Eolien offshore en Croatie
ZAGREB - Trois parcs éoliens offshore sont en projet ou en développement en Croatie dans la Mer Adriatique, tous portés par Blue H.
- Bilice.
Ce parc éolien offshore flottant sera construit à 40 km au large des
côtes de la région de Sibenik dans la Mer Adriatique par 43.559°de
latitude et 15.369°de longitude. Posées sur des fonds variant entre 148
et 167m, 128 éoliennes flottantes Blue H de 3,5 MW développeront 448 MW capables d'alimenter 250.499 foyers. La mise en service est attendue pour 2015.
- Dubrovnik.
Ce parc éolien offshore flottant en eau très profonde sera construit à
26 km au large de la région de Dubrovnik-Neretva sur des fonds variant
entre 232 et 305 m par 42.472° de latitude et 17.949° de longitude. 112
éoliennes flottantes Blue H de 3, 5 MW développeront 392 MW alimentant 219 186 foyers. La mise en service est attendue pour 2016.
- Adriatico. A l'état d'ébauche
ce parc éolien offshore dont la nature et la capacité n'ont pas encore
été définies (fixe ou flottant) se situerait au large de la région de
Split-Dalmatija par 43.003° de latitude et 15.297° de longitude. Le
projet n'a pas encore été déposé.
Pour les deux parcs décidés, la Croatie développera donc d'ici à 2016 en capacité de 840 MW.
Source : energiesdelamer.blogspot.com, le 9 septembre 2010.
La panique résultant de la pénurie de lait se fait sentir depuis plusieurs jours en Serbie. Lorsqu'on peut en trouver dans les centres commerciaux, les citoyens en achètent par cartons entiers. En revanche c'est tout juste si on en trouve sur les étagères dans les commerces plus petits, rapporte hrt.hr [le site de la Radio-télévision croate].
Comment est-il possible qu'à notre époque soit touché par une pénurie un pays qui autrefois exportait du lait, telle est la question que tout le monde se pose. L'Etat appelle les consommateurs à ne pas céder à la panique. Les citoyens, eux, rendent responsable de la pénurie les producteurs et distributeurs de lait. En raison d'une réduction des primes et des subventions dans la région rien que dans les six premiers mois de l'année bon nombre d'agriculteurs ont renoncé à produire du lait et à élever des veaux. Vingt milles têtes ont d'ailleurs été égorgées. La raison principale de la pénurie de lait semble néanmoins être un conflit entre d'un côté le principal monopoleur sur le marché du lait, le fonds d'investissement Salford, propriétaire de la plus grosse industrie laitière Imlek, et d'autre part 'Etat - qui bataillent sur le prix de rachat du lait. Les responsables d'Imlek se sont tranquillement contentés de faire savoir que la crise allait durer. Quant au ministère de l'Agriculture il n'offre aucune solution et ne fait que répéter ce que tout le monde sait : que par exemple l'importation de Croatie n'est pas rentable à cause des prix élevés. Ainsi tournent en rond le monopoleur, l'Etat et les citoyens victimes.
[L'hystérie anti-Rom se propage]
Zadar - Nous n'avons rien contre les Roms mais nous sommes contre ce qu'ils font à Zemunik. Ils sont des citoyens au même titre que les autres, mais leur mode de vie est aux antipodes du nôtre. Nous ne chassons pas les Roms, nous souhaitons une solution pacifique. Je ne vois aucun parallèle ici avec les événements en France. Il s'agit de cas différents - a déclaré après la manifestation contre les Roms, tenue aujourd'hui à Zemunik Gornji, le chef de la commune Josip Marušić.
- Nous voulons tout simplement qu'ils s'en aillent - a insisté Marušić, tout en ajoutant que "ces mêmes Roms dans les parties septentrionales de la Croatie ont leurs propres maisons et ne sont pas des sans-abris, et qu'ils n'ont pas le droit de s'emparer du bien d'autrui ni d'être au-dessus des lois croates".
Lors de la manifestation aux abords de la vieille école se sont rassemblés une centaine d'habitants de Zemunik. Pour la première fois depuis la guerre se sont retrouvés ensemble les Croates et les Serbes. Ce fut un moment historique pour Zemunik et l'arrière-pays de Zadar que le discours émaillé d'applaudissements tenu par Nikola Trzin, un Serbe rapatrié.
- Nous ne sommes pas venus ici pour faire de la politique. De nombreuses maisons ont été rénovées mais les gens qui sont revenus vivent tous les jours dans les ordures et un environnement qui n'est pas digne de l'homme. En brûlant des pneus et du plastique afin d'atteindre les métaux les Roms polluent consciemment l'environnement et menacent la vie des autres habitants - a déclaré Trzin, qui est revenu sur l'affirmation de Milorad Pupovac [président du Conseil national serbe de Croatie] suivant laquelle les autorités ont aiguillé les Roms vers les maisons serbes abandonnées afin d'empêcher et de ralentir le retour des Serbes.
Ce n'est pas la vérité. A ces gens violents personne ne leur a permis de s'installer dans nos maisons - a déclaré le représentant de la communauté des rapatriés serbes.
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