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Travailleurs de Dalmacijavino bloquant un passage piéton lors d'une manifestation, principalement pour réclamer des salaires non payés

D'après les premiers résultats préliminaires du recensement de population, la République de Croatie compte 4.290.612 habitants. Au total 4.560.096 personnes ont été recensées. La différence entre le nombre total d'habitants et le nombre de personnes recensées est due à différents critères dont le temps passé à l'étranger pour ceux qui y séjournent durablement.

"Par rapport à l'année 2001 on peut observer une chute importante du nombre d'habitants, qui n'est en réalité qu'apparente", a expliqué le directeur de l'Institut national des statistiques (DZS), Ivan Kovač. D'après lui, cette différence résulte du changement dans la définition du nombre total d'habitants.

"Si l'on utilisait la même définition qui a été employée en 2001, le nombre total d'habitants de la République de Croatie serait à peu près le même", a-t-il ajouté. Malgré l'insistance des journalistes, Kovač n'a pas voulu dire quelle est exactement la différence qui existe dans le nombre total d'habitants par rapport au résultat du recensement de l'année 2001. Il a insisté qu'il s'agissait de résultats préliminaires qui n'ont pas été soumis à une analyse approfondie et qu'en tant que tels ils sont susceptibles d'être modifiés. Pour rappel, d'après le recensement de population de l'année 2001, la Croatie comptait 4.437.460 habitants.

Source : index.hr


Rappelons aussi que d'après le dernier recensement de population de la Yougoslavie, la Croatie comptait 4.760.344 habitants, puisque :

"D'après le dernier recensement de population de la Yougoslavie, celui de 1991, cet Etat comptait 23.528.230 habitants. Par la suite, cette même année le recensement a été renouvelé dans certaines ex-républiques ayant acquis leur indépendance afin de certifier leur propre résultat officiel. Par exemple, d'après le recensement yougoslave, la Croatie comptait 4.760.344 habitants dont 77,9% de Croates, mais d'après la nouvelle version du gouvernement croate le nombre d'habitants a été porté à 4.784.265 dont 78,1% de Croates."

Source : bs.wikipedia.org

 

 

Enfin pour montrer à quel point ces résultats sont politiquement sensibles, on prendra la peine de noter la réaction de la Premier ministre croate Jadranka Kosor à l'annonce de ces données inquiétantes : 

 

"L'Institut national des statistiques aurait d'abord dû transmettre les données au gouvernement et puis seulement alors en informer l'opinion. Le gouvernement a lui aussi payé le recensement de population".

Telle fut la seule réaction de Jadranka Kosor. Les journalistes ont prié la Premier ministre de commenter les résultats préliminaires du rencensement que l'Institut a exposé lors d'une conférence de presse, mais sur un ton vexé Jadranka Kosor a tout bonnement refusé d'aborder ce thème.

 

 

Source : index.hr

 

Sa réaction est en partie compréhensible. En vingt d'existence la Croatie indépendante a été gouvernée pendant 17 ans par les nationalistes, c'est-à-dire par le HDZ de Jadranka Kosor. Or on voit que par leur mauvaise gouvernance ils sont parvenus à éliminer leur propre peuple comme aucun ennemi extérieur n'aurait pu le faire. Les chiffres sont suffisamment éloquents: 

 

En 1991 : 4.760.344 habitants

En 2001 : 4.437.460 habitants

En 2011 : 4.290.612 habitants

 

 

 

 

L'outsourceur a choisi la Serbie et plus précisément Belgrade pour installer son nouveau centre de contacts.

Après avoir étudié plusieurs destinations, Sitel a fait le choix de la Serbie pour l'implantation de son nouveau centre d'appels. La ville de Belgrade a particulièrement séduit l'outsourceur. Ses principaux arguments : une main d'oeuvre compétente et multilingue à des coûts peu élevés.

« Avec un aussi vaste vivier de talents inexploité dans les Balkans, la Serbie constitue un choix idéal pour notre nouvelle implantation. Les candidats intéressés par notre centre de contact disposent non seulement d’un niveau avancé de formation, mais également d’affinités culturelles proches de celles de nos clients nord-américains et européens », déclare Tim Schuh, directeur général de Sitel pour la région nord de la zone EMEA. De plus, compte tenu du grand nombre de langues prises en charge, parmi lesquelles l’anglais, l’allemand, l’italien, le français et le russe, le site de Belgrade représente une solution particulièrement attrayante pour nos clients. »


Source : relationclientmag.fr, le 29 juin 2011.

