La Croatie veut préserver la stabilité de sa monnaie
La Banque centrale de Croatie (HNB) a souligné mercredi sa volonté de préserver la stabilité de la monnaie locale et mis en garde les banques étrangères contre le retrait de leurs capitaux, dans le cadre de sa stratégie de lutte contre la crise financière mondiale.
"La stabilité du système financier est essentielle pour préserver une vie économique normale. Cette stabilité sous-entend celle du cours" de la monnaie locale, la kuna, a déclaré le gouverneur de la HNB, Željko Rohatinski, lors d'une conférence de presse. Il a ajouté que les banques locales, dont les plus importantes sont contrôlées par de grandes banques étrangères "ne pouvaient pas faire des affaires sans se préoccuper de l'état de l'économie nationale" et du système financier local.
"Cet intérêt doit être dominant par rapport aux intérêts, éventuellement différents, de leurs banques mères faisant face à leurs propres problèmes", a dit M. Rohatinski. Il a averti que la Croatie "ne va pas regarder avec bienveillance les tentatives de retraits de capitaux ou dépôts (...) car cela déstabiliserait le système banquier local".
M. Rohatinski a par ailleurs mis en garde contre la poursuite de l'endettement de la Croatie qui s'élevait à 39 milliards d'euros (Etat, entreprises, banques) à la fin 2008, soit à 94% du Produit intérieur brut. Plus grave encore est que le remboursement d'un montant de 13,8 milliards d'euros de cette dette doit avoir lieu en 2009, année où l'économie croate risque de reculer d'environ 1,44%, selon l'Institut économique local.
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Source : lesechos.fr, le 18 février 2009.
Nexe a réduit la production mais continue de travailler
Le groupe Nexe a réduit de 30% la production de ciment, mais sans pour autant fermer les sites à l'heure actuelle.
Zagreb - A la différence de Dalmacijacement qui a interrompu la production en raison de la chute des commandes provoquée par la récession, la cimenterie de Našice appartenant au groupe Nexe ne songe pas pour l'heure à une telle option bien que leurs ventes et leur production de ciment aient baissé de 30% depuis le début de l'année.
Parés au pire
La crise n'a pas encore influé sur la réduction des salaires, sur les heures de travail et le nombre d'employés, mais nous sommes conscients de ce que les circonstances externes, sur lesquelles nous ne pouvons peser, peuvent nous pousser à des actions extrêmes et importunes en l'espèce. Nous croyons que nous n'en arriverons pas là, font-ils savoir dans la compagnie d'Ivan Ergović.
Ils signalent au sein de Nexe que la vente et la production ont nettement diminué cette année par rapport au début de l'année dernière, mais qu'ils ne peuvent pas encore juger si cela est dû seulement à la période de l'année ou à une chute à long terme du marché.
La crise dans la région
Ils disent être davantage préoccupés par la baisse sur les marchés extérieurs, en particulier en Hongrie, Roumanie et Ukraine, qui sont déjà largement en récession. En raison de la forte baisse du cours des devises de ces pays par rapport à l'euro, ainsi que d'une kuna forte, nous sommes placés dans une situation défavorable vis-à-vis des producteurs locaux, disent-ils au sein de Nexe. Outre les marchés réduits et la chute dans les ventes, nous sommes préoccupés par le manque d'argent sur le marché, ce qui influe sur la liquidité aussi bien des travaux de constructions que des producteurs de matériaux. L'année dernières, Nexe avait réalisé une hausse de bénéfices de 16% pour arriver à 1,76 milliards de kunas.
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Source : Jutarnji list, le 18 février 2009.
La Croatie ne croit plus à son adhésion en 2009
Stjepan Mesić est pessimiste : le président croate ne croit plus à une adhésion de son pays à l'Union européenne en 2009. "Cette année nous allons très probablement intégrer l'OTAN. Mais en ce qui concerne notre plus important objectif, à savoir intégrer l'Union européenne, je ne pense pas que nous aboutirons (cette année)", a déclaré le dirigeant pro-occidental à la chaîne de télévision privée Nova. La Slovénie a utilisé à onze reprises son droit de veto pour bloquer un certain nombre de chapitres de discussions en raison d'un différend frontalier avec son voisin croate.
