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La présidence de la Communauté démocratique croate [HDZ], lors de sa séance du jeudi, a décidé à l'unanimité de rayer Damir Polančec de l'organigramme du HDZ pour avoir terni l'image du parti. Deux jours auparavant, Polančec avait émis toute une série d'accusations sur le compte des ministre et de la Premier ministre de Croatie, or le hasard a voulu que tous soient membres du HDZ.

Justement l'opinion se demandait ce qu'il allait bien pouvoir arriver à Damir Polančec après qu'il eut déblatéré sur le compte de ses collègues du parti. Toutefois la présidence du HDZ avait déjà pris sa décision et elle a annoncé que sous sa forme actuelle, en tant qu'individu mal adapté, il ne saurait être membre du parti.

En l'occurence être membre signifie ne rien dire sur les affaires malpropres de ses confrères, quand bien même ce sont eux qui l'ont envoyé au trou comme bouc émissaire. C'était l'homme de Sanader, mal lui en a pris, et il donc temps pour lui d'y faire un petit séjour. Les autres acolytes de Sanader ont choisi des vents plus favorables, et maintenant ils jouent à ceux qui dirigent bien le pays.

Il y a quelques jours, Damir Polančec a témoigné devant la commission parlementaire s'occupant de la privatisation de l'INA [la compagnie pétrolière croate], et à cette occasion il a impliqué dans le chaos de la privatisation tous les ministres alors en fonction, y compris la Premier ministre. Devant la commission parlementaire Polančec a décidé d'"ouvrir son âme", et il a exposé une série de détails portant sur le contrat entre l'INA et MOL [la compagnie pétrolière hongroise], des détails qui sont plutôt embarrassants pour les membres HDZ faisant partie du gouvernement.

"Je me sens comme Joseph vendu en esclavage en Egypte par ses propres frères", a même lâché, visiblement ému, pendant la séance de la Commission chargée de faire la lumière sur l'INA celui qui était alors le vice-Premier ministre du gouvernement. Tous les documents liés aux négociations qui furent achevées à cette fin en décembre 2008 sous son mandat, Polančec dit les avoir remis personnellement en mains propres à Sanader, au [ministre des Finances] Ivan Šuker, et à la ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire et de la Construction, Marina Matulović Dropulić.

Tous ont réagi à la vitesse de l'éclair et s'en sont lavés les mains, puis est venu le tour pour Jadranka Kosor de visiter son ancien collègue, pour des raisons qui n'ont rien d'ordinaire. "Je l'ai encouragé et aujourd'hui encore je l'encourage à toujours dire la vérité sur tout", a déclaré la Mère Teresa du HDZ, tout en démentant qu'il s'agissait d'une réunion secrète puisque, affirme-t-elle, tous ceux qui devaient en être informé ont été tenus au courant.

Bref, l'épilogue de cette triste histoire est que Damir Polančec a été rayé du parti sur base de l'art. 13, al. 6 des statuts du HDZ. A la différence de celui qui l'avait précédé dans une telle situation, Ivo Sanader, après son exclusion il n'ira pas se promener dans un coin de l'Amérique ou de l'Europe, mais bel et bien en prison.  




Predsjedništvo Hrvatske demokratske zajednice na sjednici u četvrtak jednoglasno je donijelo odluku da se Damira Polančeca izbriše iz članstva HDZ-a zbog nanošenja štete ugledu te stranke. Polančec je dva dana ranije iznio niz optužbi na račun ministara i premijera Hrvatske, a svi su, igrom slučaja, iz redova HDZ

Taman se javnost pitala šta će se desiti Damiru Polančecu nakon što je izblebetao sve i svašta na račun svojih kolega iz stranke, a predsjedništvo HDZ već je odlučilo i priopćilo da takav kakav je, dakle neprilagođen, ne može biti član.

U ovom slučaju biti član znači ćutati o prljavim poslovima svoje sabraće, iako su ga ona ista spremila u zatvor kao žrtveno jagnje. Bio je Sanaderov čovjek, ko mu je kriv, pa je red da za njega i odleži koju godinicu. Ostali Sanaderovi ljudi okrenuli su se u pravcu povoljnijih vjetrova, pa sad ponovo glume da dobro vode državu.