Comment Kosor peut-elle rencontrer le Parquet si l'enquête est secrète

 

 

Le chef du SDP, Zoran Milanović, a vivement réagi aux propos de la Premier ministre Jadranka Kosor qui a annoncé son intention de rencontrer les représentants du Parquet dans l'affaire INA-MOL, cela afin d'établir comment MOL a obtenu le contrôle de l'INA.

L'enquête est secrète mais le Gouvernement voudrait y mettre son nez

"Le Parquet mène une enquête secrète, de telles réunions sont strictement interdites ! L'idée est scandaleuse", a déclaré Milanović sur les ondes de la Radio croate à l'adresse de la Premier ministre Jadranka Kosor.

Le chef de l'opposition a dit que le monde ne fonctionne pas comme une coopérative rurale et qu'un accord est fait pour être respecté. En effet, le gouvernement envisage de modifier entièrement l'accord avec MOL, alors que Kosor faisait aussi partie de ce même gouvernement qui a voté en faveur de l'accord en janvier 2009.

Il n'y aura pas de loi stipulant que personne ne peut acquérir plus de 49% du capital de l'INA

Le ministre de l'Economie, Đuro Popijač, a définitivement confirmé que le Gouvernement avait renoncé à l'idée de limiter à 49% le seuil de participation dans l'INA par le biais d'une loi spéciale. Même si le gouvernement avait déclaré qu'une telle loi empêcherait d'éventuelles tentatives de la part de MOL de devenir l'actionnaire majoritaire, cela ne pourra se faire car dans l'UE de telles restrictions ont pour effet de contrevenir à la libre circulation des marchandises et du capital.

Popijač, qui était l'hôte ce matin de la Radio croate, a dans l'ensemble répété des formules sur le rôle important de l'INA pour la Croatie, mais sans dire concrètement comment le gouvernement comptait s'y prendre pour reprendre à MOL la direction de l'INA. En revanche il a proposé une thèse pour le moins surprenante.

L'INA est une firme croate pour l'éternité, quel qu'en soit le propriétaire !!!

"Au sein de l'INA la question cruciale n'est pas qui en est le propriétaire mais ce qui s'y passe. L'INA est une compagnie croate quels qu'en soient ses détenteurs aujourd'hui et où elle se trouvera demain", a déclaré le ministre de l'Economie.

Popijač n'a pas expliqué comment l'INA peut-elle être "une firme éternellement croate" quel qu'en soit le propriétaire.

Source : index.hr, le 29 juin 2011.

La Commission Justice et Paix explique que dans la "Déclaration sur l'intolérance envers les catholiques en République de Croatie", signée par le président de la Commission Vlado Košić, évêque de Sisak, elle exprime son inquiétude en raison des démonstrations d'intolérance de plus en plus fréquentes et franches envers les catholiques en Croatie.

"L'intolérance envers les catholiques et leurs convictions religieuses est un héritage datant du totalitarisme communiste et jamais elle n'a complètement disparue, et ces derniers temps elle s'est intensifiée, en particulier avant et après que le Saint Père eut rendu visite à la République de Croatie et aux catholiques croates", lit-on dans la déclaration.

Il y est dit que c'est "avec regret que l'on constate que les organes de l'Etat n'ont pas réagi adéquatement, en vertu de leurs pouvoirs, aux franches déclarations d'intolérance à l'égard des catholiques de la même façon dont ils ont réagi lorsqu'il s'agissait des droits d'autres communautés et individus menacés."

"Les catholiques en Croatie ne craignent aucun débat public argumenté ou critique, mais en aucun cas ils ne peuvent admettre que l'on accepte en silence leur dénigrement sans que les institutions compétentes ne réagissent", indique la Commission. Elle appelle les institutions de l'Etat à ne pas être partiales, à veiller à la dignité des catholiques et à leur droit de vivre leur foi et d'exprimer leurs convictions religieuses comme la loi croate le leur garanti.

De même la Commission appelle les croyants croates à exposer courageusement en public leurs opinions et convictions sur différents sujets, à savoir les argumenter et bien les formuler.


Source : jutarnji.hr, le 28 juin 2011.