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Source : LeJDDfr.com, le 18 février 2009.
Etudes de médecine : la Croatie accueille, une alternative à l'échec français
En 2009, 7.400 places en médecine sont à pourvoir à l'issue du concours de fin de 1ère année, soit 15% des inscrits ! Chaque année, les étudiants ayant été recalés au concours se voient réorientés. Oublié leurs rêves de devenir un jour médecin... d'autres se battent et partent s'exiler à l'étranger, comme ici, à la faculté de médecine de Zagreb, en Croatie...
Devenir médecin ! Telle est la vocation de ce groupe d'étudiants français partis étudier à la Medical School of Zagreb, en Croatie. Bien souvent, ces étudiants se sont décidés à partir après leur échec au concours de PCEM1, cherchant coûte que coûte un moyen de se former pour leur futur métier, qui leur tient tellement à coeur. C'est ce que cette faculté propose.
Un cursus de qualité
La Medical School of Zagreb accueille chaque année près de 50 étudiants étrangers dans son programme d'enseignement en anglais, celui-ci jouissant d'une réputation grandissante à mesure que les promotions enflent. Pour nos étudiants français, la faculté bénéficie d'atouts non négligeables : un cursus complet aligné sur les normes européennes en vigueur, des professeurs compétents, disponibles, et à l'écoute de l'étudiant, l'enseignement en anglais calqué sur le modèle anglo-saxon performant, une reconnaissance ainsi que des relations internationales, et surtout la possibilité de rentabiliser sa première année de médecine en passant directement en deuxième année, sous réserve de bons résultats au concours... Selon les étudiants, il est très appréciable de pouvoir parler aux professeurs quand on en a besoin, et même de les rencontrer en dehors des cours, chose inconnue du système français, à cause des effectifs considérables. De plus, le cursus médical prépare, si l'étudiant le souhaite, l'examen de l'USMLE permettant de se spécialiser aux Etats-Unis, voie la plus souvent empruntée par les étudiants américains pour ensuite rentrer exercer leur profession dans leur pays. Les hopitaux sont en grande partie neufs, en rénovation, ou en construction, et le matériel de pointe est présent à l'instar des hôpitaux européens. En ce qui concerne la vie à Zagreb, elle est paisible, dans une ville vivante à l'histoire riche, et où le coût de la vie est très abordable pour un étudiant.
Une formation qui a un prix
Cependant, la Medical School of Zagreb possède aussi ses inconvénients, comme le problème de la langue, car si au sein de la faculté tout le monde parle anglais, la relation avec le patient est grandement amoindrie du fait de cette barrière linguistique. Selon les étudiants, l'apprentissage de la langue n'est pas insurmontable, et on réussit tout de même à établir un contact réel avec les patients qui sont ravis de rencontrer des étudiants venant de contrées étrangères, et sont donc pour la plupart très réceptifs. Des cours de croate sont d'ailleurs disponibles et sont compris dans le cursus.
Autre inconvénient qui s'avère être le plus rédhibitoire, le prix de la scolarité s'élève à 7.000 euros par année. Cependant, comparé aux frais exigés aux Etats-Unis, dépassant parfois les 100.000 euros, tout est relatif mais il est vrai pas à portée de toutes les bourses.
A ajouter à cela la difficulté émanant de l'enseignement, qui ne garantit pas la réussite de tous les étudiants. Les cours sont intenses, ce qui demande un travail soutenu et une grande assiduité comme il se doit. Certains étudiants abandonnent après plusieurs échecs à certains examens.
Qu'est ce qui motive donc ces étudiants à partir en Croatie ?
