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En Croatie...

 

...l'investissement direct étranger ne retrouvera pas son niveau d'avant-crise, en dépit des projets de privatisation, en raison d'un niveau de corruption très élevé.

 

Extrait de l'étude des risques pays concernant la Croatie par la Coface.

 

Qui dit pas d'investissement, dit aussi fort taux de chômage. 

 

 

 

 

Source : cafebabel.fr

 

 

 

 

 

 

Vanja Sviličić est une réalisatrice indépendante originaire de Zagreb. Elle a débuté sa carrière comme photographe artistique et a notamment exposé au CVAC Art Fair International Art Festival aux Etats-Unis. A son retour au pays, elle s'est inscrite à la Faculté de technologie et du design textile de l'Université de Zagreb, mais a rapidement commencé à travailler comme cinéaste indépendante.

 

 

 

 

 

En tant que directrice de la photographie, elle a travaillé sur des courts-métrages produits par le Festival du Film de Motovun aux côtés de metteurs en scène renommés tels que Vatroslav Mimica et Stephen Daldry. Son court-métrage "On the Square" a fait partie du projet général "Why democracy" de la Berlinale en 2008.

Le site de Vanja Sviličić

Une toute première fêlure dans la Gérontocroatie ?

 

 

Hloverka Novak Srzić a perdu son poste de directrice des programmes de la Télévision publique croate (HTV). Prendre la peine de signaler l'éviction de cette momie peut sembler insignifiant au point de frôler la mesquinerie, néanmoins on peut également y voir la toute première craquelure parmi ce que j'ai pris l'habitude d'appeler sur ce blog la gérontocroatie. 

 

Par gérontrocroatie il faut entendre un groupuscule totalement anachronique datant de la guerre, qui continue de vouloir contrôler ce pays en se serrant les coudes. On les retrouve donc à tous les niveaux du spectre national et pas seulement en politique, que ce soit dans les médias, le haut clergé catholique, la justice, le sport, etc...

 

Parfaitement corrompus et incompétents, ce sont presque tous des ex petites raclures nationalistes n'ayant jamais rien fait de bon dans leur vie à part se servir chaque fois qu'ils en avaient l'occasion. Toutefois leur fin semble s'approcher pas à pas. 

 

 

 

 

(Chers lecteurs, gardez votre calme et dites-vous que ceci n'est qu'une photo)

 

Il n'y a rien d'étonnant si les premiers signes d'émiettement se produisent dans le domaine de la télévision. En fait c'est toute la Télévision publique croate qui traverse une mauvaise passe. Fortement endettée et ayant fini par ne plus être prise au sérieux par la population croate tant elle est liée à la mafia au pouvoir, sans même parler des programmes idiots dont elle afflige le spectateur, la Télévision publique croate offre un bel exemple de média qui est parvenu à scier la branche sur laquelle il était assis. 

 

 

Les Hongrois de Serbie se bousculent pour avoir un passeport hongrois

Subotica (Serbie) - Les Hongrois de Voïvodine (nord de la Serbie) et de Roumanie sont si nombreux à vouloir la nationalité hongroise, sésame pour entrer dans l'UE, qu'ils doivent attendre plusieurs mois pour déposer un dossier au consulat. Le consulat de Hongrie à Subotica (200 km au nord de Belgrade) ne désemplit pas. Laszlo Keneyeres, 30 ans, vient d'apprendre qu'il ne pourra déposer sa demande que le 7 novembre prochain, tant les candidats sont nombreux, mais cela ne le démoralise nullement.

"J'ai entrepris cette démarche pour des raisons avant tout sentimentales. Après tout, je suis Hongrois, mais je ne compte pas du tout quitter la Serbie", confie-t-il à l'AFP. Laszlo est l'un des 2.200 Hongrois de Voïvodine, une communauté de 300.000 personnes, à avoir demandé la nationalité hongroise, comme le leur permet une loi récente adoptée par Budapest.

Ce "passeport (hongrois) représentera une soupape de sécurité s'il me fallait partir à la va-vite pour une raison quelconque", précise le jeune homme, faisant allusion à la désintégration sanglante de l'ex-Yougoslavie au début des années 1990. "Nous en avons vu de toutes les couleurs dans l'ex-Yougoslavie, avec toutes ces guerres. Cela ne peut pas faire de mal d'avoir un passeport supplémentaire. C'est une garantie de pouvoir partir", estime aussi Ladislav Milic, 56 ans, qui vient de déposer sa demande.