Damir Polančec je prije nekoliko dana svjedočio pred saborskim povjerenstvom o privatizaciji INE, pri čemu je u privatizacijski kaos uvukao sve tadašnje ministre pa i aktualnu premijerku. Polančec je na saborskom povjerenstvu odlučio "otvoriti dušu", te je iznio brojne detalje vezane za ugovor Ine i Mola, koji su prilično neugodni za članove HDZ-ove vlade.

"Osjećam se kao Josip prodan u roblje u Egipat od svoje braće", uzdahnuo je u jednom trenutku na sjednici Povjerenstva za Inu bivši potpredsjednik Vlade, koji je bio vidno potresen. Sve dokumente vezane za pregovore koji su u Polančecovom mandatu za tu svrhu završeni u prosincu 2008. godine, kaže Polančec, osobno je uručio Sanaderu, Šukeru i ministrici graditeljstva Marini Matulović Dropulić.

Svi su reagirali poput munje, oprali ruke, a uslijedio je posjet Jadranke Kosor svom bivšem kolegi, iz sasvim neobičnih razloga.

"Ja sam ga hrabrila i hrabrim ga apsolutno i danas da o svemu uvijek govori istinu", rekla je HDZ-ova Majka Tereza, demantirajući da je to bio tajni sastanak jer su, tvrdi, svi koji su trebali znati za njega bili o tome obaviješteni.

Dakle, epilog ove tužne priče jeste da je Damir Polančec izbrisan na temelju članka 13. stavak 6 Statuta HDZ-a iz stranke. Za razliku od svog prethodnika, Ive Sanadera, on nakon isključenja neće otići da se šeta po nekim Amerikama i Evropama, nego u zatvor.


Source : e-novine.com, le 16 septembre 2010.

ZAGREB - Le groupe pétrolier croate INA, où le géant pétrolier hongrois MOL détient une part majoritaire, va licencier 1.500 de ses employés, ce qui représente près de 9% de ses effectifs, a indiqué jeudi l'entreprise dans un communiqué.

Les licenciements font partie d'un programme important de restructuration, selon le communiqué publié sur le site Internet du groupe.

"Une analyse comparative a montré que l'INA avait des effectifs excédentaires. Un environnement de plus en plus concurrentiel contraint l'INA à s'atteler à ce problème", selon la même source.

"En lançant ce programme (de restructuration), nous effectuerons des changements nécessaires dans la structure et le nombre des employés en préservant la stabilité de l'INA dans un environnement d'affaires de plus en plus exigeant", a indiqué le président du conseil d'administration de l'INA, Bojan Milkovic.

L'entreprise a indiqué que les indemnités de licenciement versées aux personnes licenciées seraient plus importantes que celles qui avaient été attribuées dans des programmes similaires précédents.

Selon les médias locaux, les employés devraient être licenciés avant la fin de l'année ou au début de 2011.

Le MOL hongrois détient 47,16% des parts du groupe croate. L'Etat croate en possède 44,84%.

La Croatie doit réduire sa part dans l'INA à mois de 25% avant l'adhésion du pays à l'Union européenne, que Zagreb espère intégrer d'ici 2012.

Le parlement croate a ouvert cette semaine une enquête sur la manière dont MOL a acquis une part majoritaire de l'INA, suite à des soupçons d'irrégularités lors de la privatisation de l'entreprise.


Source : romandie.com, le 16 septembre 2010.

La Yougosphère fait l'objet d'un article par l'agence Bloomberg, qui rapporte comment Franjo Bobinac, le Président directeur général de Gorenje, a décidé d'ignorer les barrières nées pendant la guerre des années 90 dans les Balkans. Il compte sur une hausse des bénéfices, de même que le propriétaire du groupe croate Atlantic, Emil Tedeschi, et Naftna industrija Srbije [l'industrice pétrolière de Serbie].

Les trois compagnies vont renouer les vieilles relations afin de développer la "nouvelle Yougosphère". La Croatie, la Serbie et la Slovénie sont en phase de négociation afin de relier leurs lignes aériennes et ferroviaires sous contrôle de l'Etat, ce qui amènera à rétablir les liens et renforcer leurs économies.

"Je me rappelle du temps où les politiciens critiquaient les compagnies parce qu'elles réalisaient des affaires avec les autres pays de l'ex-Yougoslavie", a déclaré Bobinac, et il ajoute que le trio enthousiaste souhaite "promouvoir des produits d'excellence issus du pays jadis uni".

