affirme que durant ses deux mandats présidentiels il n'a jamais ordonné à Kruljac de réaliser le moindre travail illicite.
Prié de commenter les écrits du journal Večernji list, d'après lesquels Kruljac aurait soi-disant déclaré aux enquêteurs qu'il allait tout dire sur les travaux qu'il lui aurait ordonné en tant que président, Mesić a menacé de porter plainte contre le journal. Il considère que le Večernji list le décrit constamment sous des couleurs négatives parce qu'il s'est opposé à la privatisation de ce journal.
Si la défense de Kruljac le convoque comme témoin, Mesić dit qu'il se présentera et qu'il exposera tout ce qu'il sait sur le général arrêté.
Source : danas.net.hr, le 11 juillet 2011.
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