Comme d'autres, Laszlo Keneyeres avance comme motivation principale l'attachement à ses racines hongroises, à un aïeul par exemple dont il se sentait particulièrement proche. Le consulat de Subotica est "le deuxième au monde de par le nombre de demandes déposées", indique à l'AFP Balint Pastor, responsable de l'Alliance des Hongrois de Voïvodine (SVM) et député au Parlement serbe.

Le premier serait celui de Miercurea Ciuc, en Roumanie, "où le programme de rendez-vous est complet jusqu'au début de 2012. Il existe un très vif intérêt", confirme-t-on de source consulaire hongroise, sans vouloir fournir cependant de chiffres.

Source : portalangop.co.ao, le 16 mai 2011.

 

Le Mouvement pour la liberté (Pokret za slobodu)

Tarik Ali, écrivain britannique, journaliste et intellectuel de gauche d'origine pakistanaise, apporte dans une lettre son soutien aux efforts qu'entreprend le Mouvement pour la liberté afin d'organiser une manifestation contre la conférence de l'OTAN prévue à Belgrade du 13 au 15 juin.


Il est dit dans la lettre réceptionnée aujourd'hui :

"Il y a quelque chose d'indécent dans le fait que Belgrade, qui porte encore les cicatrices visibles des bombardements de l'OTAN, organise cette conférence stratégique militaire. L'OTAN n'est pour l'heure rien de plus que le bras armé de l'empire américain, par lequel est imposée la soumission aux autres pays. Les dirigeants des pays des Balkans se comportent sans la moindre vergogne. Aveuglés par la puissance américaine ils ne peuvent comprendre que leur propre futur est déjà en train de se dérouler dans d'autres états vassaux en Europe et ailleurs : la crise en Islande, en Irlande, en Grèce et la révolte arabe contre les régimes corrompus et collaborateurs. Je vous souhaite toute la réussite dans votre mobilisation. La Serbie, la Croatie, la Slovénie, la Bosnie ont des dirigeants communs. L'important est qu'en se liant par le bas soit créée une nouvelle communauté."

Le soutien en faveur du Mouvement pour la liberté est également venu de la part d'associations telles que Ravnopravnost de Zrenjanin, Strike de Novi Sad, Global Balkans du Canada et des Etats-Unis, la SKOJ de Serbie, etc.

Le Mouvement pour la liberté a récemment envoyé une lettre aux organisations amies, serbes et internationales, où elle défend la position de ne pas voir adhérer la Serbie à l'OTAN et préférer pour la sécurité dans le monde que cette alliance soit dissolue afin que les préoccupations sécuritaires soient laissées aux institutions légitimes telles que les Nations Unies.

"Le but de l'OTAN est de produire une guerre ininterrompue, d'obtenir la domination sur les points géostratégiques d'importance et de détruire les mouvements de résistance locaux. L'OTAN est un facteur d'augmentation des inégalités sous le couvert de la lutte pour la démocratie et les droits de l'Homme. Elle encourage l'instauration de l'ordre économique néolibéral qui sous-entend notamment une détérioration des droits acquis des travailleurs, une stratification sociale grandissante, la domination des intérêts des multinationales, etc. L'OTAN a pour but de maintenir en l'état actuel les conditions sociales et économiques aucunement favorables pour les gens ordinaires appauvris dans le processus de désindustrialisation et la chute des standards de vie", lit-on, entre autre, dans la lettre du Mouvement pour la liberté.

Le Mouvement pour la liberté est une organisation qui épaule la lutte des travailleurs et des paysans contre les mesures de l'Etat mettant en péril leur existence. Récemment a été publié le livre "Désindustrialisation et résistance des travailleurs", qui revient sur plusieurs années d'expérience de la lutte des travailleurs et offre un appui dans le combat visant à dénoncer les contrats de privatisation nuisibles au maintien des emplois. Un autre livre du Mouvement pour la liberté "La terre et la liberté" décrit les problèmes auxquels les paysans doivent faire face et contre lesquels ils butent lorsqu'ils veulent vivre du travail agricole. Les deux livres sont gratuits et accessibles sur la page internet www.pokret.net.


Source : kontra-punkt.info, le 14 mai 2011.