D'après les données du FMI, le PIB total des six pays nés de l'ex-Yougoslavie - Slovénie, Croatie, Serbie, Macédoine, Monténégro et Bosnie-Herzégovine ainsi que le Kosovo - se chiffre à 192 milliards de dollars.

Timothy Ash, le directeur des recherches sur les marchés émergents à la Royal Bank of Scotland, déclare que ces pays constituent des "partenaires naturels". De son côté Tim Judah, journaliste du magazine Economist, déclare que peut-être les gens ne sont-ils pas près pour "la nouvelle Yougosphère, mais qu'ils y vivent". "Le matin ils boivent du lait croate, ensuite ils regardent un programme sur la télévision bosniaque en grignotant des biscuits produits par une compagnie serbe que possède une compagnie slovène, et qui devrait être rachetée par une compagnie croate", explique-t-il.

Pour donner une image des relations de plus en plus étroites entre les pays de l'ex-Yougoslavie, Bloomberg rappelle que la Slovénie et la Croatie ont décidé de résoudre les désaccords liés à la Nova Ljublanska banka. L'agence explique comment Tedeschi a racheté la société slovène Droga Kolinska afin de faire main basse sur Cocta, concurrent de Coca-Cola et boisson la plus vendue à l'époque communiste.

Autre exemple, l'agence cite le rachat par le slovène Petrol de la société Butan d'Osijek en Croatie, ainsi que l'accord portant sur le partenariat stratégique à long terme entre Mercator et le groupe serbe Coka. Est également évoqué le fait que les chemins de fer slovène, croate et serbe vont créer une compagnie conjointe de chemins de fer dont le siège sera situé à Ljubljana.

Plus loin, Bloomberg cite Emil Tedeschi, pour qui les gouvernements concernés ont trouvé un langage commun et travaillent désormais à développer les relations, de quoi ravir les directeurs des compagnies.




O oživljavanju Jugosfere izvijestio je Bloomberg, koji piše kako je Franjo Bobinac, izvršni direktor slovenskog Gorenja, odlučio probiti barijere nastale tijelom rata devedesetih na Balkanu. Nada se većem profitu, baš kao i vlasnik Atlantic grupe Emil Tedeschi i Naftna industrija Srbije.

Tri kompanije oživjet će stare veze kako bi razvili "novu jugosferu". Hrvatska, Srbija i Slovenija u pregovorima su da spoje zračne i željezne linije u državnom vlasništvu kako bi ponovno uspostavili veze i pojačali svoje ekonomije.

"Sjećam se vremena kada su političari kritizirali kompanije jer su poslovale s ostalim zemljama iz bivše Jugoslavije", kazao je Bobinac, dodavši kako entuzijastični trojac želi "promovirati vrhunske proizvode iz nekoć ujedinjene države".

Prema podacima MMF-a, zajednički BDP šest bivših jugoslavenskih zemalja Slovenije, Hrvatske, Srbije, Makedonije, Crne Gore i Bosne i Hercegovine te Kosova iznosi 192 milijarde dolara.

Timothy Ash, voditelj istraživačkog odjela tržišta u razvoju koji djeluje u sklopu Royal Bank of Scotland, kaže kako se te zemlje čine kao "prirodni partneri". Tim Judah, novinar časopisa Economist, kaže pak kako ljudi možda nisu spremni na "novu jugosferu, ali u njoj žive". "Ujutro piju hrvatsko mlijeko, zatim gledaju program na bosanskoj televiziji jedući grickalicu u proizvodnji srpske kompanije koju posjeduje slovenska kompanija, a koju bi trebala kupiti hrvatska kompanija", objašnjava.

U nastojanju da uprizori sve tješnje veze između zemalja bivše Jugoslavije, Bloomberg podsjeća kako su Slovenija i Hrvatska odlučile riješiti nesporazume vezano uz Novu ljubljansku banku. Napominje i kako je Tedeschi kupio slovensku Drogu Kolinsku kako bi prisvojio Cocktu, konkurenta Coca-Coli i najbolje prodavano piće u komunističkim vremenima.

Kao primjer navodi i Petrolovu kupnju osječkog Butana te sporazum o dugoročnom strateškom povezivanju Mercatora-S sa srpskim društvom Coka. Spominje i to da će slovenske, hrvatske i srbijanske željeznice osnovati zajedničku tvrtku sa sjedištem u Ljubljani.