Le choix des Français n'est plus à justifier, et les Américains, Anglais, Suédois... rejoignent ce programme pour la simple et bonne raison que l'enseignement est de qualité, et que, pour certains, ils font partie de la diaspora croate. Le choix économique n'est pas à omettre, car si les frais s'élèvent à 7.000 euros, cela permet d'échapper néanmoins aux tarifs plus élevés imposés par les facultés américaines.
Du côté des Français, il ne s'agit surtout pas "d'acheter son diplôme" comme se plaisent à dire certains détracteurs mais plutôt d'un investissement conséquent dans une formation de qualité à vocation internationale, leur permettant par la suite d'exercer leur métier dans les meilleures conditions.
Le retour en France ?
L'hypothèse du retour en France est la plus présente chez les Français, car si la Croatie ne fait pas encore partie de l'UE, elle est néanmoins en bonne voie (entrée prévue fin 2009/début 2010), et la reconnaissance du diplôme serait alors garantie entre les membres de l'UE, sous réserve de changement d'ici là.
Cela dit, certains n'hésitent pas à confesser qu'ils s'installeraient bien à l'étranger, aux Etats-Unis, au Canada, où les opportunités sont bien plus nombreuses qu'en France où, malgré un système de santé performant, la reconnaissance est fastidieuse, et les salaires très variables en ce qui concerne les étrangers. L'entrée prochaine de la Croatie dans l'UE permettra sans doute d'y voir un peu plus clair dans ce domaine.
De plus il est à noter que le départ d'étudiants vers l'étranger est une méthode de plus en plus en vogue de nos jours, et ce n'est pas la faible augmentation du numerus clausus chaque année qui fera renverser la vapeur, sachant que la France commence à suffoquer de son manque de médecins, et que certains services fonctionnent grâce aux étrangers souvent sous-payés.
Il est ainsi dommage de constater une fuite d'étudiants en médecine rejetés par le système de leur propre pays, sans garantie de retour, alors que le manque de médecins commence cruellement à se faire sentir et qu'il s'aggravera encore durant les prochaines années. Néanmoins, le principal pour ces étudiants français de la Medical School of Zagreb est d'avoir réussi le pari de trouver un moyen de réaliser leur rêve, de travailler dans des conditions optimales dans un environnement propice aux études de haut niveau, entourés par un personnel d'enseignement et de recherche de qualité, le tout dans une "double-langue", anglais et croate, qui au final leur donnera entière satisfaction, et laissera dans leur mémoire le souvenir d'une expérience unique à l'issue méritée.
Site de la Medical School of Zagreb : http://cms.mef.hr/eng/
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Source : come4news.com, le 16 février 2009.
La Bosnie-Herzégovine a été quittée par plus de 100.000 jeunes
Banja Luka : La représentante de l'organisation non gouvernementale "Perpetuum mobile", Bojana Trninić, a déclaré hier que durant les 13 dernières années la Bosnie-Herzégovine a été abandonnée par plus de 100.000 jeunes. Elle a indiqué lors d'une conférence de presse pour les journalistes à Banja Luka que ce sont là des données non officielles provenant des ambassades et des organisations gouvernementales ou non gouvernementales.
Elle a signalé qu'il est particulièrement inquiétant qu'augmente d'année en année le nombre de jeunes qui souhaitent abandonner la Bosnie-Herzégovine. "Nous savons que tout de suite après la signature de l'Accord de Dayton 49% des jeunes avaient déclaré vouloir partir du pays, or aujourd'hui ce pourcentage varie entre 77 et 83%", a-t-elle indiqué.
Les représentants de plusieurs organisations non gouvernementales ont présenté hier le projet "X-Press" de la Commission européenne en vue d'améliorer la situation des groupes sociaux marginalisés et vulnérables ainsi que de réfréner les discriminations par une action conjointe du secteur non gouvernemental et des médias. Il a été signalé qu'en Bosnie-Herzégovine à la fin de l'année dernière il avait été enregistré 165.000 personnes sans emplois âgées de moins de 30 ans, ce qui représente 35% des personnes qui sont sans travail.
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Source : Danas, le 13 février 2009.
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