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Le Parti social-démocrate : Par la loi sur les terrains de golf on favorise les petits préférés du pouvoir.

Zagreb : Le Parti social-démocrate (SDP) a annoncé que durant la journée il déposerait devant la Cour constitutionnelle une demande pour évaluer le caractère constitutionnel de la Loi sur les terrains de golf et qu'il réclamerait l'abolition de cette loi par laquelle, selon leurs termes, on souhaite légaliser la spoliation des terrains et ouvrir un nouveau cadre pour la corruption.

Les membres du SDP ont estimé durant la conférence pour les journalistes au Parlement croate que la loi permet aux investiseurs, sous prétexte de bâtir des terrains de golf, de s'enrichir énormément par l'achat à bon marché de terrains appartenant à l'Etat et par l'expropriation des propriétaires privés des terrains.

"Ce qui s'est passé avec les entreprises sociales et les usines dans les années 90, ce qui a durablement traumatisé la Croatie et dont l'épilogue n'a pas connu de décision judiciaire, avait alors été l'extorsion des entreprises sociales, alors que maintenant est à l'oeuvre l'extorsion de ce qui est resté à la Croatie - les terrains en tant que ressource la plus précieuse", a déclaré la vice-présidente du groupe des députés du SDP, Ingrid Antičević-Marinović.

Elle est persuadée que moyennant cette loi le pouvoir souhaite favoriser "ses petits préférés, qu'ils soient locaux ou étrangers", tout en humiliant l'Etat, qui est tenu de vendre des terrains étatiques aux investisseurs dans les terrains de golf, ainsi que les personnes privées à qui l'on ne demande pas du tout si elles veulent vendre un terrain et qui ne peuvent influer sur son prix ni sur sa réaffectation.

"Le SDP n'est pas opposé à ce que l'on construise des terrains de golf, mais pas de façon à ce que par la loi on légalise l'exaction et l'on ouvre un cadre grand ouvert pour la corruption", a déclaré Denona.

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Source : Jutarnji list, le 13 février 2009.

Voir également Globalvoicesonline

Mir Sada

Une vente de livres pour la Bosnie

Le père Yves Hablizig, actif membre de l'association humanitaire Mir-Sada, "la paix maintenant entre Serbo-Croates", poursuit sa démarche humanitaire. Pour que son prochain voyage lui permette d'apporter des fonds nécessaires à des actions en direction des enfants avec le concours de l'Ordre de Malte en Bosnie-Herzégovine, il organise une vente de livres au foyer des Saintes Marie, les samedi et dimanche 21 et 22 février de 8 à 18 heures. Pour un achat supérieur à 10 euros de livres, un ticket pour participer à une tombola richement dotée sera remis.

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Source : bienpublic.com, le 13 février 2009.

Les partis serbes opposés à l'autonomie de la Voïvodine

En suivant sa propre voie qui rappelle celle empruntée par la Catalogne, la Voïvodine qui met en place un statut d'autonomie est de plus en plus critiquée par les Parlementaires serbes. Si, jusqu'à présent, les nationalistes du Parti Radical Serbe et du Parti Démocratique de Serbie étaient les seuls à s'opposer frontalement au texte, d'autres les rejoignent comme le Parti Socialiste de Serbie mais également l'Eglise orthodoxe. Ils invoquent toujours la même raison : ils craignent que le Statut menace l'intégrité territoriale de la Serbie.

Le nationalisme serbe se mobilise pour éviter ce que ses adeptes voient comme un nouveau Monténégro au nord de son territoire étatique. La Voïvodine, une province autonome multi-ethnique frontalière de la Hongrie, de la Croatie et de la Roumanie a approuvé l'année dernière une réforme de son Statut, qui étend son autonomie, sans arriver toutefois au niveau d'autonomie qu'elle connaissait sur la Yougoslavie titiste.

Le texte n'a pas encore été approuvé par le Parlement serbe, condition requise pour qu'il puisse être appliqué en Voïvodine. Le problème pour les partisans de l'accroissement de l'autonomie est que, désormais, les formations qui s'y opposent ont la majorité absolue à la chambre. La réponse négative des socialistes est une mauvaise nouvelle, car sans eux, le Parti Démocratique (à ne pas confondre avec le Parti Démocratique de Serbie) du président serbe Boris Tadić, partisan du nouveau Statut, se trouve en minorité. Le Parti Démocratique gouverne en coalition avec le Parti Socialiste, mais sur la question de la Voïvodine, ils maintiennent des positions divergentes.

Et si l'opposition croissante des trois grandes formations serbes n'était pas suffisante, l'Eglise orthodoxe s'en mèle et ne voit pas non plus d'un bon oeil le nouveau Statut. Selon le journal en ligne serbe B92, l'Eglise a demandé aux politiciens serbes qu'ils rejettent le texte parce que, selon elle, il créerait un "état dans l'état". Un membre du Parti Démocratique a répliqué que son parti ne tolérera pas d'ingérences de l'Eglise.

La population de Voïvodine est majoritairement serbe, mais plus d'un tiers de ses habitants appartiennent à une des nombreuses minorités nationales qui y vivent, comme les Hongrois, les Slovaques, les Roumains, les Croates, les Monténégrins et les Ruthènes.

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Source : eurominority.eu, le 11 février 2009.

Les choses ont viré au noir pour le magazine noir

Après quatre années à avoir diabolisé les guerres dans ces contrées, le grand investigateur a été écarté des petits écrans.

Après l'avoir émis pendant quatre saisons, Nova TV a décidé d'éteindre son premier fleuron, le magazine noir "Istraga" ("Enquête"). Même si on chuchotait déjà au milieu de l'année dernière que les enregistrements allaient prendre fin, "Istraga" avait pourtant débuté en automne, mais désormais les patrons de la programmation de Nova TV ont décidé de la retirer des programmes.

La 150è édition d'"Istraga", la dernière, sera émise le jeudi 26 février, mais on n'est pas parvenu à apprendre quelles sont les raisons exactes ayant amené à l'interruption de la diffusion, sauf qu'il s'agit d'un geste prévu.  

"Avec ce projet nous avons apporté sur le marché domestique un nouveau genre qui a courageusement ouvert des thèmes encore non investigués et a résolu des cas concrets. 'Istraga' a donné son maximum et elle se range au sommet en tant que marque télévisée dont nous serons fiers", a déclaré le directeur des programmes de Nova TV, Siniša Svilan.

L'animateur et la figure phare d'"Istraga", Robert Valdec, n'a pas voulu commenter l'extinction de ce projet qui est réalisé par la firme Core Media pour Nova TV, mais il a confirmé qu'il est exact qu'il a reçu une invitation pour participer à la seconde saison du reality show "Farma" ("La Ferme").

"La vérité est que j'ai reçu une invitation mais je n'ai pas décidé si j'allais l'accepter", a déclaré Valdec.

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Source : H-alter, le 11 février 2009.

Gazprom : la société russe prend le contrôle de l'industrie pétrolière serbe

Source : http://kompilman57.blogspot.com/2009/02/gazprom-la-societe-russe-prend-le.html