Bloomberg nadalje citira Emila Tedeschija, koji kaže kako su spomenute vlade pronašle zajednički jezik i sada rade na daljnjem razvoju odnosa, što lidere kompanija čini sretnima.

Source : business.hr, le 16 septembre 2010.

La Banque européenne pour la reconstruction  et le développement (Berd) et les Chemins de fer serbes (ZS) ont signé un  contrat sur un prêt de 100 millions d’euros destiné à la remise en état d’une  centaine de kilomètres de réseau le long d’un important axe routier.

Selon l’agence Beta, le prêt a été accordé pour 15 ans, avec une période de  grâce de quatre ans. Il servira à financer la reconstruction de 112 kilomètres de voie ferrée le  long du Corridor 10, un axe reliant l’Europe occidentale à l’Europe du sud-est  et qui transite par la Serbie.

Ces fonds serviront aussi à acheter une quinzaine de locomotives, ainsi que  des équipements pour le maintien de la voie ferrée. Les travaux devraient être terminés d’ici le 1er mai 2014, selon la même source. Les chemins de fer serbes sont en très mauvais état, certaines portions du  réseau n’ayant toujours pas été électrifiées.

Source : news-banque.com, le 15 septembre 2010.

Le propriétaire de Delta Holding, Miroslav Mišković, s'attend d'ici la fin de l'année à être fort occupé : le magnat serbe entend en effet vendre d'ici là une partie de son empire, ou plus exactement à achever les négociations sur la vente de 50% de sa participation dans la chaîne de distribution Delta Maxi ainsi qu'à ouvrir à Sofia "le plus grand hypermarché dans les Balkans", sous enseigne Tempo, d'une valeur de 25 millions d'euros.

Le site serbe B92 signale que la direction de Delta ne souhaite pas s'expliquer sur la raison qui les pousse à vendre une partie de l'empire. Ils se bornent à dire que la vente n'est pas liée à des problèmes financiers - "étant donné qu'ils n'existent pas". Ils se refusent à divulguer le nom des partenaires étrangers qui auraient exprimé un intérêt à racheter Delta Maxi, une chaîne fondée en 2000 et qui fait partie de la filiale Delta M.

Bien qu'ils prétendent au sein du groupe ne pas avoir de problèmes financiers, ils reconnaissent qu''il y a eu "une quantité d'erreurs professionnelles et de cadres, d'entrées en affaires suivies de ruptures, et il s'est avéré que toutes les affaires n'ont pas été opportunes". Une partie de l'argent obtenu par la vente de Delta Maxi servira à rembourser les obligations actuelles, et le reste ira au développement du commerce de détail.

Dans le même temps Delta Holding ouvre de nouveaux magasins, parmi lesquels "le plus grand hypermarché dans les Balkans", d'environ 25 millions d'euros et comptant à peu près 500 employés, qui sera ouvert à Sofia durant le mois de décembre.




Vlasnika Delta holdinga Miroslava Miškovića do kraja godine očekuje puno posla — srpski tajkun do tada naime namjerava prodati dio svog carstva odnosno okončati pregovore o prodaji do 50 posto vlasništva u trgovinskom lancu Maksi te u Sofiji otvoriti Tempo, "najveći hipermarket na Balkanu", vrijedan oko 25 milijuna eura.

Srpski B92 izvještava kako iz Delte ne žele otkriti zašto prodaju dio carstva. Kažu tek da razlog prodaje ne leži u financijskim problemima — "budući da oni ne postoje". U tajnosti drže i imena stranih partnera za koje iz Delte kažu da su izrazili zainteresiranost za kupnju Maksija, osnovanog 2000. godine i koji je sastavni dio Delta M grupe.

Iako iz kompanije kažu kako financijskih problema nemaju, priznaju kako je bilo "puno poslovnih i kadrovskih promašaja, ulazaka u neke poslove i prekidanja, a pokazalo se da nisu svi poslovi za svaki trenutak". Dio novca dobivenog od prodaje Maksija ići će za servisiranje tekućih obveza, a ostatak u razvoj maloprodaje.

Istodobno Delta otvara nove markete, među njima i "najveći hipermarket na Balkanu", vrijedan oko 25 milijuna eura, s oko 500 zaposlenih, koji će u Sofiji biti otvoren tijekom prosinca.


Source : business.hr, le 15 septembre 2010.